Villefranche-du-P. (24) - 5/2015
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Jeudi 14 mai 2015
Le parcours
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Le récit
Nous sommes arrivés à Villefranche-du-Périgord hier après-midi sous une chaleur estivale. Certains étaient déjà installés au camping et d'autres sont arrivés dans la soirée. Il y en a qui viennent de l'autre bout de la France. Ce matin, nous nous retrouvons tous à l'entrée du camping « La Bastide » pour le traditionnel briefing. Nous sommes 13 au départ. 8 roulent en trike, Patricia (patou04), Philippe (trikie), Chantal, Viviane (vibi), Claude (claude19), André (Rouband46), Martine (Holiday on ICE) et moi. Il y a 3 vélos couchés, Maurice (hairsylver), Benoist (lepic81) et Serge (La Boussole). Françoise et Madeleine roulent à vélo droit. Le temps est plus frais qu'hier et nuageux, même si le soleil pointe son nez de temps en temps. Après la présentation du parcours du jour, nous descendons les 200 m qui séparent le camping du village pour une halte à la boulangerie. Une fois que chacun a fait ses courses, nous prenons la route de Puy-l'Evêque, commençant par une belle descente, trop vite terminée et suivie d'une montée pas trop difficile, avant que nous prenions à droite vers Loubéjac.
Nous nous regroupons en haut de la côte, puis je dis à Martine de continuer avec le groupe jusqu'à Loubéjac pendant que j'appelle le restaurant pour une modification du nombre de convives. J'avais oublié que nous avions modifié l'itinéraire et qu'on ne devait pas passer par Loubéjac. Je rattrape le groupe avant qu'il ait monté au village et fais faire demi-tour aux plus avancés. Ils sont contents de remonter la côte qu'ils viennent de descendre ! Nous reprenons la bonne route qui nous mène jusqu'au château des Rois-Ducs au-dessus de Sauveterre-la-Lémance. Avant d'arriver, on a une belle vue sur le château, le village et la vallée de la Lémance. Nous continuons jusqu'au château. Il est au coeur d'un petit groupe de maisons parfaitement restaurées. Il est difficile de voir le château entouré de hauts murs et partiellement en ruines. Nous repartons après avoir échangé quelques mots avec les habitants du lieu. Une belle descente est interrompue par un arrêt sur le rocher qui domine le village. La grimpée est périlleuse avec les cales sous les chaussures, mais la vue vaut le coup. Nous reprenons bientôt la descente puis traversons Sauveterre-la-Lémance pour nous arrêter sur la place, au bord de la rivière.
Après une pause réconfortante, nous reprenons la route qui monte doucement au-dessus de la vallée. Nous nous regroupons en haut, avant la descente suivante. Claude et Benoist se sont fait une frayeur dans la montée avec un couple de chevreuils qui sont passés entre eux deux pour traverser la route. Après avoir récupéré de nos efforts, nous entamons une belle descente en direction de Blanquefort-sur-Briolance. Chacun descend à son allure et nous nous retrouvons en bas, à la Planquette, où nous remontons ensemble la vallée de la Briolance. La pente est faible jusqu'à ce qu'on prenne à gauche la route de Saint-Chaliès qui monte plus franchement. Bien qu'on soit dans la forêt, il faut vite se découvrir car le moteur chauffe. Après cette rude montée et une jolie descente, nous arrivons à Saint-Chaliès. Il y a là un élevage de lamas dont nous avons vu de nombreux spécimens lors de la reconnaissance du parcours en octobre 2014. Aujourd'hui, les animaux sont parqués loin de la route et nous ne les verrons pas de près. Nous reprenons notre route qui continue à monter pour nous regrouper au carrefour de la route de Soulaures. A partir de là, à part un petit creux pour passer le Soulauret, c'est une belle descente jusqu'au pied de la bastide de Monpazier.
Après une grimpette pour atteindre le village, nous allons directement investir les deux tables de pique-nique libres au bout du chemin du Tour de ville. Quelques-uns vont d'abord faire un tour au marché, sur la place, puis nous nous retrouvons pour déjeuner. Nos montures inhabituelles attirent l'attention des touristes. Des motards viennent discuter avec nous. Le temps se couvre peu à peu et le vent n'est pas très chaud. Après avoir calmé les estomacs, nous traversons la place centrale de la bastide où le marché se termine, puis nous faisons halte à la boutique des perles de Christel, un magasin de bijoux artisanaux tenu par la fille d'André. Après quelques emplettes, nous repartons en faisant le tour du village par le Nord, afin de rejoindre la route par laquelle nous sommes arrivés. Nous retraversons le Dropt, puis nous le longeons jusqu'au Rivelet où nous prenons la direction de Cavalerie. C'est une belle montée où la pluie, heureusement pas très forte, nous accueille. Elle ne nous lâchera pratiquement pas de l'après-midi, une bruine parfois assez forte, parfois très diffuse. Heureusement, dans la forêt, nous sommes partiellement abrités.
Nous nous regroupons au carrefour de la route d'Aigueparse que nous prenons ensemble sur la droite. Arrivés à Aigueparse, juste quelques maisons, nous prenons à gauche la route de Fontenilles. Au sommet de la côte, nous prenons à droite une route qui suit le haut des collines puis redescend brusquement dans la vallée de la Lémance. La route mouillée est glissante et finit par une épingle à cheveux qu'il faut négocier avec prudence. Finalement, nous arrivons au rond-point de la route de Villefranche et 3 km plus loin, nous rejoignons notre point de départ alors que la pluie se calme. Au camping, je montre à Patricia comment plier et déplier le Gekko de location que lui a amené Philippe. Il rentre parfaitement dans son camping-car. Avec les quelques détours, mon compteur affiche 56 km en fin de journée. Nous nous retrouvons pour un repas en commun au restaurant du Commerce, face à la halle, sur la place du village. Les discussions sont animées et font l'ambiance dans le restaurant où nous sommes les seuls convives.
Vendredi 15 mai 2015
Le parcours
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Le récit
Il a plu une bonne partie de la nuit et il pleut encore ce matin. C'est une bruine faible qui n'empêche pas de rouler et une amélioration est prévue cet après-midi. Ce matin, nous ne sommes que 11 au départ. Nous sommes 7 en trike, Patricia, Philippe, Chantal, Claude, André, Martine et moi. Viviane a un problème de plaquettes de frein détruites par un caillou hier soir. Elle va tenter d'en trouver ce matin pour nous rejoindre plus tard. Il y a 3 vélos couchés, Serge, Benoist et Albert (Albout33) qui nous a rejoints ce matin. Et Madeleine est seule à vélo droit. Maurice et Françoise ont été rebutés par la pluie. Après un court briefing au camping et un arrêt à la boulangerie, nous prenons la route de Besse qui grimpe dès la sortie du village. Après une grimpette et une belle descente, nous montons encore un peu pour arriver au joli village de Besse. Madeleine et Patricia, emportées par leur élan ont filé un peu plus loin, mais elles nous rejoignent bientôt. Le village mérite un détour et nous prenons le temps de le visiter ainsi que son église du XIème siècle. Tout est en pente et nous devons être prudents pour ne pas glisser avec les cales sous les chaussures. Après moult photos où le chien du village assure la figuration, nous repartons pour traverser la scierie et grimper (13%) jusqu'à la route de Cazals à Belvès, après que je sois retourné chercher Albert qui avait pris la mauvaise direction à la sortie de Besse.
Suit une belle descente jusqu'à la D60, au pied du hameau de Babiot où nous nous arrêtons chez un producteur d'huile de noix et de légumes biologiques. Après quelques emplettes et un câlin au mastodonte à quatre pattes local, nous repartons sur les coteaux. Après une jolie descente, nous plongeons dans la forêt puis nous prenons à droite vers Ruffel. La route est très agréable et sans voiture. Un peu plus loin, à Dieudet, nous plongeons dans la vallée du Gaugeard pour remonter de l'autre côté. La pente est raide et nous débouchons sur la route qui mène à Belvès. A partir de là, c'est une belle descente de 6 km sur une belle route pas trop fréquentée à cette saison. Un vrai plaisir après toutes ces montées. A la fin, nous avons une belle vue sur Belvès, perchée sur la colline. Au pied de Belvès, nous passons sous le viaduc de la voie ferrée pour attaquer les 2 km de montée jusqu'au centre historique. Le soleil qui nous salue pendant la montée est le bienvenu car l'air est plutôt frais. Nous rejoignons la halle centrale où nous nous installons sur les marches en pierre pour déjeuner. Pendant notre pause, un inconnu en trike fait le tour de la place. Il nous a juste salués et n'a pas daigné s'arrêter pour discuter. Dommage. Il fait peut-être partie du groupe de cyclistes que nous avons aperçu en arrivant. Nous n'en saurons sans doute pas davantage.
Les accros du café vont assouvir leur besoin au commerce local avant que nous reprenions la route. Nous repartons par le haut de Belvès en suivant le coteau. A Magnanie, nous quittons la route pour plonger dans la vallée de la Nauze en direction de Larzac. En arrivant sur le village, on a une jolie vue sur le viaduc en courbe qui barre la vallée pour faire passer le train. Après Larzac et une belle descente, nous débouchons sur la D710 que nous prenons à gauche sur quelques centaines de mètres avant de grimper à droite sur une petite route au revêtement très granuleux. En haut de la côte, qui frise les 9%, nous passons devant la scierie de Gaudou où nous sommes applaudis par le pilote de l'engin de chantier et par ses compagnons. Nous passons devant l'église et le cimetière de Latrape, puis nous descendons sur la vallée de la Lémance. Au début de la descente, nous retrouvons Viviane et Françoise, venues à notre rencontre. Viviane a trouvé des plaquettes de frein à Montayral, à une demi-heure de Villefranche. La suite du parcours, en pente douce à partir de Prats-du-Périgord, est vite avalée jusqu'à la dernière montée de Villefranche-du-Périgord. Nous avons parcouru près de 58 km aujourd'hui. La soirée se termine au même restaurant que la veille où nous faisons honneur à la cuisine du chef.
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