Villefranche-du-P. (24) - 4/2019
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Vendredi 26 avril 2019
Le parcours
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Le récit
Hier après-midi, après nous être installés à l'aire de camping-cars près du lac, nous avons rejoint à pied le camping où nous avons retrouvé le reste du groupe. Comme l'an dernier, j'ai attaché le drapeau de l'AFV à un poteau du camping pour marquer notre présence. Nous avons profité du soleil, qui jouait à cache cache derrière les nuages, sur la terrasse du bar du camping, accueillis par Béatrice, la charmante propriétaire des lieux. Nous faisions une belle équipe de quinze où seule Geneviève manquait à l'appel, ayant prévu d'arriver en soirée. Il a plu pendant la nuit et ce matin, on a encore quelques gouttes. Nous sommes 12 au départ. Geneviève a décidé de ne pas rouler aujourd'hui compte tenu que la météo annonce de la pluie dans l'après-midi. Il y a 11 trikes et un vélo couché. Annie et Pascal, Pierre, André, Muriel et Pascal, Yvon, Philippe, Denis, Martine et moi roulent en trike. Seuls ceux d'André, Pierre et Yvon ne sont pas motorisés. Jean-Christophe roule sur deux roues avec un superbe Cruzbike S40 à traction avant directe. Sa tenue verte, assortie à son vélo, est d'un plus bel effet. Anne-Marie, l'épouse d'André, et Josy, celle de Pierre, ont décidé de nous rejoindre en voiture pour le casse-croûte prévu sous la halle à Gavaudun. Après le traditionnel briefing ponctué des plaisanteries de Denis, notre trublion de service, et des rires de l'assemblée, le départ est donné et nous donnons nos premiers coups de pédale sous une petite pluie fine.
Nous descendons au fond de la vallée du Tourtillou pour remonter de l'autre côté en direction de Loubéjac. Le groupe s'étire dans la montée et nous nous arrêtons en haut pour récupérer et nous regrouper. La pluie est toujours là, mais ça ne mouille pas trop. A partir des Vitarelles, nous plongeons dans la vallée du Sendroux pour remonter de l'autre côté. Nous roulons dans la forêt. C'est très sauvage avec juste quelques maisons isolées. Nous faisons une halte en haut, puis une seconde pour nous restaurer un peu. La pluie s'arrête et un timide rayon de soleil fait son apparition. La température est encore assez basse et nous ne nous découvrons pas. Nous repartons dans la forêt sur ces petites routes sans circulation. Le circuit est compliqué avec pas mal de bifurcations quasiment sans indication. De quoi se perdre. Nous passons pas loin de Bonaguil, connu pour son château où nous sommes passés l'an dernier. Finalement, nous rejoignons la route de Fumel à peine plus fréquentée que les autres, mais plus large. Le revêtement est très roulant et les quelques courtes montées sont vite avalées pendant qu'on fonce dans les descentes. A l'approche de Fumel, nous bifurquons à droite pour rejoindre la vallée de la Lémance que nous traversons un peu plus loin pour remonter de l'autre côté après avoir traversé la route de Fumel et la voie ferrée.
Quelques kilomètres plus loin, nous prenons à droite pour remonter la vallée de Gavaudun où coule la Lède. C'est assez encaissé et contraste avec le paysage que nous venons de traverser marqué par des cultures à gauche et de la forêt à droite. Moins d'un kilomètre plus loin, un dernier virage nous fait découvrir Gavaudun dominé par son château perché sur un éperon rocheux impressionnant. Nous nous installons sous la halle pour déjeuner. Un rayon de soleil réchauffe l'atmosphère. Josy et Anne-Marie ne tardent pas à nous rejoindre. Philippe s'est coupé avec son couteau trop affûté et n'arrive pas à arrêter l'hémorragie car il est sous anti-coagulants. Martine lui fait un pansement qui devrait lui permettre de tenir jusqu'à l'arrivée. Après le déjeuner, certains vont au café juste à côté. Quand il reviennent, une belle averse annonce la dégradation du temps prévue par la météo de ce matin. Nous attendons un peu que ça se calme, puis nous reprenons la route sous une pluie faible. Nous grimpons derrière le château et le groupe s'étire. Une fois en haut, ça se calme un peu et nous reformons le groupe. La route est plus facile jusqu'à la Sauvetat que nous traversons sans rencontrer âme qui vive, puis nous prenons à droite pour descendre au fond de la vallée de la Briolance. Une belle descente que chacun négocie à sa mesure. Nous nous retrouvons en bas après quelques minutes de bonheur malgré la pluie qui a repris.
Après une petite pause, nous remontons la vallée pour rejoindre Blanquefort-sur-Briolance un peu plus loin dont nous apercevons en premier le château qui domine le village. Nous traversons puis nous prenons à droite un peu plus loin pour remonter la vallée du ruisseau de Canut. Arrivés au bout de la route, nous grimpons à droite en direction de Sauveterre-la-Lémance. Nous nous regroupons en haut avant de nous lancer dans la belle descente jusqu'au fond de la vallée. En bas, on distingue le château des Rois-Ducs qui domine le village. Nous nous regroupons au feu avant de traverser la route de Fumel et la voie ferrée. La pluie s'intensifie alors que nous grimpons au pied du château. Nous nous abritons un moment sous les grands arbres devant la chapelle à côté du château, mais peu à peu, notre abri devient de moins en moins étanche et nous reprenons la route sous une pluie soutenue qui ne nous quittera pas jusqu'à notre arrivée à Villefranche à 16h00. Nous avons parcouru un peu plus de 60 km aujourd'hui, pour 946 m de dénivelé positif. Geneviève nous a laissé un message disant qu'elle rentre chez elle, ayant trop souffert du froid dans la journée. D'autre part, Denis nous annonce qu'en raison du décès d'un proche survenu ce matin il ne pourra pas rester jusqu'à la fin. Il roulera encore avec nous demain mais pas dimanche. D'autre part, il a amené Philippe chez le médecin car sa blessure ne s'est pas refermée. Du coup, Philippe nous quittera demain matin. Heureusement qu'il reste encore de vaillants pédaleurs pour continuer.
Samedi 27 avril 2019
Le parcours
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Le récit
Il a plu encore cette nuit et c'est sous une bruine persistante que se tient le rassemblement de départ au camping. Béatrice, la patronne est là et discute avec Philippe qui va nous quitter ce matin. Quand nous prenons le départ, la bruine devient plus dense et ça va durer toute la matinée. Nous ne sommes plus que 11 à rouler. La descente jusqu'à la gare est plutôt fraîche. Au rond point, nous prenons à droite direction St-Cernin-de-l'Herm. Arrivés au village, nous traversons la voie ferrée pour grimper de l'autre côté. Nous faisons une pause en haut de la première côte. Yvon a une douleur au genou qui ne passe pas depuis hier et décide de retourner au camping. Je lui suggère de faire la petite boucle en prenant la route prévue du retour au prochain carrefour. Il nous suit puis nous laisse quand nous prenons à droite vers Aigueparse. Après un parcours en forêt sous une bruine persistante, nous entamons une belle descente sur Aigueparse. Nous nous retrouvons au carrefour près de l'église puis nous repartons en direction de Capdrot sans nous attarder, la météo n'incitant pas trop à la flânerie. Nous nous regroupons en haut de la côte au carrefour de la route qui mène à St-Cernin-de-l'Herm pour un ravitaillement bienvenu. Suit une belle descente qui nous amène en bas de la vallée du Dropt, sur la route de Monpazier. Là, nous sommes rejoints par Josy et Anne-Marie qui vont se balader avant de nous retrouver pour le casse-croûte à Biron.
Après une courte montée, nous arrivons à Capdrot. Philippe m'avait signalé un affichage publicitaire très ancien du quotidien Le Petit Journal. Nous l'avons trouvé sur un mur de la place du village. Les publications de 1863 à 1944 sont disponibles sur le site de la BNF. L'affichage à Capdrot précise que la publication fait 6 pages. Celle-ci a débuté le 11 octobre 1921. Avant, la publication faisait 4 pages. On peut donc dater l'affichage sur le mur de Capdrot entre 1921 et 1944. La tenue dans le temps de la peinture utilisée, qui garde encore aujourd'hui une couleur soutenue, est remarquable. Martine m'a signalé avoir vu le lendemain un affichage identique sur un mur de Frayssinet-le-Gélat. Quelques mètres plus loin, nous nous arrêtons devant le monument commémoratif de la révolte des Croquants. La pluie s'intensifiant, nous ne restons là que le temps de faire des photos et nous reprenons la route pour rejoindre Monpazier, à peine plus de deux kilomètres plus loin. Arrivés dans la bastide, nous passons sous la porte nord et, après un petit arrêt pour saluer Christel, la fille de notre ami André qui tient un magasin dans la rue, nous faisons une pause photo sur la belle place carrée du village, un des incontournables de nos balades dans le coin.
La pluie se calme un peu, mais nous ne tardons pas pour parcourir les huit kilomètres qui nous séparent de Biron. Nous passons sous le château puis nous rentrons dans le village fortifié en passant sous la porte nord. Nous y retrouvons Anne-Marie et Josy. Nous nous réfugions sous la halle où chacun s'installe à l'abri pour déjeuner. Le vent est frais, mais nous sommes assez bien protégés. Le café local qui fait aussi restaurant est envahi de touristes. Un regroupement d'adeptes de voitures anciennes est venu visiter le château et déjeune là. Heureusement, il reste un peu de place pour satisfaire nos accros de la boisson noire. Nous repartons juste avant que ceux qui sont restés sous la halle soient transformés en glaçons. En repartant, nous avons une belle vue sur le village perché sur la colline et surmonté du château. Le parcours, sur de petites routes entre forêt et prairies est très agréable, d'autant que la pluie se calme peu à peu et que les nuages laissent un peu de place à quelques rares rayons de soleil. Après une belle descente dans la vallée de la Lède, nous arrivons à St-Chaliès où se trouve un élevage de lamas. Nous nous arrêtons en bas de la côte où une jolie femelle parade derrière la clôture, un peu excitée par notre foule colorée. Nous avons largement le temps de faire de belles photos avant qu'elle décide de rejoindre la prairie sans plus faire cas de notre présence.
Nous repartons en remontant la Lède jusqu'à sa source puis nous grimpons pour passer dans la vallée de la Briolance. Nous profitons d'une superbe descente pour rejoindre la rivière puis le long de celle-ci jusqu'à la vallée du ruisseau de Canut que nous remontons. Nous avons fait une partie de ce parcours hier, mais nous allons un peu plus loin. C'est là que le peloton de tête a le plaisir de rencontrer deux biches qui, après une petite hésitation, s'empressent de disparaître dans les fourrés. Nous remontons sur Baillargal. Dans la côte, un lièvre traverse devant les premiers. En haut, nous faisons une petite pause pour nous regrouper. Au moment de repartir, Pascal réalise que le pneu avant gauche de son trike est à plat. Après une réparation sous les quolibets de notre ami Denis et les rires de l'équipe qui a quand même donné un coup de main nous reprenons la route. Après quelques montées et descentes courtes, nous retrouvons l'endroit où Yvon nous a quittés ce matin. Nous descendons dans la vallée de la Lémance puis nous rejoignons la gare. La suite est facile jusqu'à Villefranche-du-périgord où nous arrivons sous le soleil. Je continue jusqu'au camping pour rencontrer un membre du forum vélorizontal qui n'habite pas très loin, venu discuter du choix d'un trike. Mon compteur affiche 63 km avec un dénivelé de 950 m. Nous terminons la soirée au restaurant local qui affiche complet grâce à notre présence.
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