Matignon (22) - 5/2013
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Samedi 11 mai 2013
Pléboulle - Fort de La Latte - Cap Fréhel - Pléhérel - Fréhel - Montbran - Pléboulle
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Ce matin, le ciel est tout bleu. Nous prenons notre temps car le début du parcours passe par Pléboulle et nous attendons que le reste de la troupe, parti de Matignon, nous rejoigne. Les vélomobiles, comme d'habitude, arrivent en premier, suivis par les autres en trike ou sur deux roues. Nous envahissons le carrefour du village. Finalement, Joël donne le signal du départ et nous prenons la voie verte qui monte vers le nord. Nous rejoignons le port de Pléboulle, en bas de la baie de la Fresnaye. Nous passons le pont sur le Frémur (fleuve différent de celui du 1er jour) pour longer la côte inondée de soleil. La mer à marée haute offre au paysage un bleu profond contrastant avec celui plus clair du ciel sans nuage.
A la pointe du Muret, nous nous découvrons un peu avant d'attaquer la côte qui nous mène sur le plateau. Nous suivons la côte d'en haut, sur une route un peu fréquentée par les touristes. Finalement, nous arrivons au parking du Fort de La Latte. Nous ne sommes pas seuls, le coin est très prisé et on est en période de vacances scolaires. Pendant que certains restent près de nos montures, nous prenons le sentier qui descend jusqu'au fort, au bord de l'eau. Les nuages ont envahi le ciel et notre beau bleu du matin a disparu. Après quelques photos, une petite collation et beaucoup de discussions, nous reprenons la route en direction du Cap Fréhel. Nous sommes sur le circuit des touristes et les véhicules à moteur sont nombreux. Au cap, nous nous arrêtons près du phare balayé par le vent glacé. Certains courageux vont à pied jusqu'à la pointe. D'autres, comme moi, hésitant à se refroidir, reprennent vite la route après quelques photos.
Après le cap, nous empruntons une route en travaux. C'est samedi et il n'y a personne et nous avons la bande de bitume pour nous tous seuls. La route ondule dans les dunes, dominant la mer. Sans le vent glacial en face et les quelques gouttes de pluie qui n'ont pas eu le temps de nous mouiller, nous aurions apprécié davantage ce parcours sublime. Au bout de la route en travaux, juste avant La-Ville-Men, nous retrouvons la civilisation et ses automobiles. En arrivant à Pléhérel la route fait une boucle face au cap Fréhel et à la côte que nous venons de longer. Le paysage est sublime. Pour tout arranger, un grand trou dans les nuages nous offre un beau ciel bleu qui agrémente le tableau.
Nous nous arrêtons pour la pause méridienne face à la Pointe aux Chèvres. Joël tente une photo de groupe face au paysage splendide. Le vent est assez fort et bien frais. Nous nous abritons derrière le talus de la route. Certains ont le courage de descendre jusqu'à la plage qui doit être bien abritée, vue son orientation, mais c'est au prix d'une remontée fort difficile après car la pente est très raide. Au moment de repartir, le ciel se couvre et un grain nous arrose copieusement. Nous nous abritons un peu en attendant que ça se calme. Ensuite le groupe se sépare, les plus vaillants continuant le long de la côte. Nous reprenons la route de retour jusqu'à Pléboulle, en suivant le fléchage du parcours le plus court, puis en coupant tout droit de Montbran à Pléboulle où nous arrivons en début d'après-midi. Nous avons parcouru 33 km aujourd'hui. En fin d'après-midi, Jean-Michel me propose de retourner au Cap Fréhel en voiture pour faire quelques photos. Nous arrivons ensuite à la salle de Matignon où la chorale locale fait l'animation. Le kig ha farz régale nos estomacs affamés et l'ambiance est toujours aussi animée.
Lundi 13 mai 2013
Castets-en-Dorthe - Lamagistère - Saint-Loup
Dimanche 12 mai, nous avons fait la route en voiture, les vélos dans la remorque, pour rejoindre le domicile de Marie-Laure et Guy, à Belin-Béliet. Nous avons fait étape chez la fille de Marie-Laure près de Rennes où nous avons pu voir vers 14h00 les premières images du tournage de France 2 à Matignon. La plus grande partie du reportage est passée le soir au journal de 20h00 et nous avons pu le visionner sur internet après notre arrivée.
Le lendemain matin, Guy m'a accompagné en voiture jusqu'à Castets-en-Dorthe, au début de la piste du canal. J'ai terminé ma route jusqu'à la maison en tricycle en tirant la remorque contenant mes bagages. Martine est venue à ma rencontre avec son trike. Nous nous sommes retrouvés à Lafox, juste au moment où mon compteur affichait 100 km. Deux anecdotes ont ponctué ce parcours sans histoire par ailleurs :
Au Mas d'Agenais, j'entends quelque chose frotter dans un virage. Je regarde et je ne vois rien. Au cahot suivant, ça recommence. Je regarde de plus près : l'attache rapide de la roue arrière était débloquée et la roue touchait le garde-boue dès que ça tournait un peu. La remorque ballottait un peu, mal tenue par l'attache mal serrée. Une fois tout remis en place, ça a marché jusqu'à la maison.
A Damazan, j'arrive à 12h30 tapantes devant l'épicerie. Le patron s'approche de la porte, ferme un battant, le verrouille à clé, se met devant la porte restant ouverte, pour bien montrer qu'on ne peut pas entrer, attend que les derniers clients soient sortis puis verrouille l'autre porte et éteint la lumière. Tout ça en me regardant bien en face l'air de dire « pas question de te servir ». Le comble de l'histoire c'est que sur l'auvent en toile du magasin il est écrit : « mon épicier est un type formidable ». Je n'en ai pas cru mes yeux ! Enfin, heureusement que j'avais encore de quoi manger pour midi, mais j'aurais bien aimé compléter ça par quelques gâteaux et du chocolat pour la route. De toute façon, Martine avait apporté plus que nécessaire pour me remplir l'estomac...
Finalement, j'avais parcouru 119 km à la fin de la journée, à une moyenne de plus de 17 km/h. Le total de la distance parcourue depuis le départ du voyage, à Arès le 1er mai, se monte à près de 950 km. Une belle aventure...
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