Villefranche-du-P. (24) - 4/2023
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Vendredi 21 avril 2023
Le parcours
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Le récit
Cette rencontre en Périgord Noir nous a rassemblé sous un beau soleil à l'entrée du camping de Villefranche-du-Périgord. Ce matin, nous sommes douze au départ, dont trois femmes. Vincent, Norbert, Jean-Pierre, Jean-Luc, Claude, Jacky, Christian, Marie-Jo, Martine et moi roulons en trike. Katrien est à vélo droit et Michel à vélo couché Zockra tout carbone. Les deux roues, ainsi que les trikes de Norbert et Jacky, ne sont pas motorisés. Le trike de Claude est surmonté d'un grand panneau solaire qui lui assure l'autonomie électrique. Il est venu (et repartira) avec depuis chez lui, au nord de la Dordogne. A l'issue du briefing traditionnel, nous quittons Villefranche-du-Périgord après le retour de Jean-Pierre qui est allé faire des courses au village avant de partir. Nous grimpons dès le départ en passant en-dessous du restaurant où un repas en commun est prévu demain soir. Après deux belles descentes et quelques montées, nous arrivons au village de Besse où le groupe s'arrête près de l'église pendant que je file rattraper Katrien qui a filé devant un peu trop loin. Nous visitons l'église et faisons quelques photos de ce magnifique village de vieilles pierres jaunes accroché à la pente. Le chien local qui vit ici en liberté vient nous rendre visite et réclamer quelques caresses.
Nous repartons en traversant le village puis nous passons devant la scierie pour continuer en direction de Saint-Pompon. Après une montée facile dans un paysage de forêt, nous entamons une belle descente pour rejoindre la vallée de la Lousse. Certains se sentent pousser des ailes et filent loin devant. En arrivant dans la vallée, ils sont hors de vue et ont filé vers Saint-Pompon. Nous nous arrêtons pour examiner une particularité locale étonnante que les premiers auront sans doute juste regardé en passant : un rectangle de terrain qui sert de jardin entre les prairies et fermé par quelques dizaines de vieux vélos suspendus à la clôture. Un poteau présente aussi différents accessoires démontés, comme les plateaux. Une pancarte précise : « Hôpital pour vélos ». Vu l'état des vélos on dirait plutôt un cimetière car il est peu probable qu'ils reprennent un jour du service. En effet, depuis plusieurs années que nous passons sur cette route, nous avons constaté moins de changement dans la clôture que dans le terrain qui se trouve à l'intérieur. Cette fois, tout est labouré et nul légume ne pointe son nez. Après quelques photos, nous continuons la descente pour terminer les quelques kilomètres qui nous séparent de Saint-Pompon.
Il y a un petit marché sur la place et nous passons dans le vieux village aux vieilles bâtisses en pierre jaune. Nous passons sous une arche puis nous arrêtons devant l'église pour y jeter un coup d'oeil. Vincent a remarqué dans la dernière descente que son trike a tendance à ne pas tenir sa trajectoire. Après examen, il constate que le verrouillage du pliage est dévissé. Heureusement, l'équipe a de la ressource et on trouve vite un outil qui permet un resserrage efficace bien qu'il ne soit pas tout à fait adapté. Nous continuons la visite en passant devant le château, puis nous reprenons la route en direction de Campagnac-les-Quercy. Après avoir quitté la vallée de la Lousse, la route monte doucement jusqu'à Campagnac-les-Quercy où nous faisons une pause. Ensuite, la pente devient un peu plus forte et nous faisons une nouvelle pause en haut. Le soleil commence à chauffer et les tenues s'allègent. A partir de la Roque, nous entamons la descente vers Salviac.
Nous rejoignons la vallée du ruisseau de Luziers et nous continuons sur la petite route qui suit en rive gauche. Arrivés à Salviac, nous réalisons que nous avons perdu trois de nos amis. Je pars en arrière pour les retrouver, mais je reviens bredouille. Finalement, je conduis le groupe à la halle où est prévu le déjeuner et nous passons un coup de fil aux manquants. C'est Vincent qui répond sur le téléphone de Jean-Pierre. Ce dernier déplore une rupture de chaîne qu'il est en train de réparer. Ils sont juste à l'endroit où j'avais vérifié pour la dernière fois que le groupe était complet et je n'étais pas remonté jusque là en essayant de les retrouver. Finalement, pendant que les autres entament leur déjeuner, je retourne en arrière pour retrouver Jean-Pierre, Vincent et Katrien qui tentent de réparer la chaîne. Visiblement ça se passe mal et le dérive-chaîne utilisé est défaillant. Heureusement, j'en ai un qui marche et nous pouvons réparer. Finalement il sera près de quatorze heures lorsque nous rejoindrons les autres.
Ceux qui ont fini de déjeuner vont prendre un café pendant que les retardataires se restaurent. Finalement, nous reprenons la route alors que l'après-midi est bien entamé. Pour sortir de Salviac, nous prenons une petite route qui grimpe fortement. Mon compteur grimpe jusqu'à 13 %. heureusement ce n'est pas très long et nous redescendons dans la vallée du ruisseau de Lourajou que nous suivons un moment. Nous quittons bientôt la vallée pour grimper jusqu'à Gindou, puis redescendre sur Cazals. Il fait bien chaud et les gourdes se vident peu à peu. Nous traversons Cazals pour prendre la petite route de Saint-Etienne-des-Landes qui suit un beau parcours en forêt. Après Saint-Etienne-des-Landes, une belle descente nous conduit jusqu'à la scierie où nous prenons une petite route à droite qui nous conduit jusqu'au-dessus de Villefranche-du-Périgord où nous descendons par la petite route qui passe devant le restaurant où nous dînerons le lendemain. Elle se termine par une pente, heureusement descendante, de 15 % avant d'entrer dans le village où nous regagnons le camping vers dix sept heures. Mon compteur affiche près de 64 km et un dénivelé positif de 1017 m, mais avec les allers-retours supplémentaires je suis celui qui a roulé le plus. Nous terminerons l'après-midi par l'apéritif offert par l'AFV à l'ombre du bar du camping.
Samedi 22 avril 2023
Le parcours
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Le récit
La météo du jour n'est pas des plus réjouissantes. La température a fait une chute et la pluie doit débuter à neuf heures pour toute la journée. Il ne reste que huit courageux - Norbert, Jean-Pierre, Jean-Luc, Claude, Jacky, Christian, Marie-Jo et moi - prêts à affronter les éléments. Nous sommes tous en trike. Jacky et Norbert roulent sans assistance. Le temps du briefing, nous nous abritons de la pluie sous le barnum du camping. Nous partons malgré les gouttes qui nous assaillent dans la descente rapide vers la route de Bergerac. Arrivés au rond-point de la gare, la pluie se calme alors que nous filons vers Saint-Cernin-de-l'Herm. Arrivés au village, nous quittons la route de Bergerac pour traverser la voie ferrée et grimper de l'autre côté. Nous faisons une première pause à côté de l'église en haut du village. Un petit en-cas est le bienvenu pour lutter contre le froid. Nous repartons bientôt pour rejoindre Fontenilles après une petite descente et un joli parcours en remontant la vallée avant de grimper au village. Nous faisons quelques photos sur la place de Fontenilles, devant l'église. La pluie a repris depuis un moment, mais elle n'est pas très forte.
Nous poursuivons notre route dans la forêt pour déboucher en haut sur la route de Aigueparse à Monpazier. Nous prenons à droite vers Monpazier, puis un peu plus loin à gauche une petite route plus directe et qui évite la circulation. Le revêtement, qui était très mauvais ces dernières années, a été refait et c'est bien plus confortable. Nous faisons une pause sous la pluie au niveau des cabanes perchées juste avant la descente sur Monpazier dont on voit les toits et le clocher de l'autre côté de la vallée du Dropt. Nous descendons dans la vallée pour traverser la rivière et grimper au village dans la circulation de la route de Villeréal et sous la pluie qui s'accentue. Le temps de rejoindre la place et de nous abriter sous les arcades, la pluie se déchaîne. La halle est occupée par les préparatifs de la fête prévue ce week-end. Heureusement, il y a des arcades sur tout le tour de la place et l'abri ne manque pas. Alyette, qui a décidé de ne pas rouler aujourd'hui, nous a rejoint en voiture pour remonter un peu le moral des troupes. Nous prenons notre mal en patience, espérant que la forte pluie finisse par se calmer. Certains en profitent pour dévaliser la boulangerie.
Finalement, nous repartons alors que la pluie a un peu diminué. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés puis nous grimpons en direction de Soulaures pour rejoindre la route de Biron. Aux Quatre Routes, nous entrons dans la forêt. Nous prenons à droite pour un joli parcours dont nous ne profitons pas complètement à cause de la pluie. Un peu plus loin, nous prenons à droite la route qui descend jusqu'à Biron où est prévue la pause méridienne. Nous arrivons sous le château perché au sommet de la colline. Après quelques photos, nous sommes heureux de pénétrer dans le village et de nous mettre à l'abri sous la halle pour déjeuner. Malheureusement les toilettes ne sont pas accessibles. Alyette nous rejoint de nouveau et en profite pour faire une vidéo de notre départ. Il pleut toujours et la pluie ne nous lâchera pas jusqu'à notre retour. En quittant Biron, nous faisons une pause photo pour mémoriser la vue sur le château de l'autre côté.
La route dans la forêt serait plus agréable sans la pluie et nous rejoignons Lacapelle-Biron en peu de temps. Nous traversons le village sans nous arrêter, puis nous prenons la route de Blanquefort-sur-Briolance. Une belle descente nous amène dans la vallée de la Briolance où nous prenons à gauche pour rejoindre Blanquefort-sur-Briolance, un kilomètre plus loin. Le village est dominé par son château qui ressemble à une énorme maison. Après un petit parcours le long du ruisseau de Canut, nous entamons la montée au-dessus de Sauveterre-la-Lémance. Après une pause au point le plus haut, une descente vertigineuse nous conduit au fond de la vallée de la Lémance dominé par le château des Rois-Ducs de Sauveterre-la-Lémance. Après avoir traversé le village, nous grimpons sous le château et un parcours vallonné nous amène aux Vitarelles. Là, nous entamons la descente sur Villefranche-du-Périgord où nous arrivons à quinze heures trente après 58 km et 558 m de dénivelé. Nous terminerons la soirée au restaurant où, avec le renfort de ceux qui non pas roulé et des épouses de certains, notre nombre atteindra la quinzaine.
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