Cajarc (46) - 5/2022
Jeudi 26 mai 2022
Le parcours
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Le récit
C'est encore sous un beau ciel bleu qu'a lieu le briefing ce matin. Nous sommes dix-sept au départ. Chantal a décidé de rester au camping aujourd'hui et Serge délaisse le deux roues pour le trike. Jacky vient d'arriver de sa Dordogne natale pour prendre le départ avec son deux roues couché non motorisé. Nous quittons le camping lorsque neufs coups sonnent au clocher de l'église de Cajarc. Nous passons le pont si difficile pour les deux roues, puis nous prenons à gauche la route qui remonte la vallée du Lot. Passant devant le lavoir en bord de route, nous rejoignons Saujac pour traverser le village puis prendre à droite la route qui monte en lacets sur le Causse. Nous nous regroupons en haut, au carrefour de la route de Capdenac. Une fois tout le monde en haut, nous franchissons les quelques centaines de mètres qui nous séparent du point de vue du saut de la Mounine. De là, on domine la vallée du Lot. Une légende, où il est question d'une histoire d'amour contrariée et d'une guenon sacrifiée pour le bonheur des amoureux, a donné le nom au lieu. Après moult photos pour commémorer notre passage, nous continuons pour nous arrêter un peu plus loin au point de décollage des parapentes. La vue surplombante sur la vallée n'est pas gênée par la végétation qui ici a été supprimée pour faciliter le départ des fous volants. On peut notamment admirer les falaises colorées partiellement d'un ocre du plus bel effet.
Nous repartons pour redescendre au fond de la vallée du Lot, en passant devant les jolies constructions en pierres du Cayrol. Nous traversons Camboulan puis Ambeyrac où un lavoir en bord de route est alimenté par une source. Après Ambeyrac, nous pouvons voir le château de Larroque-Toirac à flanc de falaise de l'autre côté du Lot. Nous passons de l'autre côté du Lot avec une belle vue sur le château de Larroque-Toirac. Nous prenons en face la route qui monte entre Saint-Pierre-Toirac et Larroque-Toirac. Après la montée, nous nous regroupons à Carayac., devant une maison où des chiens dans un enclos sonnent l'alarme. Un chiot s'est échappé et vient se faire cajoler, passant de l'un à l'autre d'entre-nous. Nous aurons un peu de mal à partir sans qu'il nous suive, mais finalement tout est rentré dans l'ordre. Après un parcours facile sur le Causse, nous rejoignons Béduer en passant sous le château. Là, nous prenons à droite en direction de Figeac et, comme nous l'avons fait lundi, nous prenons à gauche en bas de la descente pour traverser le Célé. De l'autre côté, nous descendons la vallée encore sur un kilomètre environ pour rejoindre l'église ruinée de Camboulit qui domine la route. Nous nous arrêtons devant le cimetière où une grande esplanade nous accueille pour le déjeuner. Après le repas, nous allons faire une visite des ruines de l'église Saint-Martin, puis nous reprenons la route de la vallée du Célé, en descendant le cours de la rivière. La route est facile, en légère pente et nous roulons bien.
Nous passons Boussac, puis Corn en suivant les méandres du Célé. A un kilomètre environ après Corn, nous passons sous le château de Roquefort. Un peu plus loin, nous prenons à gauche pour traverser le Célé et faire un petit tour à Espagnac pour voir l'ancien prieuré. Ensuite, nous repartons par la route de la rive droite que nous avons quittée auparavant et nous arrivons à Brengues où nous faisons une pause au café local. Notre arrivée fait sensation parmi les convives du restaurant. Certains profitent de l'arrêt et de la route plate pour tester, avec plus ou moins de succès, le vélo à traction directe de Jean-Christophe. Juste avant que nous reprenions la route, un cycliste s'arrête pour discuter. Finalement, nous repartons pour traverser le Célé deux kilomètres plus loin et entamer la remontée sur le Causse. La pente est régulière et pas trop difficile. Après la montée, nous rejoignons la route qui arrive de Marcilhac-sur-Célé. La suite sur le Causse est facile, puis nous atteignons le point où nous avons tourné à droite lundi en allant rejoindre Brengues pour nous rendre à Livernon. Nous terminons par une belle descente sur Cajarc sur cette route bien lisse aux virages peu prononcés. Nous avons parcouru presque 63 km pour 769 m de dénivelé.
Vendredi 27 mai 2022
Le parcours
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Le récit
Température fraîche ce matin (9°), mais c'est du beau temps et les maximales remontent. Le briefing se fait au soleil. Jean-Christophe est parti ce matin de bonne heure. Il veut pouvoir ouvrir son magasin (il est brocanteur) pour le week-end. Martine a décidé de ne pas rouler aujourd'hui. Nous ne sommes donc que seize au départ. Thomas a prévenu qu'il viendra à notre rencontre pour rouler une partie du parcours avec nous. Le camping héberge des randonneurs qui font le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Pendant le briefing, deux jeunes entrent dans le camping avec un âne. Ils repartent avant nous. L'âne a été chargé et il a les oreilles protégées du soleil. Nous quittons Cajarc par la route qui passe au-dessus du camping. Après la petite montée initiale, le parcours est facile. Il longe le cours du Lot en allant vers l'aval. C'est globalement descendant et on tient une bonne moyenne. Peu après le départ, nous sommes doublés par un trio de Hollandaises. Elles vont à peine plus vite que nous et nous les doublerons plus tard à notre tour. Nous faisons une première pause à l'aire de repos de Larnagol, un peu avant le village, juste en face de Calvignac, perché sur la falaise de l'autre côté du Lot. Une plateforme a été aménagée face à un trou de verdure pour faciliter le travail des photographes. Après nous être découverts un peu et fait le plein de photos, nous repartons sur cette route facile avec un peu de circulation jusqu'à Tour-de-Faure où nous prenons à gauche vers Saint-Cirq-Lapopie. Nous nous regroupons juste avant le pont sur le Lot. Il commence à faire chaud.
Nous traversons le pont à voie unique pour attaquer la montée à Saint-Cirq-Lapopie. Dans la montée, nous faisons plusieurs arrêt pour faire des photos du village accroché au rocher au-dessus du Lot. Le coin est envahi de touristes et des agents municipaux font la circulation et s'assurent du respect des zones de stationnement. Une habitante du lieu nous propose son jardin pour ranger nos vélos pendant la visite. Son aimable proposition est immédiatement acceptée et nous passons un peu de temps à faire passer les trikes par l'étroite ouverture accompagnée de quelques marches à descendre d'un côté puis à monter de l'autre. Une fois tous les vélos à l'abri, nous partons pour l'ascension du piton rocheux qui a servi de support au château aujourd'hui en ruines. Il y a plein de monde et les escaliers sont glissants pour nos chaussures équipées de cales métalliques. En haut, nous pouvons profiter de la vue sur le Lot, tant en amont qu'en aval. On a aussi une belle vue sur les toits et la place du village. En redescendant nous faisons une photo sur la place du village, puis nous sortons nos vélos du jardin dans la rue. Nous repartons par le haut au milieu des voitures et des cars de touristes empêtrés dans l'étroite rue principale. Nous nous regroupons en haut, devant le parking où un agent municipal gère les entrées et sorties. Quand tout le monde est rassemblé, nous entamons la descente sur Bouziès par une superbe petite route nettement moins fréquentée qui domine la vallée.
Nous faisons un arrêt à mi-distance entre Saint-Cirq-Lapopie et Bouziès. Là, un belvédère surplombe le vide. Nous apercevons tout en bas une écluse et l'ancien chemin de halage reconverti en chemin de grande randonnée. Ce chemin est creusé dans la falaise à quelques mètres au-dessus de la rivière. Le nombre de marcheurs doit rendre difficile son utilisation sur trois roues, mais c'est une option à tenter hors saison par temps sec. Après une série de photos, nous reprenons la descente jusqu'à Bouziès. Là, nous retrouvons Thomas venu à notre rencontre avec son vélomobile orange qu'on ne peut pas louper. Une fois tous réunis, nous traversons le Lot sur le pont à une voie alors que deux files de voitures, une de chaque côté de la route de Cahors, attendent pour passer à leur tour. Du pont, on a une belle vue sur le château des Anglais, habitation troglodyte bâtie en hauteur dans la falaise et utilisant les grottes. Au bout du pont, nous prenons à droite pour rejoindre le confluent du Lot et du Célé à Conduché. Nous passons un petit tunnel creusé dans le rocher et nous arrivons à Conduché, passant sous le château, puis nous prenons à gauche la route de la vallée du Célé. La suite est facile jusqu'à Cabrerets où nous nous arrêtons pour la pause méridienne, juste en-dessous du château de Gontaut-Biron. Il reste une table disponible au soleil, mais certains lui préfèrent l'ombre des arbres et la fraîcheur de l'herbe. Après le repas, nous nous rendons sur la place du village pour la pause café. Ce matin c'était le marché et les commerçants sont encore en train de ranger.
Une fois les dépendances assouvies, nous reprenons la route de la vallée du Célé pour nous arrêter à la sortie de Cabrerets, au niveau du pont, face au château du Diable, une construction similaire au château des Anglais de Bouziès et qui avait sans doute le même usage, soit probablement détrousser les voyageurs qui empruntaient la route de la vallée. Nous repartons pour nous arrêter de nouveau deux kilomètres plus loin face à la résurgence de la Pescalerie. L'eau qui sort de la falaise est d'une limpidité exemplaire et elle donne une fraîcheur bienvenue avec la chaleur qui monte. En repartant, nous traversons un tunnel puis nous passons devant le musée de l'insolite pour rejoindre Sauliac-sur-Célé. A la sortie du village, nous prenons à droite pour passer le pont et grimper de l'autre côté alors que Thomas continue pour rejoindre son domicile à Marcilhac-sur-Célé, le prochain village sur la route de la vallée. En montant, nous avons une belle vue sur Sauliac-sur-Célé. La pente n'est pas très forte et la montée se fait sans difficulté. Nous faisons une pause à l'ombre lorsque la pente s'infléchit, puis nous reprenons la montée, maintenant plus facile, jusqu'au col des Lièvres où la pancarte affiche 353 m. La route ensuite est relativement plate jusqu'au bout du plateau où nous entamons la descente dans la vallée du Lot.
Nous faisons une pause au point de vue en garant nos vélos sur le parking à gauche de la route. Du bord de la route, on a une belle vue sur le Lot et sa plaine alluviale en bas et les contreforts rocheux couverts d'arbres en face. Sur la gauche, on voit les toits de Saint-Martin-Labouval où notre route rejoint celle de la vallée. Au bout du parking, une petite mare creusée dans le rocher attire notre attention. Sa présence sur cette face sud écrasée de soleil indique sans doute une source. Nous repartons dans la descente pour nous regrouper en bas au bord de la route de la vallée. Nous remontons la vallée jusqu'au pont puis nous traversons le Lot en direction de Calvagnac, le village que nous avons vu ce matin depuis l'aire de repos de Larnagol. Nous passons sous le château de Cénevières, en bas des falaises, puis nous rejoignons Calvagnac. Le parcours nous fait passer par une côte à 13 % que certains évitent en prenant la boucle qui monte plus doucement. Arrivés au village perché sur la colline, nous attendons Pascal. Christian se dévoue pour aller voir et finalement, il le retrouve. Sa chaîne a encore déraillé dans la montée et arrivé en haut il a tourné à droite au lieu de tourner à gauche pour rejoindre le village. Il est donc descendu par la où certains sont montés. Arrivé en bas, il a courageusement remonté par la route la plus raide qu'il avait monté une fois déjà. Une fois tous réunis, nous avons repris la route descendant de l'autre côté pour rejoindre les bords du Lot. Après encore un peu de dénivelé, nous avons rejoint Gaillac, puis le camping de Cajarc. Nous avons parcouru près de 64 km pour 651 m de dénivelé positif. Pour conclure le journée, nous nous retrouvons pour un apéritif en commun sous l'auvent de notre camping-car.