Haute-Loire - 8/2015
Mercredi 26 août 2015
Le parcours
Voir le parcours sur OpenRunner
Le récit
Patrick, Caline et Pierre-Albert nous ont quitté hier soir. Jean-Paul et Françoise sont arrivés ce matin. Martine, Catherine, Colette et Jacquotte ont décidé de ne pas rouler aujourd'hui. Finalement, nous sommes six au départ ce matin : Françoise à vélo droit, Jean-Paul en deux roues couché Bachetta, Philippe, Daniel, Jacky et moi en trike. Nous partons bien couverts car l'air est plutôt frais. Juste avant le pont sur le Cholet, nous prenons une petite route à droite qui, rapidement, se transforme en chemin qui monte dans la forêt. Le soleil chauffe et, dès la sortie de la futaie, nous nous découvrons. Nous retrouvons le bitume un peu plus loin. Nous faisons une incursion en Ardèche pour quelques minutes. Nous croisons un agriculteur en tracteur qui nous salue, intrigué par nos montures. Après une petite descente et une belle montée, nous rejoignons la D226 qui devient la D182 lorsque nous repassons en Haute-Loire. La route est une belle et longue descente jusqu'à Tence. Un groupe de vélos droits nous dépasse et il n'en faut pas moins pour exciter notre convoitise. Nous entamons une course effrénée pour rejoindre puis dépasser nos concurrents. J'en profite pour faire des photos devant leur regard ébahi de me voir piloter d'une seule main sur cette route en forte pente et pleine de virages. Je reste prudent malgré tout et finis par ranger l'appareil photo pour me concentrer sur le pilotage. Un peu avant Tence, ils s'arrêtent pour attendre le reste de leur groupe descendu plus calmement. Nous aussi nous nous arrêtons à l'entrée de la ville pour attendre Françoise qui est descendue prudemment.
Une fois tous regroupés, nous traversons la ville pour nous arrêter au bar. Pendant que nous passons commande, Jean-Paul utilise ma pompe pour regonfler la roue arrière du vélo de Françoise. Au moment où il désaccouple la pompe, le pneu se dégonfle brusquement. Le bout de la valve a l'air de bouger anormalement. C'est peut-être ça qui a conduit à la perte d'air constatée par Françoise et ça s'est aggravé lorsqu'il a gonflé. Nous mettons le vélo sur le dos et démontons la roue. Jean-Paul fait un nouvel essai de gonflage avec le même résultat. Heureusement Françoise a une chambre de rechange car c'est une taille de 650, peu commune et assez difficile à trouver. Finalement, le temps qu'on prenne le café, Jean-Paul a changé la chambre et remonté la roue. Nous pouvons repartir sans problème. Nous quittons Tence en traversant le Lignon puis en suivant la route d'Issingeaux. Ca monte doucement puis un peu plus, mais le paysage est très boisé avec quelques prairies où paissent les vaches. Après être redescendus pour passer le Mousse, nous remontons un peu pour tourner à droite en direction du barrage de Lavalette. C'est une belle descente que nous interrompons dès que nous surplombons le lac. Un arrêt photo s'impose.
Nous repartons pour passer sur le barrage. Un feu régule la circulation des voitures car la voie est unique. Par contre, il y a une belle piste cyclable surélevée par rapport à la route et une voie piétonne de l'autre côté. Nous nous arrêtons sur le barrage pour faire quelques photos, puis nous continuons jusqu'à l'aire de loisirs quelque peu envahie par les groupes d'enfants encadrés par des adultes. Nous réservons tout de suite une table parmi celles restées disponibles. Les femmes ne sont pas arrivées et nous devons attendre notre pique-nique. Quelques-uns tentent d'aller prendre l'apéro au buffet de la plage, mais la réponse est négative. Pas de boisson sans repas. Finalement, la voiture de Jacquotte arrive et nous nous installons au soleil car le vent est assez frais à l'ombre. Pour se faire pardonner leur retard, elles ont amené un superbe gâteau. Vu la température de l'eau, plutôt fraîche compte tenu de la météo des jours précédents, personne n'est tenté par un plongeon. Après un peu de farniente, nous décidons de reprendre la route. Martine fait une belle photo de notre groupe au départ, puis nous reprenons la route du barrage. Nous remontons sans difficultés jusqu'à la route d'Issingeaux que nous traversons pour prendre la route qui mène à Saint-Jeures.
La pente devient un peu plus raide et le soleil qui tape fort n'arrange pas les choses. A la hauteur de Pelinac, nous faisons une petite pause à l'ombre. Nous reprenons bientôt la route qui continue à monter, mais un peu moins fort, jusqu'à Saint-Jeures où nous nous arrêtons sous les arbres devant le terrain de boules. Nous traversons le village puis nous prenons la route du Mazet-Saint-Voy. Nous traversons Freycenet, puis nous prenons la D500 à gauche sur cinq cent mètres environ avant de prendre à droite une petite route qui mène au Chambon-sur-Lignon. Ce parcours très joli est une belle descente boisée jusqu'au ruisseau de la Ligne. Suit une petite remontée jusqu'au Chambon-sur-Lignon où nous retrouvons la route principale. Nous décidons de faire une halte sur la place où notre arrivée est remarquée. Après plusieurs tergiversations, nous optons pour une pause glace et boissons rafraîchissantes au bar du coin. Il fait bien chaud et nous apprécions. Les cinq kilomètres de la route de retour se font sans problème et nous passons une soirée bien agréable en compagnie de nos amis. A l'arrivée, mon compteur affichait un peu plus de 52 km.
Jeudi 27 août 2015
Le parcours
Voir le parcours sur OpenRunner
Le récit
Ce matin, nous avons pris les voitures, où les vélos avaient été chargés hier soir, pour rejoindre Coubon, juste au sud du Puy-en-Velay. Daniel et Colette nous ont quitté ce matin pour rejoindre Digne en trike, via les gorges de l'Ardèche. Un voyage de plusieurs jours. Nous sommes huit au départ du parking de la gare de Coubon : Françoise et Reine, qui nous a rejoints ce matin, à vélo droit, Jean-Paul à vélo couché, et Philippe, Jacquotte, Catherine, Martine et moi en trike. Nous prenons la voie verte qui suit l'itinéraire de l'ancienne voie ferrée. Le revêtement de la voie verte n'est pas bitumé mais est assez roulant. Le tracé, en montée continue, emprunte une série de tunnels dont les premiers sont les plus longs et en courbe, de telle sorte qu'on ne voit pas la sortie depuis l'entrée. Heureusement, l'éclairage est correct et nous avons de l'éclairage sur la plupart des vélos. A un peu plus d'un kilomètre et demi du départ, nous entrons dans le premier tunnel qui fait plus d'un kilomètre de long. Nous y croisons quelques vélos. A la sortie, nous avons une belle vue sur la ville du Puy-en-Velay surmontée de la statue de Notre-Dame de France, construite entre 1856 et 1860, à partir de canons capturés lors du siège de Sébastopol. C'est l'occasion de notre première pause photo. A peine un kilomètre après la sortie du premier tunnel, nous entrons dans le second, tout aussi long. Nous faisons une nouvelle pause juste à la sortie. De là, on a une belle vue sur un paysage de montagnes et le village de Coubon d'où nous sommes partis, situé sur une courbe de la Loire. Juste un peu plus loin, nous entrons dans le troisième tunnel, en courbe aussi, mais un peu plus court que les deux premiers. Après un petit parcours entre les arbres et les falaises, nous traversons le quatrième tunnel, puis un peu plus loin, le cinquième au tracé tout droit dont on voit la sortie depuis l'entrée.
Juste à la sortie du dernier tunnel, un viaduc nous fait passer la vallée encaissée de la Gagne, un affluent de la Loire. Nous faisons une pause photo pour immortaliser le paysage. Peu après, nous arrivons à Solignac-sur-Loire. Après le village, le revêtement du sol change. Nous passons du blanc-ocre au gris bleuté. Il y a davantage de gravillons et c'est un peu meuble. Ce n'est pas trop agréable pour les vélos deux roues à pneus étroits. Le centre de la piste est envahi d'herbe ce qui solidifie un peu le revêtement. Ca grimpe toujours de façon régulière. De plus, le vent est très fort, en face, ce qui n'arrange rien. Nous avançons lentement. Nous cherchons un coin abrité du vent pour pique-niquer. Finalement, nous nous arrêtons au bord de la piste dans une courbe où les arbres et le relief nous abritent un peu. L'herbe y est bien accueillante et on a aussi une jolie vue sur les montagnes à l'est. Après déjeuner, nous repartons, face au vent. La progression est pénible dans le revêtement meuble. Au niveau de la Garde d'Aunac, nous passons dans une zone boisée plus abritée du vent mais où les petites pommes de pin ne rendent pas la progression plus facile. Nous passons devant les grottes de la Garde d'Aunac. Une passerelle en bois a été récemment aménagée pour passer au-dessus de la route qu'il fallait autrefois traverser. Plus on monte et plus la vue se dégage. Bientôt, nous ne roulons plus dans les creux qui nous protégeaient un peu du vent de temps en temps. Par contre, on a une belle vue sur les montagnes. Après Aunac, la voie verte longe la N88 et le revêtement change encore une fois de couleur. Nous passons du gris bleuté au rouge. C'est la Pouzzolane, une roche naturelle composée de scories basaltiques. Ces petits gravillons ne sont guère plus roulants que les précédents. Finalement, nous passons sous la N88, puis nous arrivons à Costaros où nous retrouvons le bitume.
Nous nous arrêtons sur la place du village, devant la fontaine, pour une pause au bar. C'est un bar très ancien, les murs couverts d'une tapisserie très kitsch qui doit demander un entretien régulier. Malgré son âge, la tapisserie est en parfait état de conservation. La patronne très sympathique nous propose spontanément de remplir nos gourdes d'eau fraîche. Après nous être reposés un peu, nous reprenons la route en direction du Bouchet-Saint-Nicolas puis, à droite celle du lac du Bouchet où nous arrivons bientôt. C'est un lac tout rond qui remplit un ancien cratère entouré de pentes boisées. Cet endroit est très touristique et il y a un peu de monde. Nous descendons jusqu'au bord de l'eau, près du restaurant, sous l'oeil intéressé des touristes. Avec Jacquotte et Martine, nous restons garder les vélos pendant que les autres font le tour du lac à pied. Le vent est encore sensible, même au fond du cratère. Quand ils reviennent, nous regrimpons la côte pour reprendre la route du Bouchet-Saint-Nicolas où nous rejoignons le gîte d'étape de la Retirade où nous allons passer la nuit. Nous avons parcouru moins de 32 km aujourd'hui, mais quasiment tout était en montée sur un revêtement peu roulant. La patronne du gîte nous propose de ranger nos vélos dans son garage situé à un bon kilomètre de l'autre côté du village. Après avoir déchargé nos affaires et les avoir monté dans les chambres, nous partons en expédition, guidés en voiture par l'employée du gîte, puis de retour à pied pour ceux qui n'ont pas pu prendre place dans la voiture. Nous partageons le repas et la soirée avec des randonneurs à pied qui font le chemin de Stevenson. Une guitare accrochée au mur, à disposition des randonneurs, fournira le fond musical.