Saint-Antonin (82) – 9/2024
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Dimanche 15 septembre 2024
Le parcours
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Le récit
Ce matin, la température a encore baissé par rapport à la veille à la même heure. On n’est pas loin de la gelée et quelques bancs de brume lèchent les falaises. Chantal a décidé de ne pas rouler encore aujourd’hui, Madeleine également. Serge roule encore avec le trike de Chantal et Jean-Paul L. a décidé de partir plus tard et de nous rejoindre en cours de parcours. Finalement, nous sommes 16 au départ du camping. Après le briefing et un arrêt à la boulangerie, nous prenons la route par laquelle nous sommes revenus le premier jour. Il fait bien froid et l’humidité n’arrange rien. Ça s’aggrave après 2 km lorsque nous pénétrons dans la brume. Nous arrivons à Féneyrols où nous faisons une pause photo sur le pont de l’Aveyron. Nous remontons sur la rive gauche de la rivière jusqu’à Montrosier où nous prenons à droite pour traverser le village. La D34 est indiquée fermée, mais Roberto m’a dit qu’ils ont fait le parcours quelques jours avant notre arrivée et qu’ils ont pu passer. Après le village, une barrière indique clairement que la route est fermée. Nous passons en déplaçant le barrage en plastique, remis en place après notre passage. La végétation a repris ses droits et les ronces ont tendance à gagner sur le bitume. Nous arrivons à passer sans crever nos pneus, mais c’est parfois difficile.
Un arbre tombé en travers gêne un peu, mais on peut passer dessous. Un peu plus loin, une grande partie de la route s’est écroulée dans l’Aveyron qui passe juste en-dessous. C’est pour ça que la route a été fermée. Il nous reste toutefois assez de bitume pour passer à l’écart de la barrière qui protège du trou. Finalement la route s’écartant de la rivière retrouve sa largeur normale et nous terminons par un nouvel obstacle, un barrage de béton avec deux barrières en plastique dans le fossé à droite. Nous passons soit sur ces dernières, bien glissantes, soit carrément par-dessus le barrage, en nous mettant à plusieurs pour passer le matériel. Finalement, nous nous retrouvons tous du côté où la route est normale. Après un petit en-cas, nous repartons pour rejoindre la route du Cérou et Milhars. Après avoir remonté un peu le long du Cérou, nous prenons à gauche vers Mouzieys-Panens. Après avoir suivi le ruisseau d’Ampoul, la route grimpe franchement. Le pourcentage atteint 14 % et nous peinons sous le regard des chasseurs embusqués qui attendent le gros gibier. Arrivés au village, nous sommes en haut. Suit une belle descente en bas de laquelle nous passons devant un joli lac avec, au centre, un rocher sur lequel trône fièrement un héron cendré.
Nous arrivons au village des Cabanes et nous prenons des petites routes pour éviter la route directe qui mène à Cordes-sur-Ciel. Nous nous regroupons au premier parking en-dessous de Cordes, mais Marie-Paule et Jean-Paul M. manquent à l’appel. Christian part à leur rencontre mais ne les trouve pas. Jean-Paul M. a perdu son feu arrière dans la descente mais ils ont sans doute pris la route principale pour rejoindre Cordes. En attendant, nous sommes rejoints par Jean-Paul L. qui a attendu que la température monte un peu avant de partir. Finalement, nous montons au village de Cordes-sur-Ciel où nous nous arrêtons à l’épicerie avant de grimper par les petites rues jusqu’au sommet de la vieille citadelle en passant par la porte des Ormeaux. Là nous retrouvons nos deux amis perdus qui ont effectivement pris la route principale et nous sont passés devant. Après un arrêt devant la halle, nous décidons de passer derrière sur la place de la Bride où le terrain est plat pour poser nos montures et les bancs accueillants pour le déjeuner. Une belle œuvre d’art représentant une licorne chevauchée par une sirène orne la place. Au bout on a une belle vue sur les terres avoisinantes. De l’autre côté, le musée des arts du sucre et du chocolat offre à la vue ses belles fenêtres en arcade. Après déjeuner, le café est pris d’assaut par les inconditionnels.
Finalement, après le café et une petite visite, nous repartons pour descendre de l’autre côté. Comme en montant, nous sommes bien secoués par les pavés. La descente est très raide et tout se fait au frein. Nous passons sous la porte de Rous, puis sous la porte du Vainqueur. En contournant la tour de la Barbacane, nous trouvons une autre sculpture figurant un personnage qui fait envoler un oiseau. Finalement, nous nous regroupons au carrefour de la route principale que nous prenons vers la gauche en direction de Vindrac et de Marnaves. Juste après, nous prenons la route touristique qui mène à Saint-Antonin-Noble-Val. Le paysage est superbe avec des vallons et des forêts. Nous passons le col de la Liberté, puis nous nous arrêtons au dolmen de Vaour pour quelques photos. Jacky a droit à une ovation à son arrivée en tant que bon dernier. Il nous dira en a-parte que la prochaine fois il prendra son trike qui est motorisé. Nous faisons une photo de groupe devant le dolmen avant de reprendre la route. La suite, que nous avons parcourue dans l’autre sens la veille après être redescendu du Roc d’Anglars, est sur le plateau avec des montées et descentes, puis une belle descente nous conduit à l’entrée de Saint-Antonin. Nous contournons le village puis nous rejoignons le camping. Nous avons parcouru un peu plus de 56 km pour 858 m de dénivelé. Nous achevons ainsi une belle aventure sous le soleil dont nous garderons un excellent souvenir.
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