Cajarc (46) - 7/2020
Lundi 13 juillet 2020
Le parcours
Voir le parcours sur Edp-Parcours
Le récit
Hier après-midi, nous avons rejoint Annie et Pascal au camping du Terriol à Cajarc. En fin de soirée, nous avons fait un petit tour à pied au village où nous avons visité les petites rues, notamment la rue de la Pompe, qui démarre sous un escalier depuis la place de l'église. Ce matin, il fait plutôt frais, mais le temps s'annonce chaud. Nous passons le pont sur le Lot puis à Salvagnac-Cajarc, nous prenons à droite une petite route qui monte doucement. Nous faisons une pause photo au-dessus du confluent entre le Lot et le ruisseau de Soubeyre. La route qui montait lentement le long du ruisseau devient plus pentue alors que nous quittons la vallée pour monter sur le Causse. Nous faisons une pause dans la montée pour alléger la tenue et grignoter un peu. Un peu plus loin, nous nous arrêtons à la fontaine du Bournac. Le bassin est recouvert d'un superbe toit de lauzes. La suite du parcours sur le Causse est facile avec peu de relief. A Marin nous discutons quelques minutes avec un cycliste qui connaît bien le coin et nous recommande des restaurants à Cajarc. Un peu plus loin, nous rejoignons la D24. Il y a un peu plus de circulation, mais c'est quand même calme. Dans la descente sur Villefranche-de-Rouergue, nous nous arrêtons à Toulonjac pour faire quelques photos du château et de l'église. Le porche de cette dernière est condamné en raison du risque de chute des pierres de la voûte. Cela ne nous empêche pas d'admirer cette belle architecture. Nous repartons et rejoignons Villefranche-de-Rouergue.
Nous traversons la place de la cathédrale pour ranger nos trikes devant le porche sous l'oeil intrigué des touristes. Classée monument historique dans son ensemble et entourée d'arcades que surmontent des demeures de style gothique flamboyant ou renaissance, c'est une des plus belles places de France. Il est à peine plus de 11h00 et c'est trop tôt pour qu'on puisse profiter du spectacle des jets d'eau colorés par les lumières qui a lieu tous les jours à midi. Ils dansent au rythme des 48 cloches du carillon. Finalement, nous repartons après une visite de la cathédrale et quelques photos. Il est aussi trop tôt pour le casse-croûte prévu à l'aire de jeux de la Tyrolienne, alors nous continuons le parcours. Nous passons près du camping, puis nous montons à droite pour quitter la vallée de l'Aveyron. Le parcours est joli avec des montées et des descentes dans une campagne verdoyante. A Lompla, un vélo droit géant nous incite à faire une pause photo. Peinte en jaune, cette superbe réalisation, sans doute l'oeuvre d'un soudeur local, et qui fait plus de 2 m de haut, est parfaitement proportionnée. Elle est réalisée avec des éléments agricoles récupérés. Nous profitons de la pause pour nous rafraîchir à l'ombre car le ciel est sans nuage et la température commence à grimper. Finalement, nous arrivons à l'abbaye de Loc-Dieu dont nous longeons les murs d'enceinte jusqu'au champ juste après où nous nous installons pour déjeuner.
Le reste du parcours sur le Causse est plus facile. Nous traversons Martiel sur une route plus fréquentée, mais nous reprenons une petite route juste après. Un peu plus loin, nous laissons les trikes au bord de la route pour rejoindre par un petit chemin le dolmen du Bois de Galtier. Sur le trajet, un panneau indique le bassin du même nom, juste un rocher au sol creusé en cuvette dont on ignore l'usage d'autrefois. Le dolmen est imposant et un panneau avertit qu'il ne repose que sur un seul point support, avec un risque de basculement. Après les photos, nous retrouvons nos fidèles montures et nous reprenons la route de Cajarc. Au bout du Causse, une belle descente nous ramène au fond de la vallée du Lot après une photo en passant du château de Salvagnac-Cajarc. Il est à peine 15h00 et nous décidons de nous arrêter au bar situé près du pont de Cajarc pour un rafraîchissement bien mérité, après avoir traversé une jolie petite ruelle étroite. Nous avons parcouru un peu plus de 60 km aujourd'hui, pour un dénivelé de 768 m. C'est sous l'oeil intéressé des touristes que nous rejoignons le camping qui est bien rempli par les estivants venus profiter du week-end à rallonge du 14 juillet. Ce soir, nous profitons du feu d'artifice tiré depuis le pont sur le Lot.
Mardi 14 juillet 2020
Le parcours
Voir le parcours sur Edp-Parcours
Le récit
Dans la fraîche matinée, nous attaquons la montée sur le Causse pour passer de la vallée du Lot à celle du Célé. Il y a quelques voitures sur cette route qui mène à Marcilhac-sur-Célé, mais comme nous sommes le 14 juillet, il n'y a pas de camions. En haut de la première montée, nous faisons une pause. Le ciel est partiellement nuageux, mais la température monte. Le parcours sur le Causse est facile et nous tenons un bon rythme. Finalement, nous attaquons la descente dans la vallée du Célé. Le village de Marcilhac-sur-Célé apparaît bientôt, niché dans la verdure. Nous faisons une pause photo alors que Pascal a filé devant. La descente, à l'ombre, est plutôt fraîche, mais la température va monter avec le soleil. Nous poursuivons jusqu'au pont pour traverser la rivière et entrer dans le village. Nous nous arrêtons au parking à vélos de l'ancienne abbaye. La visite des ruines est l'incontournable du coin. Les restes montrent une architecture superbe qui mérite qu'on prenne le temps de visiter. L'église attenante aux ruines est encore en service. Derrière, un petit passage mène au sentier qui longe le Célé et rejoint le moulin qui fabrique la farine utilisée par la boulangerie locale. Annie et Pascal, qui ne connaissaient pas le lieu, apprécient la visite entre deux périodes à pédaler. Finalement, nous reprenons la route après une petite discussion avec la dame qui tient l'office de tourisme, juste à côté.
Nous remontons la vallée du Célé jusqu'à St-Sulpice, puis nous montons dans le village par une rue qui grimpe très fort. Le ton est donné. Cette montée sur le Causse de Gramat sera bien raide. Nous nous arrêtons en haut du village pour profiter de la vue sur la vallée, puis nous continuons la route qui monte en lacets avec une forte pente. La température monte et on a bien chaud. Une fois sur le Causse, le relief s'aplanit et c'est plus facile. Nous rejoignons la route qui joint Cahors à Figeac pour la suivre un peu avant de bifurquer à gauche, avant Grèzes, pour rejoindre Livernon. Nous faisons une pause en arrivant pour faire des photos du château de Sol d'Izac. Nous prenons ensuite à gauche sans entrer dans le bourg pour rejoindre un peu plus loin la route qui mène au dolmen de la Pierre Martine. Nous nous installons sur l'espace qui sert de parking, à l'ombre des arbres, pour le casse-croûte. Après déjeuner, nous allons à pied voir le dolmen. C'est une pierre imposante dont les supports ont été refaits. Une légende est attachée à ce dolmen, qui prétend que les diables des environs s'y réunissaient les soirs de pleine lune. Après avoir aussi profité de la belle vue sur le Causse depuis le sommet où se trouve la pierre, nous rejoignons nos vélos pour reprendre la route de Livernon.
Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés, puis nous prenons à gauche vers Grèzes. Nous passons ce village et après un joli parcours sur le Causse, une descente vertigineuse nous amène à Brengues, dans la vallée du Célé. Nous traversons le village et la rivière pour remonter de l'autre côté. Un peu plus loin, après une petite erreur, nous revenons sur nos pas pour prendre à droite une petite route ombragée qui grimpe franchement sur le Causse. La température est bien montée et on apprécie les passages plus frais. Après une rude montée, nous nous arrêtons au-dessus de St-Prègne pour nous rafraîchir un peu. La suite monte encore mais un peu moins fort. Finalement, nous arrivons à Mas-de-Pégouriès où des jolies constructions cylindriques en pierres surmontées d'un toit de lauzes justifient une pause photo. Nous repartons pour une nouvelle pause photo près du moulin à vent de Pech Granat. De là, on a une belle vue sur la vallée du Lot. Nous terminons par une belle descente avec un arrêt sous le Roc de Conte pour une photo de Cajarc et de la vallée, puis nous rejoignons le camping après 62 km et 987 m de dénivelé. Les pentes de ce jour, surtout après la vallée du Célé, ont été bien raides.