Moissac (82) - 9/2013
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Vendredi 6 septembre 2013
Ce soir, nous sommes 13 autour de la table sous la grande tente montée pour abriter nos trikes et pour accueillir nos amis. Plusieurs d'entre nous ont apporté des bouteilles pour l'apéro et Gérard est passé faire les courses avant de venir. Il a amené la plancha et officie juste devant la tente, sous le parasol qui l'abrite des quelques gouttes annonciatrices de l'orage qui approche. L'ambiance est chaleureuse. Nous nous connaissons déjà presque tous et les nouveaux venus sont vite intégrés. Pendant que nous sommes en train de festoyer, Brigitte et Jean-Pierre s'installent dans leur bungalow en toile. La météo de ce week-end n'est pas fameuse, mais nous sommes prêts à affronter l'adversité. Lorsque nous regagnons nos pénates pour la nuit, je m'aperçois qu'il est à peu près l'heure d'arrivée de nos amis de Haute-Loire et je me rends à l'entrée du camping muni de la clé qui permet d'ouvrir la barrière d'accès. Lorsque j'arrive à l'entrée, Marie et Jean-Luc viennent juste d'arriver. Ils sont ravis de pouvoir s'installer sans avoir à attendre le matin à l'extérieur. Cette nuit sera pluvieuse, conforme aux prévisions.
Samedi 7 septembre 2013
Le parcours
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Le récit
Ce matin, nous sommes rejoints par Didier, venu de Toulouse pour la journée, André, qui habite dans le Lot pas très loin d'ici, ainsi que Geneviève et Lorenzo qui viennent du sud du département. Nous nous retrouvons tous à l'entrée du camping pour le briefing traditionnel. Nous sommes 20 au départ et la diversité des montures rend compte de l'inventivité des constructeurs de vélos couchés. Nous sommes 15 sur trois roues. Valentin (Valcator) roule en vélomobile Waw. André (rouband46), Philippe (trikie) et Hervé (RV33) roulent en Scorpion. Ceux d'André et de Philippe sont motorisés. Dominique et Philippe (2trikes) roulent en Kettwiesel motorisé, les seuls trikes avec deux roues à l'arrière. Didier (Didier33) roule en Catrike Trail. Laurence roule en ICE QNT motorisé. Geneviève (gene82) roule en ICE Sprint. Albert (albout33), Jean-Luc (scarabé) et Jean-Pierre (Razmokete) roulent en Catrike Expedition. Marie roule en Catrike 700. Martine et moi roulons en Gekko. Les autres sont sur deux roues : Didier (Didier31) en Agenda, Gérard (coyote) en Baron Xlow, Lorenzo en vélo couché carbone à traction avant directe qu'il a conçu et construit lui-même, Hélène en vélo droit motorisé et Christine en vélo droit.
Nous quittons le camping sous un ciel maussade qui ne laisse aucune place au soleil. Nous traversons le Tarn sur le pont Napoléon au joli décor de cailloux colorés sur les trottoirs. En longeant la rive droite du Tarn, nous retrouvons bientôt le canal des deux mers et sa voie verte. Nous sommes sur le chemin de Compostelle et nous doublons quelques pèlerins. En arrivant à l'écluse de l'Espagnette, la pluie se met à tomber doucement. Nous nous arrêtons pour mettre les vêtements de pluie. Pendant ce temps là, un des pèlerins qui nous ont rattrapés fait l'essai d'un de nos trikes. Nous continuons notre route, partiellement abritée par les majestueux platanes du canal. Arrivés au parcours de pêche de Malause, nous quittons l'abri des arbres alors que la pluie gagne en intensité. Nous nous arrêtons sous le pont de la route de Saint-Nicolas-de-la-Grave dont l'abri est à peine suffisant pour nous contenir tous. Pour tout arranger, une voiture passe, puis revient. A chaque fois, nous devons dégager le passage et repasser sous la pluie.
Nous continuons notre route lorsque l'averse se calme. Nous doublons plusieurs groupes de pèlerins en route pour Compostelle. La suite est sans encombre jusqu'à Pommevic où nous devons quitter le canal. Nous nous arrêtons sur le pont enjambant le canal. Une superbe péniche passe en-dessous. Les mariniers nous interpellent en anglais, surpris de voir notre foule hétéroclite colorée. Ils continuent leur chemin vers Moissac en nous faisant des signes d'adieu. Il tombe encore quelques gouttes et nous quittons l'abri des platanes pour traverser le village de Pommevic. Nous traversons la voie ferrée et prenons à gauche vers Goudourville dont on distingue le château perché sur la colline. Au carrefour suivant, nous devons attendre le vélomobile de Valentin dont un étrier de frein s'est desserré. Après réparation, nous rejoignons la route de Cahors que nous prenons sur un petit kilomètre avant de prendre à gauche la route qui monte à Castelsagrat. La pente n'est pas très forte, même si elle s'accentue dans le dernier kilomètre.
Finalement, nous arrivons au village alors que la pluie continue de tomber. Castelsagrat est une jolie bastide avec une place carrée toute entourée d'arcades. Cet abri est le bienvenu pour la pause déjeuner. Ensuite, certains vont prendre le café au bar de la place. Pendant ce temps là, une Cadillac moderne stationne sous nos yeux ébahis. Nous repartons pour rejoindre la vallée de la Barguelonne par une belle descente bien pentue alors que la pluie s'est arrêtée. En bas, nous retraversons la route de Cahors où la circulation n'est pas très importante. Nous remontons la vallée du Cabarieu par une route presque plate. Puis nous attaquons une jolie montée jusqu'au village de Larouquette. Nous nous arrêtons au premier replat pour attendre les derniers. C'est là que Martine me dit que son pneu droit est crevé. C'est la première séance réparation. Un petit silex pointu a fait un beau trou dans le pneu. La chambre à air de secours, initialement prévue pour nos tricycles ICE, ne passe pas dans la jante. Je répare le trou de la chambre crevée.
Nous avons à peine parcouru une centaine de mètres que le vélomobile s'immobilise. La vis de l'étrier de frein s'est encore dévissée et a bloqué la roue. La réparation est délicate car l'accès n'est pas aisé. Heureusement, Jean-Luc a un stock de vis qui permet de refixer l'étrier et de repartir sans risque de récidive. Nous reprenons la route et achevons la montée sur le coteau. Ensuite, c'est quasiment plat et nous roulons bien jusqu'à Viarose où nous entamons une belle descente vers Moissac que l'on devine entre les arbres. Arrivés en bas sur la départementale qui mène à Moissac, c'est au tour de Jean-Luc d'annoncer une crevaison de la roue droite. Il ne trouve pas de trou dans la chambre à air et remonte comme ça. Nous filons et traversons la route de Lafrançaise pour rejoindre la zone industrielle et la nouvelle déviation qui évite le centre ville de Moissac. Après de multiples ronds-points, nous passons le nouveau pont sur le Tarn puis rejoignons à droite la route qui mène au camping et longe la rive gauche de la rivière.
Une fois arrivés, nous retrouvons Marie-Laure et Guy qui n'étaient pas très motivés pour rouler sous la pluie aujourd'hui. Didier31, André, Lorenzo et Geneviève nous quittent pour rentrer chez eux. Hélène, l'épouse d'Hervé teste mon Gekko. Elle semble emballée et le trouve plus confortable que le Scorpion d'Hervé. Brigitte, la compagne de Jean-Pierre qui a fait du tourisme pendant que nous roulions, nous rejoint pour la soirée. Nous prenons l'apéritif sous la tente puis nous nous rendons à pied au centre ville pour dîner à la crêperie. L'ancien presbytère de l'abbaye a été rénové pour accueillir le restaurant. C'est un vieux bâtiment en briques typiques de la région avec de belles voûtes. Le repas était délicieux et a été apprécié des convives. Nous rentrons à la nuit alors qu'il se remet à tomber quelques gouttes.
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