Montricoux (82) - 5/2013
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Samedi 18 mai 2013
Montricoux - Saint-Antonin-Noble-Val - Monticoux
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Martine, Amandine et moi sommes arrivés hier après-midi au camping de Montricoux. Les Nantais Marie-Lise, Christian (cricri), Maryse et Roberto (mar&rob) avaient déjà investi leur mobile-home depuis la veille. Après l'arrivée de Didier P. (Didier33), d'Isabelle et Christophe (bubu), nous nous sommes tous retrouvés pour l'apéritif de bienvenue sous notre tente où nous avons rapidement été rejoints par Philippe (trikie), Hervé (RV33) et Luc (biroulet), tout juste arrivés de Bordeaux.
Il a plu un petit peu pendant la nuit, mais ce matin, bien que le ciel soit gris, la pluie ne menace pas. Didier A. (Didier31) arrive de Toulouse alors que nous nous préparons. Nous nous retrouvons à l'entrée du camping pour le traditionnel briefing. Nous y sommes rejoints par André (rouband46), venu du Lot, et par Valentin (Valcator) qui arrive de Toulouse en vélomobile. Après les explications d'usage sur les particularités du parcours, nous quittons le camping pour une brève étape à la boulangerie de Montricoux. Nous sommes 15 : Isabelle et Christophe en tandem mixte Pino, Hervé en Scorpion FX, Didier P. en Catrike Trail, André en Scorpion motorisé, Maryse en vélo droit, Roberto en Toxy, Didier A. en Agenda, Christian en Toxy CR, Marie-Lise en trike Azub, Luc en Cruzbike Quest, Amandine en vélo droit, Valentin en vélomobile Waw, Martine et moi en Gekko FX. Philippe, notre doyen qui roule en Scorpion FX, a décidé, pour se ménager, de ne faire qu'une partie du parcours et s'est avancé en voiture. Marie-Laure (aime-aile 33) et Guy (DoGuyDor) ont prévu de nous retrouver seulement ce soir et Jean-Louis (fouyt) et Astrid manquent à l'appel ce matin. Ils nous rejoindront à Saint-Antonin-Noble-Val. Nous prenons la route vers le nord-est. Ca monte et, à froid c'est un peu dur, mais nous en verrons d'autres d'ici la fin du séjour.
Après quelques kilomètres, nous trouvons un troupeau d'ânes dans le pré jouxtant la route. Très curieux, ils viennent vers nous à notre approche. De l'autre côté, il y en a d'autres, dont deux mères avec chacune un petit. Les appareils photos crépitent. Juste après, nous prenons à droite une petite route dans la forêt, peu fréquentée, au revêtement un peu rugueux, et qui continue à monter. Arrivés en haut, nous faisons une pause. Deux chevaux, en nous voyant, disparaissent dans leur abri au milieu du pré. Il tombe quelques gouttes, mais ça ne durera pas. Sur le bas-côté, Amandine déniche des orchidées. Ces fleurs sont protégées et la cueillette en est interdite. Nous repartons dans la descente qui nous mène après quelques virages jusqu'au ruisseau de Cabeau. Ensuite, il faut remonter et notre peloton s'étire. Nous nous regroupons en haut pour continuer de concert. Cette petite route dans la forêt est un régal. En plus, ce tronçon sur le plateau n'est pas fatigant.
Au carrefour de la D33, nous prenons à droite en direction de Penne et de l'Aveyron. Après quelques ondulations qui sollicitent les jambes, nous nous approchons de la vallée de l'Aveyron puis nous entamons une descente fulgurante. En cours de route, nous avons une belle vue sur le village de Penne et son château perché sur son piton rocheux, au-dessus de l'Aveyron. Le temps de faire quelques photos, je descends bon dernier et je retrouve le groupe qui m'attend au départ de la route de Cazals, près de la voiture de Philippe que nous retrouverons plus tard. Nous repartons, tournant le dos à Penne et son château, sur la petite route qui longe l'Aveyron sur la rive droite. Le relief est plat et nous passons sous les falaises. Une première côte, au niveau de Couyrac, annonce la couleur : 12 %. Nous nous regroupons en haut pour récupérer, nous dévêtir un peu et admirer le paysage. La route domine l'Aveyron et nous avons une belle vue sur les rochers de Biouzac, de l'autre côté de la rivière. Une seconde montée du même acabit nous attend avant de redescendre sur Cazals. Nous traversons ce joli village blotti au fond de la vallée sans rencontrer grand monde. A la sortie, nous entamons la côte reconnue des clubs cyclistes des environs comme une des plus difficiles. Elle affiche 15 %. Tout le monde souffre, mais personne ne se plaint. Chacun monte à son rythme et nous nous retrouvons en haut, au carrefour de la route de Saint-Antonin-Noble-Val.
Après 4 km sur le plateau, nous abordons la descente sur Saint-Antonin-Noble-Val. Le revêtement est bon et c'est très agréable de filer comme le vent. Je m'arrête néanmoins à mi-pente pour faire une photo du village niché au fond de la vallée au bord de la rivière. Nous nous retrouvons au centre devant la boulangerie. Martine a recommandé aux participants le Jacquou, un sablé aux noix et au miel, fourré de pruneaux et de raisins, spécialité Montalbanaise qu'on trouve dans toutes les boulangeries de la région. C'est très bon et ça cale nos estomacs de pédaleurs invétérés. Nous retrouvons ici Philippe qui n'a fait qu'une partie du parcours. Pendant que certains font la queue à la boulangerie et que d'autres discutent dehors, le soleil pointe le bout de son nez, faisant monter la température car ici nous sommes abrités de vent. Dans l'optimisme consécutif à cette évolution, nous décidons d'aller déjeuner au bord de la rivière, sur l'autre rive face au village. Nous y trouvons des bancs et des tables. Le seul défaut c'est que c'est très venté et, dès que le soleil se cache derrière les nuages, encore nombreux et assez gros, le froid reprend le dessus. Nous aurions sans doute mieux fait de déjeuner sous la halle comme c'était initialement prévu. Pendant que nous déjeunons, nous voyons apparaître deux vélos couchés qui prennent le pont sur l'Aveyron. C'est Jean-Louis, en Zokra, et Astrid, sur High Baron, qui ont été retardés et n'ont pas pu prendre le départ avec nous. Ils vont pouvoir se joindre au groupe et finir la journée comme c'était prévu. Après déjeuner, nous nous retrouvons au café au centre du village où l'ambiance se réchauffe peu à peu.
Il est plus de 14h30 lorsque nous repartons. Après avoir parcouru les petites ruelles du village, nous reprenons la côte pour sortir de la vallée. Nous nous regroupons en haut dans le vent froid. Le temps est très nuageux, mais on voit des coins de ciel bleu. Quelques centaines de mètres plus loin, nous quittons la départementale pour prendre une petite route sur la gauche. Nous sommes sur le plateau et les ondulations du terrain ne sont ni trop fortes, ni trop longues. A Gouvern, nous prenons à gauche. Près du carrefour, une belle jument à la crinière blonde hennit de peur en nous voyant. Nous l'amadouons peu à peu en attendant les derniers pour éviter qu'ils ne manquent le changement de direction. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour admirer les dolmens emboîtés du Pech. Le monument, parfaitement restauré, est clôturé et on ne peut l'approcher. En montant sur un petit mur, nous pouvons observer l'entrée. Refroidis par le vent glacial qui balaie le plateau, nous ne tardons pas à reprendre la route.
Bientôt, le revêtement disparaît et la route se transforme en chemin bien roulant. Ca passe très bien, même avec des pneus étroits. Nous dominons la vallée et nous nous arrêtons pour admirer le paysage. Nous retrouvons bientôt la route de Montricoux, qui descend jusqu'au village. Le vélomobile de Valentin file comme le vent et nous nous retrouvons tous au village où Astrid et Jean-Louis nous quittent pour continuer jusque chez eux. André aussi rentre chez lui, Valentin repart sur Toulouse et nous rejoignons le camping où Marie-Laure et Guy nous attendent. Mon compteur affiche près de 60 km et la dénivellation positive du jour a été conséquente. Peu après que nous soyons rentrés, le temps se couvre et la pluie tombe, poussée par le vent. La soirée au restaurant La Petite Marie à Montricoux réchauffe l'atmosphère et la soupe aux croûtons est plébiscitée par les 20 convives.
Dimanche 19 mai 2013
Montricoux - Penne - Vaour - Bruniquel - Montricoux
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Il a plu dans la nuit et encore tôt ce matin. Toutefois, ça se calme lorsqu'on se lève. A 9h00 nous nous retrouvons à l'entrée du camping pour le briefing. Martine a décidé de ne pas rouler aujourd'hui. Nous sommes 15 au départ : Isabelle et Christophe en tandem mixte Pino, Hervé en Scorpion FX, Didier P. en Catrike Trail, André en Scorpion motorisé, Maryse en vélo droit, Roberto en Toxy, Didier A. en Agenda, Christian en Toxy CR, Marie-Lise en trike Azub, Luc en Cruzbike Quest, Amandine en vélo droit, Marie-Laure en Catrike Expedition, Guy en Catrike Trail et moi en Gekko FX. Philippe, comme hier, a décidé de ne faire qu'une partie du parcours et ne prend pas le départ avec nous. Nous quittons le camping pour un arrêt rapide à la boulangerie de Montricoux où Amandine déniche le fameux Jacquou qu'on se partagera tous les deux un peu plus tard.
Nous montons un peu et prenons, à la sortie du village, la route qui suit la rive gauche de l'Aveyron. Nous faisons une pause photo sur un promontoire rocheux qui domine la rivière. Elle est toute marron. Alors que nous repartons, nous voyons arriver une série de Renault 4 bien restaurées et de tous les types. Plus ça va et plus il y en a. C'est le rassemblement annuel du 4L-R6 club de France qui a choisi Montclar de Quercy comme base cette année. Il y a 60 véhicules qui suivent la même route que nous. Au début, on trouve ça marrant, mais très vite, la pollution devient désagréable. En plus, ils font un bouchon qui nous barre la route. Heureusement, ils arrêtent le moteur à notre passage. Finalement, nous arrivons au pont sur l'Aveyron, juste en-dessous de Bruniquel. Les voitures filent sur Bruniquel alors que nous prenons la direction de Vaour, pas fâchés de nous séparer de ces voisins bruyants et malodorants.
Après quelques centaines de mètres dans la vallée, nous prenons à droite la route de Vaour. Elle monte au-dessus de la vallée et, passé la carrière, nous avons une superbe vue sur les collines et l'Aveyron qui roule ses eaux boueuses en bas. Le groupe s'étire au fur et à mesure de la montée. Alors qu'au carrefour de Saint-Paul-de-Mamiac nous attendons Marie-Laure et Guy, qui ferment la marche, le ciel s'obscurcit brusquement et la pluie se met à tomber. On fait toute la descente jusqu'à Penne sous la pluie et, une fois en bas, le soleil se fait un plaisir de nous narguer. Nous nous réfugions dans le bar pour nous réchauffer devant le feu qui brûle dans la cheminée. Les boissons chaudes sont les bienvenues. Une fois un peu réchauffés, nous descendons jusqu'à la place de l'église pour une petite visite de la vielle ville qui grimpe vers le château. Dans l'église, on trouve une superbe maquette de la cathédrale d'Albi fabriquée en bois d'allumette. Le ciel est toujours bien chargé de nuages noirs, mais nous quittons Penne sous le soleil. Nous sortons par le haut du village pour redescendre sur la vallée de l'Aveyron avant de remonter la vallée du Bombic qui monte lentement mais sûrement.
Avec Didier P. et Hervé, nous attendons Marie-Laure et Guy pendant que les autres filent jusqu'au carrefour de Saint-Michel-de-Vax. Le ciel s'assombrit brusquement lorsque nous nous remettons en route. Un peu plus haut, le temps qu'on renfile la tenue de pluie, une averse nous rattrape. Elle tourne peu à peu à la grêle qui heureusement ne dure pas. Lorsque nous arrivons au carrefour, seuls quelques-uns ont attendu. Les autres, chassés par l'averse, ont repris la route pour continuer jusqu'à l'endroit prévu pour la pause méridienne. Nous les retrouvons devant le dolmen de Vaour alors que la pluie se calme. Nous trouvons des tables et des bancs en pierre sous les arbres dont l'abri est bien précaire. Le soleil fait une apparition et réchauffe un peu ce plateau balayé par le vent froid. Nous n'avons pas terminé de manger que le ciel s'obscurcit et que la température baisse soudainement. Nous avons droit à une seconde averse de grêle avec des grêlons plus gros que la fois précédente. Ils s'accumulent sur les sièges des tricycles et Isabelle en trouvera aussi sur le siège avant du Pino. Nous terminons notre repas sous l'averse qui se transforme peu à peu en pluie. Nous levons le camp sans tarder alors qu'il pleut encore. Nous n'avons pas vu Philippe qui devait nous retrouver ici. Nous apprendrons plus tard qu'il était à Vaour, réfugié dans l'office de tourisme où il a pu déjeuner à l'abri. Didier A. me dit qu'il est trop gelé et qu'il va rentrer sans nous attendre en suivant le parcours grâce à son GPS.
Nous prenons la route de Vaour qui grimpe encore un peu. En arrivant au village, le soleil revient et nous sèche un peu. Le vent reste très froid et nous mettons du temps à nous réchauffer. Après une pause aux toilettes, nous prenons la côte qui mène à la Commanderie des Templiers, à la sortie du village. Elle monte assez raide, mais c'est court et nous arrivons devant les ruines sous le soleil. Nous faisons l'attraction devant les rares touristes venus visiter les lieux entre deux averses. Dans un des bâtiments, il y a une cheminée monumentale. Après une visite courte, nous reprenons la route en direction de la forêt de la Grésigne. Nous passons devant l'élevage de lamas sans nous arrêter, pressés de rouler pour nous réchauffer. Peu après, nous prenons à droite la route qui monte vers la forêt, jusqu'au Pas de Bourrès. Nous nous regroupons en haut, avant de filer dans la descente jusqu'au carrefour de la D87. Dans la forêt, nous sommes à l'abri du vent. A partir du carrefour, la route remonte jusqu'au Pas de Cabal, mais la pente n'est pas trop difficile. Entre les arbres, nous avons une superbe vue sur les collines boisées de la Grésigne. Au col, une stèle a été élevée en mémoire d'un cycliste randonneur local. Elle figure même sur la carte IGN.
Après avoir redescendu un peu, nous prenons à gauche la route des Abriols. Elle remonte et nous trouvons de nouveau des chevaux en pâture sur le plateau. Ceux-là sont très familiers et s'approchent lorsque nous nous arrêtons. Nous reprenons la route avant de nous refroidir. Elle monte et descend sur le plateau jusqu'au village des Abriols qui n'est qu'un groupe de maisons. Ensuite, après être arrivés au bout du plateau, nous prenons une descente vertigineuse qui nous conduit jusqu'au fond de la vallée de la Vère. A mi-pente, nous nous arrêtons à la sortie de la forêt pour admirer le paysage. De là, on domine les collines avoisinantes et la vallée de la Vère. Au loin, si le temps était plus clair, on pourrait voir jusqu'à Montauban. Le soleil fait des apparitions fugaces entre deux nuages bien noirs mais nous n'aurons pas de pluie dans l'après-midi. La fin de la descente est très pentue et les freins sont largement sollicités. Finalement, nous nous retrouvons tous à Payssel, au fond de la vallée.
Après avoir suivi un peu la route de la vallée, nous prenons à gauche pour monter vers Bruniquel. Nous grimpons la côte bien raide qui monte au village pour nous arrêter devant l'épicerie. Marie-Laure et Guy, pressés de rentrer, filent droit vers Montricoux. Pendant que je reste près des vélos avec André et Hervé, les autres vont faire un tour du village. Il y a plein de touristes et les questions sur nos montures ne manquent pas. Après une petite collation et la visite, nous reprenons la route vers Montricoux. Un gros nuage noir se montre au loin, mais il nous évitera. Nous prenons la route du Bastié, qui coupe au plus court. Après avoir passé le creux du ruisseau de la Vaysse, nous remontons face à Montricoux. Là, on a une belle vue d'ensemble sur le village. Nous rejoignons le camping où la douche est la bienvenue après toutes nos péripéties. Didier A. est déjà reparti pour Toulouse lorsque nous arrivons. Mon compteur indique 54 km et le dénivelé positif est sensiblement le même que la veille, bien que les pentes soient moins fortes. La soirée se termine comme hier, au restaurant La Petite Marie de Montricoux où nous ne sommes plus que 15 à table.
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