Souillac (46) - 9/2016
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Vendredi 23 septembre 2016
Le parcours
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Le récit
C'est sous un ciel un peu couvert et une température assez fraîche que nous rejoignons l'entrée du camping les Ondines. Avec André, nous avons installé nos camping-cars de l'autre côté de la Dordogne, à l'entrée du camping du pont de Lanzac, fermé à cette période. Lorsque nous arrivons, les autres sont déjà là. Nous sommes onze au départ. Outre André, Martine et moi, il y a Madeleine et Benoist, Didier et Laurence, Patricia, Philippe, Jean-Pierre et Jean-Jacques. Tout le monde roule en trike, sauf Madeleine et Benoist qui roulent sur deux roues, elle à vélo droit et lui à vélo couché. Après le briefing d'usage, nous quittons le camping pour traverser Souillac à la recherche d'une boulangerie. Après avoir longé la Borrèze, en bas de la ville, nous remontons vers le centre pour rejoindre les commerces. On en profite pour faire un arrêt au restaurant qui nous accueillera ce soir et demain soir afin de finaliser les menus avec le patron. Pendant qu'on attend que Didier trouve du pain, Philippe fait essayer son trike à une passante intriguée par notre équipage inhabituel. Didier revient bredouille et nous nous arrêterons un peu plus loin devant une autre boulangerie qui fera le bonheur des amateurs de viennoiseries.
Nous quittons Souillac par le nord, en passant sur le viaduc de la voie ferrée. Nous remontons la vallée de la Borrèze où la route grimpe doucement sans qu'on s'en rende bien compte. Nous faisons une pause après Bourzolles, face au camping de la Draille, afin de nous regrouper. Le soleil est assez timide et il fait encore assez frais. Nous reprenons la route remontant la vallée. Il y a peu de circulation et c'est bien agréable. A Borrèze, nous nous arrêtons sur la place du village. Le soleil se montre franchement et il commence à faire chaud. Nous allégeons la tenue en conséquence. Après une pause reconstituante, nous reprenons la route qui continue jusqu'au fond de la vallée. Nous nous regroupons au carrefour de la D60, en bas de Salignac. Cette route est plus fréquentée, mais nous ne l'empruntons que sur quelques centaines de mètres. Nous prenons une petite route à droite qui mène au bas du village avec une belle vue sur le château qui domine le site. Après une petite montée, nous rejoignons les premières maisons où nous faisons halte chez un producteur de miel. Il a été prévenu et il nous attend pour une dégustation. L'accueil est sympathique et le miel délicieux. Nous repartirons avec un peu de poids supplémentaire dans les sacoches.
Nous grimpons pour traverser le village et prendre une petite route vers l'ouest. Ensuite, nous redescendons sur Carlucet où nous faisons une pause devant l'église. L'accès est fermé par une grille à l'intérieur, mais on peut entrer et voir le contenu de loin. C'est une façon originale de protéger le patrimoine tout en permettant l'accès aux visiteurs. Il semble y avoir de beaux tableaux. Après quelques photos, nous repartons pour une belle descente suivie d'une petite montée afin de rejoindre le vieux village de Saint-Crépin. C'est minuscule, avec juste quelques maisons, une église et un château. Nous nous installons pour le casse-croûte. L'unique table est un peu juste pour nous tous, mais il y a plein d'autres endroits autour pour s'installer. L'église est ouverte et très austère avec des arches massives à l'intérieur. Juste à côté de l'endroit où nous déjeunons se trouve un vieux lavoir alimenté par une source. Avant de partir, Martine et Jean-Jacques font l'essai du VTX de Patricia. Il faut dire que ce trike dédié à la course est très différent de toutes nos montures de randonnée. Finalement, nous reprenons la route qui monte au-dessus du village, en passant devant le château qui mérite le coup d'oeil.
La route monte encore un peu jusqu'à Combas où un quatuor d'ânes vient nous saluer à la clôture lors de notre passage. Pas farouches ces animaux. Suit une belle descente dans la vallée de la Massoulie. Nous quittons vite cette vallée pour passer dans celle de l'Enéa que nous descendons jusqu'à Sainte Nathalène où nous décidons de faire une pause café au restaurant installé au bord de la route. Nous repartons un peu plus tard pour prendre la route de Carlux. La route monte régulièrement et la pente n'est pas trop forte. Avant d'arriver à Carlux, ça redescend puis il faut grimper pour rejoindre le centre du village. La rue qui monte au château est très raide, à plus de 20 %. Heureusement, c'est très court et tout le monde monte sans problème, y compris les deux roues, même s'ils souffrent un peu plus que les autres. Nous laissons les montures sur le terre-plein face à la mairie et au pied du château pour visiter ce dernier. C'est en ruine et très ancien, mais l'accès est libre et la visite vaut le détour. D'en haut, on domine tout le voisinage et les vestiges témoignent de la vie médiévale du lieu. Nous prenons le temps de bien nous imprégner de cette atmosphère historique avant de rejoindre nos vélos pour redescendre dans la vallée de la Dordogne toute proche.
Une belle descente sur un bitume très lisse nous conduit jusqu'à la route que nous avons quittée pour monter au château. Nous prenons à gauche pour rejoindre la vallée de la Dordogne. Arrivés à Roufillac, deux kilomètres et demi plus loin, nous traversons la route de Souillac pour rejoindre la piste cyclable. Après le carrefour, trois d'entre-nous sont manquants : Madeleine, Benoist et Didier. Nous attendons qu'ils nous rejoignent, mais ne voyant personne arriver, je décide de faire demi-tour pour voir ce qui se passe pendant que les autres attendent. Je retrouve les trois retardataires en train de changer la chambre à air de la roue arrière du vélo de Madeleine. Le pneu, un 650B introuvable chez les vélocistes de la région, est bien amoché. Finalement, nous repartons après réparation. Nous rejoignons les autres puis nous prenons la piste cyclable qui s'arrête un peu plus loin, à Peyrillac-et-Millac, pour se transformer en voie verte. A Cazoulès, nous rejoignons la route de Souillac où nous arrivons vers 16h30. La soirée se termine dans la bonne humeur au restaurant où nous sommes rejoints par Brigitte, l'épouse de Jean-Pierre. Mon compteur affiche près de 65 km pour ce jour en comptant l'aller et le retour du camping-car au camping et mon retour en arrière pour rejoindre nos trois amis en train de réparer après Carlux.
Samedi 24 septembre 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, nous avons un beau soleil sur fond de ciel bleu, avec une température un peu plus faible qu'hier. Nous rejoignons le camping où nous retrouvons le reste de l'équipe. Madeleine a décidé de ne pas rouler aujourd'hui ni demain compte tenu de l'état de son pneu. Nous serons malgré tout onze à rouler comme hier car Claude a prévu de nous rejoindre en haut de la côte de Martel, après Souillac. Nous prenons le départ à l'issue du briefing et nous traversons la ville pour rejoindre le rond point avant l'entrée de l'autoroute. La montée de la route de Martel est assez passante alors nous roulons bien séparés pour permettre aux véhicules à moteur de doubler facilement. Les quatre kilomètres de montée se passent sans difficulté, même s'il y a beaucoup de voitures, nous n'avons aucun camion ce samedi matin. En haut de la côte, à Chapelonne, nous retrouvons Claude avec son trike et sa remorque surmontée de deux grands panneaux solaires. Nous nous regroupons sur la petite route qui va nous faire éviter une partie de la route fréquentée de Martel. Le soleil commence à chauffer et nous allégeons la tenue. Finalement, nous reprenons la route, plus petite et sans voiture, qui serpente au milieu d'un paysage très agréable de collines, de prairies et de forêts.
Nous rejoignons Baladou où nous nous arrêtons pour jeter un oeil à l'église. L'intérieur est très clair avec des murs blancs, ce qui est plutôt rare en France. Après une petite pause, nous repartons et rejoignons la route de Martel que nous avions quittée à Chapelonne. Le reste est rapide malgré la circulation et une petite montée finale. Nous arrivons à Martel par le haut et nous nous arrêtons un instant pour prendre en photo les toits de la ville qui émergent de la verdure. Nous rejoignons le centre, mais c'est jour de marché et la place de la halle n'est pas accessible. Nous laissons nos montures dans la petite rue qui mène à la place et nous nous fondons au milieu des badauds. Nous prenons le temps de visiter les petites rues et la très belle place de la mairie, sans oublier de jeter un oeil, voire de faire des emplettes, sur les étals du marché. Finalement, nous reprenons nos vélos pour sortir de la ville par l'ouest puis redescendre vers la vallée de la Dordogne. La descente est l'occasion de se défouler sur un revêtement bien lisse où Jean-Pierre perd sa casquette que je récupère au passage. Un peu avant d'arriver en bas, nous prenons à gauche pour rejoindre le belvédère de Copeyre qui, au virage suivant, domine la vallée et la rivière.
Un sentier mène au point de vue et à la table d'orientation. Chacun y va de sa photo. D'en haut, on peut même admirer nos machines, restées sous la garde de quelques uns. Finalement, nous repartons sur nos pas pour prendre la petite route qui mène à Gluges. C'est un petit village accroché à la falaise qu'on a pu admirer en montant au belvédère. Une belle montée très courte nous conduit au pied de l'église dont la rénovation a été financée à l'époque par Edith Piaf. Nous faisons une photo du groupe assis sur les marches. Après une jolie épingle pour repartir dans le bon sens, nous descendons au niveau de la rivière. La route est très belle, coincée entre la rivière et la falaise calcaire qui parfois surplombe la chaussée. Un peu plus loin, le niveau s'élève, toujours le long de la falaise, et on a une belle vue sur la vallée. Arrivés en haut, nous nous regroupons pour une courte pause avant de nous élancer dans une petite descente qui nous mène à Creysse où est prévue la pause méridienne. Nous traversons le village en passant devant la jolie halle bordée par le ruisseau de Cacrey, puis nous rejoignons l'arrière du village pour nous installer dans la prairie qui borde le parking. Le soleil chauffe bien et nous cherchons l'ombre. Il y a une table à l'abri, mais l'un des bancs est manquant. Par contre, les toilettes sont opérationnelles et on peut prendre de l'eau à l'extérieur.
Après déjeuner nous reprenons la route de la vallée. Nous rejoignons Saint-Sozy, puis nous traversons la Dordogne pour rejoindre Meyronne. Nous suivons les boucles de la Dordogne jusqu'à Lacave où quelques touristes sont attirés par la visite des grottes. A la sortie du village, nous nous arrêtons au bord de la route pour prendre le temps d'admirer d'en bas le joli château de Belcastel, perché sur un éperon rocheux au-dessus de la rivière. Nous remontons le cours de l'Ouysse sur un petit kilomètre avant d'attaquer la montée de Belcastel après une belle épingle. Ce n'est pas difficile car la pente, régulière, n'est pas très forte. En cours de route, on a une belle vue de côté sur le château. Après la montée, nous avons une belle descente pour rejoindre l'autre côté de la boucle de la Dordogne. Jean-Pierre file devant et Patricia le suit de près. J'ai à peine le temps de lui dire qu'on s'arrête au pont pour voir le château de la Treyne. Jean-Pierre, lui, a filé. Nous nous arrêtons au parking après le pont pour revenir à pied prendre l'unique vue sur le château caché par les arbres partout sauf au milieu du pont. Finalement nous nous retrouvons tous à l'entrée de Souillac où Jean-Jacques nous fait ses adieux car il rentre ce soir. Le compteur affiche 48 km pour la journée. Après une autre belle soirée au restaurant, nous regagnons chacun nos pénates pour un repos bien mérité.
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