Souillac (46) - 9/2016
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Dimanche 25 septembre 2016
Le parcours
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Le récit
La météo annonce de la pluie pour aujourd'hui. Le temps est couvert, mais il fait moins froid qu'hier et nous sommes bien décidés à rouler. Par contre, l'effectif a sérieusement diminué. Didier et Laurence ont décidé de ne pas rouler. Finalement, nous sommes huit au départ : Patricia, Philippe, Jean-Pierre, Benoist, André, Claude, Martine et moi. Philippe a prévu de nous quitter à Saint-Julien-de-Lampon car il a un rendez-vous tôt dans l'après-midi. Nous partons derrière le camping puis nous traversons la Dordogne et passons sous le château de Cieurac. La petite route en fond de vallée est toute à nous en ce dimanche matin. Nous passons le Roc puis nous faisons une pause juste avant Mareuil. Les nuages laissent passer un peu de ciel bleu par moments. La Dordogne ici est très belle avec des îles bien boisées. Nous repartons sans nous découvrir alors qu'un gros nuage noir se pointe à l'horizon, face à nous. Nous passons sous le joli pont du chemin de fer à la hauteur de Mareuil, puis nous rejoignons Saint-Julien de Lampon sans encombre par un parcours facile sur cette jolie route plate. Au centre du village, nous attirons les regards. Nous décidons une pause café et un arrêt à la boulangerie. La boulangère me questionne sur les panneaux solaires installés sur la remorque de Claude. C'est vrai que ça ne peut pas passer inaperçu.
Après le café, nous faisons nos adieux à Philippe qui a décidé de revenir par le même chemin plutôt que de traverser la Dordogne et de reprendre la piste cyclable que nous avons empruntée le premier jour. Deux kilomètres après le village, nous prenons à gauche une petite route qui grimpe directement sur le coteau. La pente est de 15 % sur plusieurs centaines de mètres. Benoist sera obligé de la finir à pied. Ensuite elle s'adoucit un peu, mais ça monte encore. Nous faisons une petite pause au niveau de l'épingle qui mène au château de Fénelon, puis nous achevons la montée qui n'est finalement pas si longue. Nous passons en-dessous du château pour nous arrêter au parking en face faire des photos. Le château est en bon état, avec des fenêtres à meneaux et une double enceinte de protection. Après avoir largement mitraillé le château et le paysage, nous repartons pour une belle descente qui nous ramène au fond de la vallée de la Dordogne, à Sainte-Mondane, sur la route que nous avons quittée précédemment.
Les deux kilomètres qui suivent sont avalés très vite, puis une petite montée nous amène au village de Veyrignac où un joli four attire notre attention. Construit en 1759, il a été restauré en 2008 et un auvent a été ajouté pour l'abriter. Après de nouvelles photos, nous rejoignons le terre-plein en haut du village pour une pause plus conséquente. Le soleil pointe son nez plus franchement et nous allégeons la tenue. Nous repartons pour rejoindre Groléjac, deux kilomètres plus loin, où un parcours sur de petites routes nous permet de rejoindre la piste cyclable. C'est une ancienne voie de chemin de fer et un pont de l'époque permet de traverser la Dordogne. Après avoir traversé, nous prenons à droite l'embranchement qui conduit à Souillac. Deux kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à Aillac, où la piste passe sur un viaduc qui domine le village. Sur le côté de la piste, une tour est en cours de rénovation (mais le chantier n'a pas l'air très actif) et trois tables sont à notre disposition pour le pique-nique. Le temps est encore couvert, mais la pluie ne menace pas. Nous déjeunons sans être dérangés car peu de cyclistes empruntent la piste.
Finalement, nous reprenons la route sans nous attarder et nous filons rapidement sur cette piste totalement plate ou en légère pente. Juste après Aillac, le tracé de la voie ferrée n'est plus praticable et la voie verte emprunte de petites routes fréquentées uniquement par les tracteurs qui se rendent dans les champs avoisinants. A Calviac-en-Périgord, nous retrouvons la piste cyclable de la voie ferrée, puis nous passons un tunnel peu après le village. En arrivant à Roufillac, on voit poindre le château qui émerge de la verdure à mi-pente de la colline. Nous retrouvons la route que nous avons suivie le premier jour après la panne du vélo de Madeleine. Le reste est sans histoire et nous rejoignons le camping en tout début d'après midi, sans avoir essuyé la moindre goutte de pluie, n'en déplaise aux météorologues. Finalement, mon compteur affichera 50 km pour ce dernier jour. Les premières gouttes tomberont lorsqu'on sera prêts à partir, vélos chargés et à l'abri. Cette rencontre sera encore un très bon souvenir avec des participants que nous connaissions déjà et avec qui nous avons toujours plaisir à rouler.
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