Itinérance AFV n°10 - 06/2021
Lundi 21 juin 2021
Le parcours
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Le récit
Il a plu cette nuit, mais ce matin le soleil pointe son nez entre les nuages encore fort nombreux. Nous avons donné une demi-heure de marge à Marie-Jo et Christian. Il ont la côte à 12 % à monter avant de nous rejoindre. A 8h30 ils arrivent pour le briefing à l'entrée du camping. Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons pour alléger la tenue. Le trike de Marie-Jo a des soucis de connectique. Serge et Christian finissent par trouver la solution, la bombe spéciale contacts, et nous pouvons repartir. Un peu plus loin, nous traversons la route de Clermont-Ferrand. Nous traversons Bagnols puis nous nous arrêtons un peu avant la Tour-d'Auvergne à la cascade du Pont de la Pierre sur la Gagne. Elle est près de la route mais un peu cachée derrière les arbres et le terrain est privé et clôturé. Dommage pour les photos, nous nous contenterons de la pancarte. Nous continuons jusqu'à la Tour-d'Auvergne où nous rejoignons Anna qui nous attend près du lac. Nous grimpons dans le village où Serge découvre un vélo de course peint, caché dans un recoin. Après quelques courses, nous reprenons la route qui traverse la village et file au nord-est. Ca continue à monter et nous dépassons les 1000 m d'altitude. Au fond, devant nous, les Monts Dore et le Puy de Sancy flirtent avec les nuages.
A la Stèle, station de ski dans la forêt, nous faisons halte pour déjeuner. Il y a quelques bâtisses en bois et un restaurant. La brume s'élève de la route un peu chauffée par le soleil. Nous trouvons un endroit dégagé où nous pouvons déjeuner en profitant de la chaleur toute relative. Nous sommes à plus de 1200 m et l'humidité de la forêt est très présente. Après déjeuner, nous reprenons la route qui descend dans un air bien froid. Suit une montée bien raide après le ruisseau du Pont de Vendeix. Nous faisons une pause en montant. On a une belle vue sur les Monts Dore et le Puy de Sancy sous un ciel bleu ponctué de nuages blanc, avec le Puy Gros un peu plus à gauche. Nous nous arrêtons une nouvelle fois en haut, au carrefour du chemin de Chamablanc. A gauche, dans le champ, il y a une belle croix en pierre sculptée. La prairie est couverte de fleurs. Nous arrivons bientôt au Mont Dore où nous nous arrêtons devant la chapelle. Nos vélos attirent les passants qui nous interrogent. Je garde les vélos pendant que les autres vont au café. La Dordogne, qui traverse le village, n'est ici rien de plus qu'un petit torrent de montagne, issu de la Dore et de la Dogne qui descendent du flanc nord du Puy de Sancy.
Nous reprenons la route pour quitter la ville. Ceux qui sont devant filent tout droit sans faire attention alors qu'il faut tourner à gauche pour prendre la petite route qui monte au col de la Croix St-Robert. Après une petite alerte, tout rentre dans l'ordre et nous attaquons une longue et difficile montée. La pente est à plus de 8 % sur près de 5 km. Après avoir quitté la forêt, le spectacle est grandiose. Les Monts Dore, parsemés de quelques névés sous le ciel bleu et nuageux, surveille les prairies d'un vert tendre où les vaches paissent entre les fleurs. Ici le temps s'arrête. Des pancartes, à l'attention des cyclistes, indiquent régulièrement la distance restante et la pente correspondante. Finalement, nous nous retrouvons au col de la Croix St-Robert (1451 m) où nous retrouvons Anna qui est montée en trike par l'autre côté, après avoir laissé son véhicule au camping où nous arriverons ce soir. Après quelques photos du paysage, de la pancarte, des amis, et des moutons qui paissent indifférents à l'agitation des touristes, nous entamons une belle descente jusqu'au camping de Serrette, au-dessus de Chambon-sur-Lac. Marie-Jo et Christian descendent un peu plus loin pour rejoindre leur hôtel au bord du lac. Nous avons parcouru un peu moins de 50 km pour 1100 m de dénivelé. Si nous avons pu monter les tentes au sec, la pluie nous a chassé à l'abri au moment du dîner. Pas besoin de berceuse ce soir, l'effort des deux jours aura raison de toutes les insomnies.
Mardi 22 juin 2021
Le parcours
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Le récit
Ce matin, il y a un peu de soleil, mais à plus de 1000 m d'altitude, il fait bien frais. Je laisse un peu de mon chargement dans la voiture d'Anna afin d'économiser ma batterie. Nous quittons le camping pour une descente bien glacée jusqu'au lac Chambon. Arrivés en bas, on se réchauffe un peu. Nous longeons le bord du lac pour retrouver Marie-Jo et Christian qui nous attendent devant leur hôtel. Après quelques photos, nous repartons en direction de Murol. Un chantier est en cours au niveau du rond-point à l'entrée de Murol. Ils refont le revêtement de la route. Nous devons passer sur le trottoir pour prendre la route de Besse-en-Chandesse. Nous nous arrêtons un peu plus loin à l'épicerie pour faire les courses. Derrière, sur la colline, le château fort domine le village. Le trike de Christian a des soucis de connectique. Nous envisageons de transférer son chargement dans la voiture d'Anna. Finalement, il réussit à faire fonctionner le système et nous repartons sur la route qui grimpe bien raide. Arrivés au niveau de l'aire de repos, nous nous arrêtons pour alléger les tenues car la montée chauffe bien. Le défaut de connectique du trike de Christian est réapparu. Les experts se penchent sur le problème et Serge trouve la solution en pulvérisant son produit spécial contacts électriques. Nous repartons pour achever la montée.
Nous nous arrêtons à Besse-en-Chandesse où Anna nous rejoint en voiture alors que les passants examinent notre étrange équipage. Nous repartons pour un petit tour dans la ville s'achevant par le passage sous le beffroi. Après le village, nous attaquons une belle montée d'au moins 4 km. Nous faisons une pause en haut pour récupérer et pour faire des photos du paysage qui se dévoile avec l'altitude. Lorsque nous repartons, l'orage arrive face à nous. Un peu plus loin, dans la forêt, la pluie commence à tomber. Passé la station de ski du Puy de Pertuzat, ça s'aggrave et l'orage gronde. Heureusement, ça ne dure pas et bientôt la pluie s'arrête, l'orage allant sévir un peu plus loin derrière nous. Nous rejoignons la route principale, puis au rond-point suivant, nous prenons à gauche la petite route qui monte au lac Pavin. Il y a pas mal de touristes. Nous rejoignons le lac entouré de montagnes boisées. Il y a pas mal de marcheurs et nous sommes acclamés par une bande de gamins assis sur la murette qui borde la route. Comme il est juste midi, nous décidons de déjeuner là, d'autant que le restaurant local pourra fournir le café après le repas. Les gamins prennent le car et nous sommes assaillis de questions par les promeneurs.
Après le café, nous repartons pour rejoindre la route d'Egliseneuve-d'Entraigues. Une pancarte indique, qu'en raison de travaux sur un pont certaines des destinations ne sont pas accessibles. Je crains qu'il nous faille modifier notre trajet. Nous avançons malgré tout sur cette route facile où nous roulons vite. 5 km plus loin, le verdict se confirme. La route que nous devons prendre est barrée car le pont sur le ruisseau de Clamouze est en réfection. La seule solution est de continuer tout droit vers Egliseneuve-d'Entraigues. Nous ne verrons pas le lac Chauvet, mais le point positif c'est que le nouveau trajet, le long du ruisseau de Clamouze, est plus court et tout en descente avec un revêtement parfaitement lisse et des virages larges. Un vrai plaisir. Nous faisons une pause à l'aire de repos de Bois Noir, après Cisternes, puis nous reprenons notre folle descente. Le peloton s'étire, puis nous nous regroupons à l'entrée d'Egliseneuve-d'Entraigues. En traversant le village, nous retrouvons le parcours initial. Un peu après, nous passons dans le Cantal. La suite jusqu'à Condat est facile, descendant la vallée de la Grande Rhue. Nous rejoignons le camping de la Borie Basse à Condat où Anna est déjà installée. Marie-Jo et Christian ont réservé un mobile-home au camping où ils nous accueillent pour la nuit, Martine et moi. Nous avons parcouru 46 km pour 582 m de dénivelé, un fort contraste avec les jours précédents. Après le montage des tentes nous profitons du soleil avant qu'un orage survienne.