Sauveterre-la-L. (47) - 6/2014
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Vendredi 20 juin 2014
Nous arrivons au camping en milieu d'après-midi. Monique et Jean-Yves (jyvago85) sont déjà là depuis mardi dernier. Jean-Yves a déjà roulé dans le coin en attendant notre arrivée. Hervé (RV33), qui devait nous rejoindre seulement demain midi vient juste d'arriver de chez lui en trike, après deux jours de route. Le temps que nous nous installions, nous sommes rejoints par Philippe (trikie), notre doyen, puis Laurence (Laurence33) et Didier (Didier33), Viviane (vibi), et l'autre Didier (Didier31). Alors que nous préparons l'apéro traditionnel, Jean-Louis (Dolmen) et Pierre (Kapello) arrivent de la Gironde en vélomobile. Puis c'est le tour de Maryse et Roberto (Mar&Rob), de Serge et Babeth, et d'Albert (Albout33) et Christine. Patrick (Pat16) et Sylvie arriveront un peu plus tard. André, Carole, Manon et Jean-Jacques (JJ34) ne nous rejoindront que demain matin. Après dîner, Martine et moi décidons d'aller faire un petit tour en trike pour profiter de la fraîcheur du soir. Pour revenir en descendant, nous montons à droite, à la sortie du camping, en direction de Loubéjac. La route en sous-bois est très agréable après la chaude journée que nous venons d'avoir. La pente, d'abord douce, s'accentue à l'approche de Loubéjac. En arrivant sous le village, nous sommes accueillis par un aboiement et nous voyons une ombre au loin qui traverse un champ par bonds puis s'enfonce dans les bois. Un chevreuil. Après une courte et raide montée, nous arrivons au village. Une église et quelques maisons en pierres. Le soleil colore le ciel tout en rouge, à l'ouest. Le spectacle est féerique. Nous mettons nos lampes frontales et allumons nos lampes arrière en complément de nos feux avant et arrière qui clignotent en permanence. Nous rentrons dans le noir par une belle descente jusqu'au camping, que nous rejoignons en peu de temps, sans croiser âme qui vive, hormis un chat dont les yeux luisaient dans nos phares.
Samedi 21 juin 2014
Le parcours
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Le récit
A neuf heures, nous sommes prêts pour le départ après le briefing traditionnel. Nous sommes dix-neuf au départ. Jean-Louis avec son beau vélomobile Strada vert, baptisé Celtic, et Pierre en vélomobile Quest blanc, nommé La torpille, attireront les regards toute la journée. Nous sommes douze en trike : Jean-Jacques, Viviane, Jean-Yves, Serge, Patrick, André, Laurence, Didier33, Hervé, Philippe et nous deux. Albert, Roberto et Didier31 roulent sur deux roues à vélo couché. Christine et Maryse sont des inconditionnelles du vélo droit, mais nous ne sommes pas racistes. Le temps est assez couvert, mais il ne fait pas froid. Les trois kilomètres en pente douce qui nous séparent de Sauveterre-la-Lémance sont avalés en peu de temps. Nous faisons une pause devant le petit commerce local pour quelques courses. Nous traversons la voie ferrée puis nous attaquons la montée pour passer de la vallée de la Lémance à celle de la Briolance. Après que notre groupe se soit étiré dans la côte, nous nous regroupons au sommet avant de plonger dans la vallée.
Après une jolie descente en sous-bois sur une route sans voiture, nous prenons à gauche la route qui mène à Blanquefort-sur-Briolance. Avec l'élan, j'ai presque loupé le carrefour, mais Philippe, qui nous avait devancé pour descendre à faible allure en rechargeant sa batterie, était là pour nous rappeler le chemin. Nous avons senti quelques gouttes, mais le ciel n'est pas menaçant et va s'éclaircir peu à peu. Nous descendons le long du ruisseau de Canut jusqu'à Blanquefort-sur-Briolance. La première chose que l'on voit en arrivant dans le village est l'imposant château qui domine les maisons. La hauteur des murs est impressionnante, même si le château en lui-même ressemble davantage à une énorme maison qu'à un château-fort. Nous nous rassemblons sur la place, sous le château et devant l'unique commerce local qui fait à la fois épicerie et café-restaurant. Après quelques photos, nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés, en direction de Monpazier.
Nous remontons la vallée de la Briolance dont la pente n'est pas très forte. Au niveau de la route de La Brame, nous faisons un petit arrêt pour photographier le lavoir. Un peu plus loin, nous traversons Aigueparse, juste quelques maisons regroupées autour de la chapelle et du cimetière. A la sortie du village, nous passons en Dordogne. La route continue à monter dans les bois et le groupe s'étire. Christine a vu des fraises des bois sur le talus et fait une petite pause gastronomique. Arrivés à la Croix du Roc, le point le plus haut, nous prenons à gauche une petite route qui va nous mener à Monpazier en évitant la route principale. Au carrefour, nous faisons une pause pour attendre les derniers. Roberto a été victime d'une crevaison vite réparée et nous rejoint bientôt. Martine, Viviane et Laurence ont décidé de prendre une autre route un peu plus loin sur la gauche afin de réduire le kilométrage journalier. Elles ne verront pas Monpazier et, au final ne gagneront guère plus d'un kilomètre. Nous repartons sur une jolie route qui serpente dans la forêt. Au niveau de Cavalerie, elle débouche au bout du plateau, où pousse un carré de vigne. De là, on aperçoit Monpazier sur la colline d'en-face. De l'autre côté, sur la gauche, on distingue les cabanes perchées dans les arbres du gîte de Roussille. Une belle descente nous conduit jusque dans la vallée du Dropt. Nous prenons en direction du moulin du Fau, sur la rive gauche, ce qui nous évite la route fréquentée qui mène à la bastide.
Au niveau du moulin de Canole, nous traversons le Dropt pour grimper jusqu'au village. La côte est assez raide, mais nous sommes vite en haut. Nous prenons la rue Notre-Dame et nous rejoignons la place centrale de cette jolie bastide. Nous recherchons l'ombre de la halle car le ciel s'est peu à peu dégagé et le soleil commence à bien chauffer. Il n'y a pas beaucoup de monde, mais notre arrivée ne passe pas inaperçue. Les deux vélomobiles attirent les regards et les appareils photo. Quelques touristes nous questionnent. Pendant que certains discutent, d'autres vont à la pêche aux glaces ou font une petite visite à pied autour de la place. La fraîcheur des arcades est bien agréable. Finalement, je donne le signal du départ alors que midi sonne au clocher de l'église. Nous faisons un petit tour dans les ruelles tirées au cordeau de la bastide. Nous passons sous la porte nord avant de revenir vers la sortie sud de la ville par une autre ruelle en-dessous de la place. Soudain, je m'aperçoit que mon compteur est à zéro. Je m'apercevrai plus tard que le fil de liaison au capteur est coupé net près de la roue. Tant pis, je finirai la journée sans voir ma vitesse. Nous rejoignons la route de Villeréal qui longe la rive droite du Dropt. Après une jolie descente pour quitter le promontoire sur lequel est perchée la bastide de Monpazier, nous poursuivons en pente douce le long de la vallée jusqu'à Labrame.
A la sortie du village, nous prenons un petit chemin à gauche qui mène au dolmen et à l'aire de repos que nous avons choisie pour notre pause méridienne. Martine, Viviane et Laurence sont là, arrivées depuis peu. Il y a aussi Babeth, Carole, Manon et Sylvie, venues en voiture pour déjeuner en notre compagnie. Les tables de pique-nique à l'ombre des arbres sont prises d'assaut et nous faisons le nécessaire pour calmer nos estomacs exigeants. Juste à côté, le dolmen imposant, dont un pied s'est affaissé, s'appuie contre un chêne. Pendant que nous cassons la croûte, la chienne de Patrick et Sylvie, une jeune Yorkshire adorable, se prélasse sur le siège du speed. Avant que nous repartions, nous faisons une photo du groupe. Nous sommes vingt trois, sans compter la gent canine. Il ne manque que Monique, la compagne de Jean-Yves, qui ne nous a pas rejoints ce midi. Nous reprenons bientôt la route pour retraverser le village de Labrame et prendre à droite une petite route qui grimpe sur le plateau. Il fait bien chaud. Nous faisons une pause en haut près d'une maison où des papillons en grand nombre butinent les lavandes. Un kilomètre plus loin, nous rejoignons la route qui mène à Biron.
En approchant du village, on distingue bien le château, perché sur la colline, qui domine le paysage. Après nous être regroupés, nous grimpons la petite rue pavée qui mène à la porte nord. Nous débouchons sur la place toute en pente, écrasée par le soleil, de ce village minuscule. Nous nous réfugions sous la halle et les inconditionnels du café vont assouvir leur besoin au troquet local. On en profite pour faire le plein d'eau fraîche qui nous aidera à lutter contre la chaleur qui s'annonce forte cet après-midi. Nous repartons par la ruelle qui descend jusqu'à la porte sud et qui débouche sur la route de Lacapelle-Biron. Passé la porte, nous retrouvons Laurence qui n'a pas voulu monter au village pour économiser sa batterie et qui nous a attendu à l'ombre. Nous prenons la route entre prairies et forêt qui, après une petite descente, ondule en suivant le terrain. Nous faisons une pause à l'ombre devant l'entrée d'une belle propriété nommée Le Bérail. De là, on a une belle vue sur Biron et son château, perchés sur la colline. En continuant, la route descend doucement jusqu'à Lacapelle-Biron, nous faisant repasser en Lot-et-Garonne. Nous nous séparons au milieu du village. Martine, Laurence et Viviane ont décidé de rejoindre directement Saint-Front-la-Lémance pour raccourcir le parcours. Nous, nous continuons sur Gavaudun.
A partir de Lacapelle Biron, la route descend en suivant la vallée boisée de la Lède. Le parcours est facile et très agréable, d'autant qu'il n'y a quasiment pas de circulation. Nous passons devant Saint-Avit où se trouve la maison natale de Bernard Palissy. Bientôt, nous apercevons le donjon de Gavaudun, seul reste du château. Nous nous regroupons à l'ombre avant le village, puis nous continuons, le long de la Lède, jusqu'à la route de Monflanquin que nous prenons à gauche. Là, le paysage change. Fini les belles forêts et leur ombre bienfaitrice. Ici, c'est le pays de la culture intensive, maïs, blé, tournesol. Pas d'ombre, les arbres ont été abattus pour faire de la place. Heureusement, un kilomètre plus loin, nous retrouvons la forêt. Nous bifurquons à gauche en direction de Cuzorn, mais Pierre a filé avec son vélomobile. Malgré nos appels, il continue. Certains se lancent à sa poursuite pendant que nous continuons d'avancer un peu. Nous nous arrêtons, cuits par le soleil, sous l'ombre chiche d'un arbre, après avoir traversé le ruisseau du Vignal. Heureusement, nos amis ne tardent pas à nous rejoindre et nous continuons la route qui grimpe encore un peu avant de descendre vers Cuzorn et la vallée de la Lémance.
La descente est rapide et courte et nous arrivons à Cuzorn. Nous traversons la route de Fumel à Sauveterre-la-Lémance et nous nous retrouvons sous la falaise en haut de laquelle trônent les ruines du château. Il ne reste que quelques tours qui surplombent la falaise, criblée de grottes, certaines traversantes, et le village. Une fontaine nous permet de nous rafraîchir. Nous reprenons bientôt la route de Sauveterre-la-Lémance, puis nous prenons à droite pour passer de l'autre côté de la Lémance. La route est moins plate que de l'autre côté et son revêtement est moins lisse, mais elle est nettement moins fréquentée. Par contre, il y a peu d'ombre et nous souffrons de la chaleur. Nous arrivons bientôt à Sauveterre-la-Lémance où André, qui a installé son camping-car dans le village, nous abandonne. Les trois kilomètres qui nous séparent du camping, en lente montée le long du Sendroux, sont franchis en peu de temps et nous arrivons vers 17h00. Nous avons parcouru environ 66 km depuis ce matin. Une bien belle balade. Nous terminerons la soirée au restaurant du camping, à l'extérieur, après avoir fait la connaissance de Georges, nouvellement inscrit sur le forum Vélorizontal et venu de Fumel pour essayer nos montures.
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