Villefranche-du-P. (24) - 5/2015
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Samedi 16 mai 2015
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le temps est bien couvert, mais il ne pleut pas. Nous sommes 18 au départ. Nous avons été rejoints par Jean-Claude (JC 82), son épouse Sandrine et son fils Valentin, ainsi que par Jean-Louis (Dolmen) venu de la région bordelaise en vélomobile hier soir. Il y a 9 trikes, les 8 du premier jour plus celui de Jean-Claude. 4 sont en vélo couché, Benoist, Serge, Albert et Maurice. 4 roulent à vélo droit, Françoise, Madeleine, Sandrine et Valentin. Et Jean-Louis agrémente nos photos avec la jolie couleur de son vélomobile vert pomme prénommé « Celtic ». Ce matin, un photographe du journal Sud-Ouest est venu faire des photos. Juste avant son arrivée, Patricia me demande de regarder son trike car la chaîne fait un bruit bizarre. En fait, la roulette est cassée et la chaîne s'est échappée. Après un essai infructueux, nous décidons de démonter la roulette pour la retourner. Le problème semble résolu. Après quelques échanges avec le journaliste, je procède au briefing traditionnel et nous posons pour la photo. Le photographe immortalise notre départ, puis nous prenons la route de Besse. En haut de la côte, que nous avons déjà grimpée hier matin, nous prenons à gauche pour rejoindre le plateau de Lizonne.
Passé le château d'eau, nous prenons à droite pour plonger vers la Mouline. Dans le premier creux, je vois quelque chose tomber du vélo de Françoise qui continue son chemin. Je m'arrête pour le ramasser. C'est son compteur. Je lui rendrai en bas de la descente. Une belle descente dans la forêt nous amène jusqu'au bord de la Lémance. Nous prenons la route principale pendant quelques centaines de mètres, puis nous prenons à droite en direction de Besse en passant devant un joli lavoir. Quelques centaines de mètres plus loin, nous prenons à gauche pour grimper dans la forêt. La pente est raide et il faut prendre son mal en patience. Nous arrivons en haut à Leymail, un groupe de quelques fermes avec un élevage intensif qui empeste les environs. A la sortie du hameau, un gros chien et quatre autres plus petits aboient en nous voyant. Un vieux courbé sur son bâton nous dit qu'il faut se méfier du gros chien qui s'approche de nous d'un air méfiant. En fait, celui-ci est gentil et se laisse caresser. Lassés de l'odeur d'urine animale ambiante qui ne semble pas gêner notre ancien, nous repartons en passant devant un champ plein de canards blancs qui vont sans doute finir en confits et foies gras. Nous nous arrêtons un peu plus loin, à la Croix du Faux, juste avant une belle descente sur Saint-Pompon.
Après environ 4 km d'une descente vertigineuse dans la forêt et la verdure, la pente s'adoucit un peu et nous rejoignons la D57. Un peu plus loin, nous arrivons devant le cimetière pour vélos. C'est un grand jardin cultivé dont la clôture est ornée de vieux vélos suspendus. Il y en a de toutes sortes, des grands et des petits, des vélos de course et des vélos tout terrain. Il y a aussi des roues et des plateaux. Une roue orne chacun des piliers de l'entrée. Il y a là de quoi fournir un musée de la bicyclette. Nous nous arrêtons longuement pour détailler les matériels anciens. On voit même une roue libre à cannelures cycloïdales, un modèle plutôt rare. Certains vélos ont même les roues encore gonflées. Au bout, une pancarte indique « Silence, hôpital pour vélos ». Le propriétaire ne manque pas d'humour. Il y a des vélos tout autour, même du côté opposé à la route. Après moult discussions et photographies, nous reprenons notre descente pour franchir les trois derniers kilomètres qui nous séparent de Saint-Pompon. Nous nous arrêtons sur la place du village où notre équipage coloré attire l'attention. Passant par-dessus le ruisseau qui traverse le village, je guide le groupe à l'intérieur des petites ruelles. Les belles pierres jaunes donnent, au soleil, une couleur très agréable aux maisons.
Nous progressons dans le dédale des petites rues où une voiture aurait du mal à passer. Il y a un joli porche et la porte de l'église est ouverte, laissant entrer librement le visiteur. Abandonnant nos monture, nous nous éparpillons pour arpenter les ruelles fleuries. Au retour sur la place, Claude me dit qu'il a un gros problème à son vélo. Le pneu droit présente une usure prématurée localisée à un endroit de la bande de roulement et il commence légèrement à grossir sur le côté. Serge a réponse à tout. Il sort de son sac un morceau de cuir qui va permettre de renforcer le pneu par l'intérieur. Après démontage et mise en place du cuir à l'endroit le plus fragile, nous remontons le pneu et voilà qui peut tenir encore quelque temps. Pendant ce temps là, Philippe est allé prendre un café au bar du coin. Il revient vers nous au moment où nous nous apprêtons à repartir. Notre route passe juste devant un marchand de vélo qui permet à Claude d'acquérir un pneu de rechange. Bien que prévu pour un vélo d'enfant et sans doute moins résistant que nos pneus haut de gamme, il permettra de pallier une défaillance éventuelle du pneu réparé provisoirement. Quelques centaines de mètres après Saint-Pompon, nous prenons à droite la route de Campagnac-lès-Quercy. Elle monte lentement dans une petite vallée large, pour grimper un peu plus à l'arrivée dans le village.
Nous faisons une pause au carrefour de Campagnac-lès-Quercy, histoire de nous regrouper et de récupérer un peu avant la prochaine côte. Celle-ci démarre immédiatement après le village est elle est assez forte. Une fois en haut, il y a encore quelques ondulations puis une belle descente dans la vallée du ruisseau de Luziers que nous suivons jusqu'à Salviac par une petite route rive gauche. A Salviac, nous faisons le tour du centre-ville pour respecter le sens de circulation et rejoindre la halle située juste à côté de l'endroit où nous sommes arrivés. La pause méridienne à l'abri du vent frais est la bienvenue. Après déjeuner, les accros du café vont assaillir le troquet local pendant que les autres surveillent les vélos. Finalement, nous reprenons la route par laquelle nous sommes venus, puis nous prenons la D63 qui monte dans une combe en direction de Marminiac. Avant d'être en-haut, nous prenons à gauche une petite route qui, après quelques ondulations et une jolie côte, nous fait redescendre sur Cazals après une pause photo pour immortaliser la vue d'en-haut sur le village. Nous traversons le centre du village puis nous rejoignons l'extrémité nord du lac où nous faisons une pause pour nous découvrir avant la montée qui s'annonce.
Après une longue montée, nous faisons une petite pause à Bugan, devant une petite maison où une pancarte indique « cha chta mi ». La propriétaire discute avec plaisir en patois du Nord avec ceux d'entre-nous qui sont de là-bas. Nous continuons ensuite pour rejoindre Saint-Etienne-des-Landes, point culminant avant Villefranche-du-Périgord. Après le village, nous descendons pour rejoindre Rapatel et le moulin à farine de châtaigne. C'est un après-midi portes ouvertes et nous avons droit à une dégustation de produits à base de châtaigne - excellents - et les explications détaillées du patron sur le moulin et les autres outils utilisés. C'est passionnant et nous y restons un bon moment. Après quelques achats à la boutique de la patronne, nous repartons dans notre descente débridée jusqu'à la route de Cahors à Villefranche-du-Périgord qui nous ramène directement devant l'entrée du camping. Il est un peu tard, mais la visite valait vraiment le coup. Le compteur affiche 55 km aujourd'hui. Nous terminons la soirée comme les précédentes, au café du Commerce où la patronne, Nathalie, se met en quatre pour nous servir.
Dimanche 17 mai 2015
Le parcours
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Le récit
Après un beau ciel bleu au lever du jour, le ciel s'est couvert ce matin, mais la météo annonce du beau temps. Nous ne sommes que 11 au départ. Viviane, Maurice et Françoise partent ce matin. C'est aussi le cas de Jean-Louis qui rentre chez lui en vélomobile. Sandrine et Valentin ne rouleront pas, de même que Chantal qui laisse son tricycle à Serge. Nous sommes donc 8 en trike, Jean-Claude, Patricia, Philippe, Serge, Jean-Claude, André, Martine et moi. Il y a 2 vélos couchés, Albert et Benoist. Et Madeleine reste fidèle à son vélo droit. Après un rapide briefing devant le camping, nous prenons la route de Puy-l'Evêque. Nous descendons puis entamons une longue montée pas trop difficile jusqu'à Labardamier. En route, un joli cheval blond s'ennuie seul dans son champ, à gauche de la route. Arrivés en haut, nous faisons une petite pause, puis nous reprenons notre route en passant devant la borie de Labardamier. A la Thèze, nous prenons à gauche une petite route qui descend jusqu'à un ruisseau puis remonte dans la forêt de l'autre côté. Nous faisons une pause en haut avant d'entamer la descente qui nous mène à Frayssinet-le-Gélat.
Nous traversons Frayssinet-le-Gélat et prenons la route de Goujounac où, après une belle descente, nous nous arrêtons sous la halle. Nous faisons ensuite un petit tour dans les ruelles étroites du village. Nous passons sous un vieux porche pour rejoindre la route et quitter le village par le bas en direction des Arques. Dès la sortie du village, la route monte. Nous nous arrêtons en haut, au carrefour de Fraysse. Suit une belle descente dans la forêt, puis une jolie montée bien pentue où le soleil nous accueille à l'orée du bois. Le temps s'arrange franchement, même si l'air reste encore un peu frais. Après une nouvelle descente, nous arrivons au carrefour de la D46. Philippe, qui nous a devancé, est trompé par son GPS et prend une mauvaise direction. Claude, qui le suivait, a eu des doutes et nous a attendus. Une automobiliste nous signale la présence de Philippe à 1 km sur la mauvaise direction. Sachant qu'il saura retrouver le bon chemin, nous continuons car nous sommes tout près de la pause méridienne. Nous laissons de côté la chapelle de Saint-André-des-Arques et ses fresques qui nécessiteraient d'aller chercher la clé aux Arques et de la ramener ensuite, soit monter plusieurs fois une côte raide et longue.
Nous arrivons en bas, à la Mouline, où nous prenons à gauche la D45 pour quelques centaines de mètres avant de prendre à droite la montée au Arques. Arrivé au village, j'attends les derniers pour leur indiquer le chemin de la mairie, où nous faisons la pause méridienne. Philippe a retrouvé le bon chemin et nous rejoint. Le soleil bien présent nous réchauffe pendant le repas, mais le vent reste frais et lorsqu'un nuage passe, on sent une nette différence de température. Après avoir rassasié les estomacs et fait un petit tour dans le village, nous reprenons la route par laquelle nous sommes venus. Arrivés en bas, nous prenons la D45 en direction de Cazals puis, au moulin de Rudoux, nous prenons à gauche une petite route qui monte dans la forêt, en direction de Montcléra. Au niveau du Cluzel, on rencontre d'abord une maison ancienne à demi ruinée, puis une belle maison bien entretenue. La montée reste bien raide jusqu'au château de Montcléra qu'on voit mieux du carrefour de la D673 que du village.
Après de nombreuses photos devant ce chef d'oeuvre de l'histoire locale, nous prenons la petite route de l'autre côté de la D673, qui continue à monter encore un peu dans la forêt jusqu'à Saint-Caprais. Nous traversons le village. La route descend jusqu'à la Thèze où un lavoir est installé sur le cours même de la rivière. Un peu plus loin, nous prenons à gauche un raccourci qui grimpe bien sur une centaine de mètres pour redescendre sur la D660 que nous traversons pour reprendre la D46. Jean-Claude est très fatigué et traîne à l'arrière. Nous l'attendons avec André, jusqu'au carrefour de la D57 qui mène directement à Villefranche-du-Périgord. Après une belle et longue descente et la remontée au village, nous rejoignons le camping où j'aide Philippe à charger dans sa voiture le tricycle loué par Patricia. A la fin de la journée, mon compteur indique près de 45 km. Ainsi s'achève une belle rencontre où nous avons eu l'impression de passer notre temps à nous couvrir et nous découvrir au gré des apparitions du soleil et des montées fort nombreuses. Cependant, les paysages ont largement compensé ces inconvénients. Et encore une fois, la convivialité était à l'honneur. Un bon souvenir pour tous les participants.
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