Moissac (82) - 9/2013
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Dimanche 8 septembre 2013
Le parcours
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Le récit
Il a bien plu cette nuit. Nous retrouvons André à l'entrée du camping. Au moment du briefing avant le départ, John nous rejoint avec son vélo couché. Nous avons vu arriver son camping-car hier soir. Averti par Jean-Luc et Marie qui lui ont proposé de se joindre à nous pour la journée, il a accepté de faire le parcours d'aujourd'hui. Il a sans doute été surpris de rencontrer une telle concentration de « recumbents ». C'est avec plaisir que nous accueillons cette nouvelle recrue venue d'Ecosse. Finalement, nous sommes 19 au départ. Marie-Laure, qui n'a pas roulé hier, est en Catrike expédition. John roule sur un HP Streetmachine. Geneviève, Lorenzo et Guy nous rejoindront à Montech. Nous quittons le camping sous un ciel bas et lourd. Nous prenons les petites routes jusqu'à Castelsarrasin. La traversée de la route de Moissac à Castelsarrasin se fait sans problème car les voitures s'arrêtent pour nous laisser passer.
Nous passons une zone résidentielle, puis nous tombons sur une route barrée. C'est le vide grenier. Voyant qu'il n'y a pas encore beaucoup de monde, nous décidons de traverser sous les yeux ébahis des exposants et des badauds. C'est à ce moment que Dominique me dit : « Nous devons mettre les deux tricycles en tandem car j'ai des soucis avec mon moteur ». A plusieurs, l'opération est rondement menée, sous l'oeil intéressé des promeneurs, même s'il faut au préalable démonter le porte-bagages avant du trike de Dominique. Finalement, nous traversons le vide-grenier alors que la foule se densifie un peu. Nous entrons dans Castelsarrasin pour nous arrêter à la première boulangerie. Là encore, notre foule colorée attire l'attention. Après avoir attendu ceux qui sont allés faire une pause technique, nous traversons le centre-ville pour rejoindre la route de Belleperche. Il y a des travaux et la route est barrée. Après inspection, on peut passer quand même et nous retrouvons la route de l'abbaye de Belleperche de l'autre côté.
Après quelques kilomètres dans les vergers, nous passons le pont sur la Garonne, juste à côté de l'abbaye. Après le pont, nous nous arrêtons devant l'abbaye pour une photo de groupe. Le musée est fermé le dimanche matin, mais nous avons choisi de rouler plutôt que de faire du tourisme. Nous repartons pour attaquer la montée à Cordes-Tolosannes, la seule bosse du parcours. En réalité, ce sont deux bosses consécutives. Après la première, Gérard et Valentin ont filé tout droit alors qu'il faut tourner à gauche. Rappelés au téléphone, ils reviennent en arrière. Avant la petite descente, nous avons une belle vue sur le clocher de Cordes-Tolosannes. Après une belle petite descente, nous attaquons la montée au village. La fin est bien raide, mais tout le monde s'en sort. André, lui, a filé tout droit et nous rejoindra sur la place après avoir pris une route un peu plus longue, mais moins pentue, en se fiant aux pancartes. Normalement, depuis le village on a une belle vue sur la vallée de la Garonne. Il y a même une table d'orientation. Aujourd'hui, c'est peine perdue. L'horizon est bouché.
Nous sommes à peine arrivés depuis 5 mn que la pluie se met à tomber de plus en plus fort. Nous nous abritons sous les arbres et dans l'abri-bus. Devant le pessimisme général qui affirme que le nuage est énorme et que ça va durer, je finis par donner le signal de départ. Quelques minutes plus tard, il ne pleut plus. Notre route longe le bord du plateau et nous distinguons la vallée de la Garonne et ses vergers en contre bas. Juste sous la pente se trouve un champ de tir militaire et les pancartes régulièrement plantées nous rappellent le danger, n'incitant pas à quitter la route. Nous continuons notre itinéraire sur le plateau, par des petites routes normalement peu fréquentées, mais où nous croisons pas mal de voitures. L'explication nous en est donnée un peu plus loin : c'est la fête au village des Gabachoux. Finalement, nous arrivons au rond point de la route de Montech. Il y a un peu de circulation, mais c'est la seule route pour rejoindre la ville.
Une belle descente nous accueille et après avoir passé le pont sur la Garonne, nous nous retrouvons dans la plaine. Valentin, qui a filé comme une flèche dans la descente, s'arrête juste en bas. Sa chaîne a sauté et il faut démonter le nez du vélomobile pour la remettre en place. C'est fait en quelques minutes et nous reprenons notre route pour Montech où nous arrivons peu après. Bien qu'il ne pleuve quasiment pas, nous cherchons la place de la halle pour nous y abriter le temps de la pause déjeuner. La halle est occupée, mais il y a des chapiteaux inoccupés montés sur la place. Nous y retrouvons Guy qui est venu à notre rencontre avec son Catrike Trail par le canal. Nous appelons Geneviève et Lorenzo qui ne tardent pas à nous rejoindre. Geneviève a préféré rouler avec son vélo droit plutôt qu'avec son trike aujourd'hui. Les amateurs de café trouvent leur bonheur au bar du coin après le casse-croûte.
Nous repartons par les petites rues pour rejoindre le canal et la voie verte qui va nous conduire jusqu'à Moissac. Juste après l'écluse des Peyrets, Nous nous regroupons pour une photo. Marie-Laure a filé sans nous attendre. Tant pis, nous ne serons pas au complet. Gérard s'est assis sur mon trike le temps de la photo alors, je me sens obligé d'essayer son Baron Xlow sous les quolibets de mes camarades. C'est un vélo très difficile à piloter car il faut le tenir avec doigté sans se crisper et au moindre écart, on est vite par terre car il est au ras du sol. Cet essai est bien trop court pour que je puisse maîtriser la bête, mais nous devons reprendre notre route. Nous repartons pour une nouvelle pause un peu plus loin, devant la pente d'eau de Montech. C'est un ascenseur à bateaux qui permet de remplacer 5 écluses successives. Malheureusement, le matériel est à l'arrêt pour vétusté et en attente de financement pour sa remise en état. Je ne l'ai jamais vu fonctionner.
Nous reprenons notre route sur les bords du canal. Quelques gouttes tombent, mais nous sommes protégés par les platanes. Valentin s'essaie lui aussi au Baron Xlow. Avec un peu plus de persévérance que moi, il arrive à faire quelques mètres mais il s'est malgré tout retrouvé par terre. Au pont de la route de La-Ville-Dieu-du-Temple, Geneviève et Lorenzo nous quittent. Nous arrivons bientôt à Castelsarrasin, devant le port Jacques-Yves Cousteau. Après avoir attendu les derniers, nous faisons une petite pause devant la sculpture et les jets d'eau à l'autre bout du port. Jean-Luc nous fait une démonstration du passage sous le jet d'eau en trike, puis d'autres s'y mettent. Finalement, je donne le top départ avant que ça dégénère. La pelouse gardera quand même quelques traces de roues. Juste avant d'arriver à Moissac, Gérard lève une barrière pour que nous puissions rejoindre la route qui longe le canal et débouche sur la route du camping en bordure du Tarn. Nous faisons une pause au pied du pont Cacor, le pont-canal de Moissac qui enjambe le Tarn. Puis nous longeons la rive gauche du Tarn pour rejoindre le camping alors que le soleil daigne enfin pointer son nez entre les nuages. Ainsi se termine une belle rencontre où il n'aura manqué que le soleil.
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