Gourdon (46) - 5/2023
Vendredi 19 mai 2023
Le parcours
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Le récit
Le briefing se fait sous un ciel couvert. La température est à peine au-dessus de celle d'hier matin. Nous ne sommes que seize au départ. Chantal a décidé de se reposer aujourd'hui et Pascal-Cody va aller à la recherche d'un dérailleur neuf. Pascal G. a délaissé son vélo droit pour son trike à assistance électrique. Serge a délaissé son deux roues couché pour le trike de Chantal. Après le briefing traditionnel, nous quittons le camping pour descendre dans la vallée du Bléou. Dans une trouée entre les arbres, nous avons une belle vue sur Gourdon dominé par son église fortifiée. Nous rejoignons l'est de la ville puis nous prenons la D12 que nous suivons jusqu'à Lamothe-Fénelon. A la sortie du village, nous faisons une pause restauration. Jacky en profite pour rechercher un bruit sur son trike. Il est couché sur la route comme un bon mécanicien. Nous repartons pour rejoindre Nadaillac-de-Rouge. Sur la place de la mairie, il y a un travail avec, tels des statues de sel, un cheval et son maréchal-ferrant en pleine opération. Le travail qui servait autrefois à ferrer les bêtes de somme est chose courante dans les villages du Sud-Ouest, mais il est rare qu'on y voie associé les acteurs correspondants. Après quelques photos, nous rejoignons le château de l'autre côté du village. Il est superbe et l'autre côté, que nous avons la chance d'admirer en continuant, est aussi beau avec de belles pierres jaunes du pays.
En quittant Nadaillac-de-Rouge, une belle descente nous mène au Roc, dans la vallée de la Dordogne. Nous nous regroupons au carrefour de la route de la vallée. Il y a une statue de saint-Roch, patron des chiens. Lorsque nous sommes tous en bas, nous continuons en direction de Souillac. Nous faisons une pause photo en dessous du château de Cieurac. Il est magnifique avec de belles tours en encorbellement et une fenêtre à double meneaux. Après quelques photos, nous reprenons la route pour rejoindre Souillac. Dans la ville, nous longeons la Borrèze pour rejoindre le centre. C'est jour de marché et la place de l'abbatiale est encombrée. Nous faisons une pause pour quelques courses et quelques photos. Lorsque tout le monde est revenu, nous quittons la place pour rejoindre les bords de Dordogne en passant devant le camping. Nous nous arrêtons au bord de l'eau pour le pique-nique. Le soleil commence à chauffer mais le vent reste toujours frais et on est mieux au soleil qu'à l'ombre. Après déjeuner, les accros du café investissent le bar du coin. Lorsqu'ils reviennent nous reprenons la route. Nous rejoignons la route de Cahors que nous suivons jusqu'à Lanzac après avoir traversé la Dordogne.
Pour éviter la longue montée sur cette route fréquentée par les poids-lourds, nous prenons une petite route à droite à la sortie de Lanzac qui monte tout droit avec une forte pente. Après les dernières maisons il y a quelques lacets et nous nous regroupons en haut avant de poursuivre le parcours. Le ciel s'est bien couvert et la température a baissé. Juste après, nous reprenons la route de Cahors sur quelques centaines de mètres pour reprendre une petite route à droite. C'est beaucoup plus agréable, même si la circulation n'était pas trop dense sur la route de Cahors. Après un joli parcours, nous nous regroupons à l'entrée de Loupiac devant une jolie maison en pierre. Dans le village, nous faisons une pause photo devant le château fort joli mais qui semble quelque peu abandonné. A la sortie du village, une jolie fontaine, où l'eau coule constamment, orne le jardin public. La batterie du trike de Catherine est presque vide et elle rentrera en l'économisant. La suite est sans histoire et nous regagnons Gourdon que nous traversons à toute allure dans le flot de la circulation. Il est 17h30 lorsque nous arrivons au camping. Le compteur affiche 64 km et 1155 m de montées. Nous retrouvons Chantal et Pascal-Cody qui a profité de sa journée pour faire l'acquisition d'un nouveau dérailleur. Nous terminons la soirée autour d'une fideuà, paëlla aux pâtes, au bar du camping.
Samedi 20 mai 2023
Le parcours
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Le récit
Ce matin le ciel est un peu couvert mais la température est meilleure que les jours précédents. Jean-Luc, qui devait nous rejoindre aujourd'hui, m'a envoyé un message hier soir pour dire qu'il est malade et qu'il nous rejoindra dimanche si tout va bien. Nous sommes dix-huit au départ. Il y a quatorze trikes, deux vélos couchés et deux vélos droits. Le trike de Jacky est le seul sans assistance électrique. Après le briefing, nous quittons le camping pour prendre à gauche à l'entrée de la ville, cap à l'ouest. Nous rejoignons les Vitarelles où nous sommes passés le premier jour. Là, après une petite pause pour se regrouper, nous prenons à gauche vers Saint-Martial-de-Nabirat. En bas de la Borie, nous faisons une pause restauration. En repartant, nous rejoignons la D46 que nous suivons jusqu'à Saint-Martial-de-Nabirat où nous prenons à gauche la route de Daglan. Nous nous regroupons au Pech, mais certains manquent encore. C'est Jean-Pierre, victime d'une crevaison qui en est la cause. Il a tenté de réparer à l'aide d'une bombe, mais un incident a transformé son opération en une espèce de pâtisserie du plus bel effet. Ils ont fini par nous rejoindre après avoir réparé. Nous sommes repartis alors que le soleil commençait à gagner sur les nuages, apportant un peu de chaleur.
Une belle descente nous a conduit à Daglan, dans la vallée de la Lousse, un affluent du Céou. Nous avons ensuite remonté la vallée sur cette route très roulante jusqu'à Saint-Pompon. Nous sommes arrivés juste à midi, au moment où les participants à une cérémonie de baptême sortaient de la mairie. Nous avons envahi la place du village pour nous installer à l'ombre, sur le banc et sur la murette, pour déjeuner. Après déjeuner, nous avons fait la visite du vieux village aux pierres jaunes et aux murs couverts de rosiers. Il y a même un petit jardin public où une tortue se balade dans un enclos. Le vieux cimetière derrière l'église vaut le déplacement. Les pierres tombales anciennes sont en pierre taillée et il y a d'énormes buis pour apporter un peu d'ombre. L'église possède de superbes voûtes de pierre et on y trouve exposée une cloche qui a fait l'objet d'une dispute avec le village voisin. Le village possède également un château aux fenêtres à meneaux qui s'intègre parfaitement dans cet ensemble de pierres jaunes. Après que chacun ait fait le plein de photos, nous reprenons la route pour rejoindre, non loin de là, l'hôpital pour vélos. C'est ainsi que son propriétaire a baptisé la clôture de son jardin au milieu des champs. Cette clôture est ornée de plusieurs dizaines de vieux vélos qui, étant là depuis plusieurs années, semblent davantage être au cimetière qu'à l'hôpital. D'ailleurs même la pancarte a disparu.
Après quelques photos de ce lieu insolite, nous revenons sur nos pas pour prendre la route de Campagnac-les-Quercy. Quelques kilomètres plus loin, nous y arrivons et nous grimpons dans le village. Nous rejoignons l'église où nous faisons quelques photos des jolies maisons, puis nous montons un peu plus haut jusqu'au restaurant où la pause café s'impose à certains. Après le café, nous reprenons la route de Salviac qui grimpe au-dessus du village. Un peu plus loin, après quelques montagnes russes prises à grande vitesse, nous bifurquons à gauche vers Florimont, pour un joli parcours qui se termine par une belle descente en forêt dans la vallée du Céou. Nous remontons de l'autre côté pour rejoindre Saint-Aubin-de-Nabirat après une petite pause à la Braye. La suite, sur de petites routes, nous ramène au camping où nous retrouvons la civilisation automobile. Le compteur affiche un peu plus de 56 km pour 912 m de montées. Ce soir, je rajoute des maillons sur la chaîne du trike de Pascal-Cody. Je constate que le montage du dérailleur n'est pas conforme. Après avoir analysé la situation, nous remettons tout en ordre et le dérailleur devient de nouveau fonctionnel avec accès à toutes les vitesses sur les trois plateaux. Pascal est satisfait et pourra grimper toutes les côtes sans difficulté.