Lavelanet (09) - 5/2024
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Lundi 27 mai 2024
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le ciel est tout gris et la météo n'est pas fameuse. Il a plu cette nuit et on aura certainement un peu d'eau dans la journée. Jacques a décidé d'arrêter là son essai de participation à une rencontre de l'AFV. Il faut dire que rouler en vélo couché non motorisé au milieu de trikes motorisés dans une région montagneuse est un challenge important. Nous sommes donc 12 au départ sachant qu'Ivan doit nous rejoindre sur la voie verte à l'endroit où il nous a quitté hier soir. Après le briefing, nous passons en ville pour un arrêt au centre à la boulangerie. Nous reprenons la voie verte en sens inverse par rapport à hier soir. Après avoir retrouvé Ivan nous continuons jusqu'à Chalabre où nous décidons de faire une petite visite du village alors qu'une bruine dense s'est mise à tomber, nous obligeant à revêtir la tenue de pluie. Après avoir passé le pont sur l'Hers, nous découvrons une jolie sculpture métallique figurant Don Quichotte et Sancho Panza sur leurs montures. Après nous être regroupés, nous faisons un petit tour dans le village, guidés par Ivan. Nous faisons une pause sur la place centrale face à la halle. Deux superbes statues figurant sans doute des écrivains ou érudits du 18ème siècle trônent dans la rue devant une maison. Nous continuons la visite pour faire le tour en passant devant une boulangerie avec une superbe enseigne.
En quittant le village alors que la pluie s'est calmée, nous reprenons la voie verte et passons devant une belle sculpture métallique figurant deux chevaux. Environ un kilomètre plus loin, nous trouvons un gros camion qui vient face à nous, prenant toute la place. Le croisement est difficile. Un peu plus loin, nous tombons sur un gros chantier car un éboulement a complètement bouché le passage. Une pelleteuse est en train de déblayer. Une déviation a été aménagée, mais c'est un parcours tout terrain peu adapté à nos vélos. Nous devons nous mettre à plusieurs pour hisser nos lourdes montures dont la roue arrière dérape sur le sol empierré. Finalement, nous arrivons au sommet du passage et nous redescendons de l'autre côté pour retrouver la voie verte. Martine sera la seule a avoir réussi à grimper la seconde partie sans aucune aide que l'assistance électrique de son trike. Finalement, nous passons le tunnel de Camon et rejoignons la route à droite en descendant le talus. Nous arrivons à Camon où Ivan nous fait passer dans les petites ruelles pour découvrir l'abbaye, les vieilles maisons et les nombreux rosiers qui fleurissent le village. Finalement nous rejoignons l'aire de jeux où des tables nous accueillent pour le déjeuner.
Nous quittons le centre du village vers l'ouest pour aller au café en-dessous du pont de la voie verte. Il y a aussi un joli jardin couvert de roses au bord de l'Hers, juste à côté. Après le café, nous rejoignons la voie verte en grimpant sur le pont par une petite ruelle avec un gros caniveau en travers et une fin de montée sur un chemin qui donnera des difficultés à Claude et Jacky dont les trikes sont trop bas pour passer sans toucher. Nous poursuivons sur la voie verte pour la quitter un peu plus loin en direction de Lagarde et son château en ruines perché sur la colline, de l'autre côté de l'Hers. La grimpette est corsée, 17 %. Nous arrivons en haut pour faire le tour de l'enceinte du château et rejoindre l'entrée, à l'opposé du village. Malheureusement, la grille est fermée et la visite est interdite. C'est dommage car nous ne voyons rien depuis cet endroit, hormis le joli paysage des montagnes environnantes. Nous revenons au village pour faire une photo de ce qu'on peut voir du château de ce côté, puis nous redescendons pour rejoindre le château de Sibra, sur un promontoire en face, au-dessus du Touyre qui se jette dans l'Hers un peu plus loin. Ce château est privé, mais on peut au moins admirer la superbe façade à travers les grilles.
Nous repartons pour Saint-Quentin-la-Tour dont la tour carrée domine la colline à gauche. Là, nous prenons la route de Queille. Au fond de la vallée du Touyre, nous découvrons le château de Queille, une superbe bâtisse perchée au-dessus de la rivière. Après quelques photos, nous grimpons pour passer en-dessous du château et devant l'église. En continuant, nous passons devant le cimetière et la route qui grimpe nous offre une superbe vue sur la façade du château. Nous rejoignons Belloc, puis nous arrivons à Léran après une petite descente. Nous faisons un détour pour voir le superbe château, puis nous rejoignons Laroque d'Olmes où nous grimpons jusqu'à l'église du Castella. Nous contournons l'église pour rejoindre le jardin du Castella de l'autre côté, alors que la pluie se remet à tomber. De là, on domine la ville et les anciennes usines textiles. Une belle table d'orientation permet de repérer les endroits remarquables du paysage, mais la vue est bien bouchée par les nuages qui remplissent la vallée du Touyre. Un milan royal vient nous faire admirer ses belles couleurs en planant au-dessus de la ville. Nous terminons par un petit tour dans l'église du Saint-Sacrement qui est superbe. Les orgues Gonzales, installées en 2004, proviennent de la chapelle royale de Versailles. Nous rentrons sous une pluie fine après un peu plus de 62 km et 548 m de dénivelé.
Mardi 28 mai 2024
Le parcours
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Le récit
Aujourd'hui, la météo annonce du soleil. Après le briefing sous un ciel encore un peu embrumé, nous partons vers Villeneuve d'Olmes et Montferrier pour grimper le col de la Lauze. Très vite, le soleil a fait son apparition jouant un peu avec quelques nuages de beau temps. A partir de Montferrier, le ton est donné. Ca monte bien. Nous faisons une halte pour alléger la tenue. Nous quittons la vallée du Touyre pour monter au col du Four. Là, cinq chevaux Mérens et un âne qui paissent dans la prairie s'approchent à notre passage. Le temps d'une photo et nous repartons. Après une courte descente nous retrouvons la montée et nous nous regroupons au col de la Lauze (948 m). Dans la prairie, des ânesses et une mule s'approchent pour quémander une caresse. Le ciel, qui était fort nuageux à notre arrivée découvre le soleil et nous réchauffe lorsque nous repartons dans la belle descente en forêt. Nous passons au-dessus du Gabachou, puis nous nous regroupons à Freychenet, devant le lavoir. Une descente rapide nous conduit à Celles, dans la vallée du Sios où nous pouvons admirer un beau lavoir, une belle église et de beaux arbres sous lesquels nous nous regroupons. Il y a une fontaine enclavée dans les murs du parapet du pont et une belle cascade sur le Sios, juste avant le pont. Le château, quant à lui, ne vaut pas grand-chose. C'est une ruine sans âme et inaccessible car privée.
Nous prenons la route de Foix sur six cent mètres puis au premier rond-point, nous prenons à gauche pour entrer dans Saint-Paul-de-Jarrat. Nous traversons le village et au second rond-point nous retrouvons la route de Foix. Nous faisons une pause à la boulangerie avant de repartir pour le rond-point suivant où nous prenons à gauche la petite route qui descend vers le sud. Après 800 m, nous arrivons au site du pont du Diable. Négligeant les tables placées près du parking, nous prenons la petite route interdite aux voitures qui descend au pont. La pente est forte et la route est en lacets. Nous nous regroupons après la traversée du pont pour la pause méridienne. Le pont fait l'objet d'une jolie légende où le diable est le dindon de la farce. C'est aussi une jolie construction en pierres avec deux arches au-dessus et qui enjambe l'Ariège. Construit en 1836, il a fait l'objet de l'expérimentation d'une roue hydraulique plongeant directement dans la rivière et fixée entre deux arches. La maison du moulin correspond aux pièces situées sous le tablier du pont. Après une visite du lieu et un déjeuner bien mérité, nous remontons sans difficultés (la pente fait quand même 14 %) et reprenons la route par laquelle nous sommes venus. A Saint-Paul-de-Jarrat, nous nous arrêtons de nouveau à la boulangerie pour le café.
En repartant, nous prenons la petite route qui monte vers le nord en direction de Soula et de Roquefixade. Nous nous regroupons à Caraybat, au carrefour de la route que nous avons pris le premier jour pour rejoindre Foix. De là, on a une vue superbe sur la vallée avec les montagnes enneigées en toile de fond. Nous repartons en direction de Soula, mais après quelques kilomètres, nous apprenons que Benoist n'a plus d'assistance sur son vélo. Finalement, il nous rejoint et nous continuons lentement jusqu'à Saint-Cirac où nous faisons une pause au parking avant le village. Benoist nous explique qu'il n'a plus de réaction de la commande de son assistance et nous ne trouvons pas de solution pour résoudre son problème. Pendant que nous discutons, une voiture s'arrête et le conducteur se présente comme le maire de la commune et demande à faire des photos pour le bulletin d'information locale. Finalement, nous repartons en ayant délesté Benoist de sa batterie et de sa sacoche. Nous faisons une nouvelle pause à Roquefixade, à l'ombre des arbres, car le soleil commence à bien chauffer. En repartant, nous décidons de rentrer directement par la route de Foix à Lavelanet pour éviter à Benoist une montée supplémentaire. Le retour est sans histoire et nous terminons avec 55 km au compteur avec 966 m de dénivelé. Nous fêtons la fin de cette belle aventure en retournant au restaurant où nous avons dîné samedi soir.
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