Crozant (23) - 7/2009
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Mardi 21 juillet 2009
Louignac (19) - Saint-Léonard de Noblat (87)
Le lendemain matin, je reprends mon trajet dans les collines. Je fais un arrêt à la boulangerie de Saint-Robert pour prendre du pain. Mon véhicule intrigue les touristes. Je poursuis ma route et le paysage change un peu. Il devient plus campagnard, mais il y a toujours du relief. Je rejoins bientôt la jolie vallée de l'Auvézère et le village de Ségur-le-Château, encastré entre les falaises.
La route continue, après s'être extraite péniblement de la vallée, de descente en collines. Mes réserves d'eau sont au plus bas et c'est avec plaisir que je vois arriver le village de Magnac-Bourg. Je fais une pause au café du coin et une bonne bière récompense mes efforts. Pour arranger le tout, la patronne remplit tous mes récipients avec de l'eau réfrigérée du bar.
A Saint-Léonard de Noblat, je rejoins la vallée de la Vienne. Je m'installe au camping au bord de la rivière. Il est très bien et il n'y a pas grand monde. La douche est très agréable.
J'ai encore parcouru 99 km aujourd'hui, ce qui me fait un total de 302 km.
Mercredi 22 juillet 2009
Saint-Léonard de Noblat (87) - Crozant (23)
Je repars le lendemain bien reposé par une nuit calme. Le passage dans la Creuse modifie un peu le relief. C'est un peu moins tranché et il y a quelques faux plats, un vrai bonheur après toutes les côtes avalées les jours précédents.
A Saint-Laurent-les-Eglises, je rejoins la vallée du Taurion. C'est très joli car il y a une retenue d'eau et des bateaux. Cela ressemble fortement à la vallée de la Creuse près de l'endroit où vivent mes parents. En remontant de l'autre côté, je me range sur le bas-côté pour laisser passer un poids lourd qui peine dans la montée. Le chauffeur me remercie d'un coup de klaxon et de warning.
Le reste du chemin est plus facile. Il y a davantage de zones plates, même s'il reste quelques côtes. Je passe à Saint-Sulpice Laurière, un endroit dont j'ai souvent entendu le nom quand je prenais le train entre Bordeaux et Lyon pendant mes études. Après un petit casse-croûte, j'arrive à La-Souterraine. Je suis en terrain connu. J'ai parcouru la région en vélo et à pied pendant ma jeunesse lorsqu'on venait en vacances chez ma grand-mère. Le reste du parcours se fait facilement. Il y a encore quelques montées, mais je sens que j'arrive au but et le moral est bon.
Peu à peu le ciel se couvre et, même s'il fait encore chaud, la température baisse. J'arrive en fin d'après-midi avant les premières gouttes de pluie. Compte tenu de la dégradation du temps, je ne ferai pas le trajet de retour. Martine me rejoint le lendemain en voiture et nous rentrerons ensemble.
Le parcours du jour est de 80 km soit un total de 382 km. En quatre jours et compte tenu du relief, c'est beaucoup. Finalement, je pense qu'il faudrait prendre plus de temps pour mieux profiter du voyage.
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