Quercy - 8/2010
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Jeudi 26 août 2010
Cayriech (82) - Lafrançaise (82)
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La nuit a été moins froide que la précédente. La météo annonce 38°C pour cet après-midi. Nous avons moins de 50 km à parcourir aujourd'hui et nous comptons bien en faire le maximum dans la matinée pour rouler le moins possible sous la grosse chaleur. On quitte le camping à 9h00. Il fait déjà chaud. Après une petite route plate, on monte lentement jusqu'à Septfonds où on attise l'intérêt des autochtones. Suit une grande descente sur une mauvaise route jusqu'à Caussade. Nous traversons la ville au milieu de la circulation, mais la traversée est vite faite.
Après Caussade, nous suivons une petite route qui longe l'autoroute en suivant la vallée de la Lère, puis celle de l'Aveyron. Lors d'une pause, nous trouvons un poney en train de brouter sur le bas-côté. D'abord effrayé, il finit par se laisser caresser. Un peu plus loin, la route qui était plate jusque là devient un peu plus mouvementée, avec quelques petites côtes courtes suivies de descentes similaires. Rien de bien difficile.
A Piquecos, Philippe, qui connaît le coin, nous fait prendre à gauche pour admirer le passage à gué. Ici, la route est submergée par l'Aveyron dès qu'il y a un peu d'eau et la route est coupée. A cette saison, ce n'est pas le cas et nous verrons plusieurs véhicules passer pendant qu'on fera les photos. Nous remontons ensuite le raidillon qui nous conduit à la route que nous avons quittée.
Nous poursuivons jusqu'à Loubéjac où nous nous arrêtons pour déjeuner au bord de la route sous l'ombre des platanes. Il commence à faire bien chaud. Lorsqu'on repart, l'air a pris encore quelques degrés et le soleil tape dur. Heureusement, il y a le vent d'Autan pour nous rafraîchir un peu.
Finalement on attaque la montée de Lafrançaise. C'est bien raide et bien long. Et en plus, il y a peu d'ombre. Nous souffrons tous les trois. Heureusement, en haut, nous ne sommes qu'à 1 km du camping où la piscine nous attend. Après le bain, nous allons nous réfugier dans un bar climatisé de la ville. En ressortant, la chaleur étouffante nous cueille.
Au camping, nous sympathisons avec notre voisin en camping-car qui vient s'enquérir de nos véhicules étranges. Ayant subi des opérations du dos qui lui interdisent le vélo et la marche, il se demande si le tricycle couché n'est pas une solution à ses problèmes. Il est à la bonne adresse...
Après dîner, Philippe décide de rentrer à Montauban qui n'est qu'à une heure. Nous finirons la soirée sans lui.
Nous avons parcouru 48 km aujourd'hui soir 152 km depuis le départ.
Vendredi 27 août 2010
Lafrançaise (82) - Saint-Loup (82)
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Lorsque nous nous réveillons, quelques gouttes frappent la tente. Il va faire moins chaud aujourd'hui. Le temps de nous lever et de ranger l'intérieur de la tente, le ciel se dégage un peu. Il reste quelques nuages et un peu de vent. Il fait frais et c'est tant mieux. On part vers 9h00 après avoir réglé le camping. Un petit arrêt au centre ville pour acheter du pain et nous attaquons la belle descente jusqu'à la vallée du Tarn.
Nous traversons la route fréquentée qui mène à Montauban pour prendre la petite route de Lizac. Elle commence par une côte bordée de belles maisons qui dominent la vallée. Ensuite, nous redescendons pour rester en bas jusqu'à Moissac. La route serpente entre les vergers le long du Tarn. Il y a plein de Polonais et de Bulgares venus pour travailler à la récolte des fruits qui est en cours. Le ciel s'est entièrement dégagé et le soleil chauffe, mais nettement moins qu'hier.
A Moissac, nous traversons la ville jusqu'au port, sur les bords du canal de deux mers. Nous passons au pied du Moulin sur le Tarn puis sous le pont Napoléon. A la sortie de la ville, nous rejoignons les bords du canal que nous connaissons bien. C'est un parcours que nous faisons souvent pour rejoindre Moissac depuis la maison. Il y a beaucoup de promeneurs à vélo et à pied à cette saison.
A Malause, nous quittons le canal pour prendre la route qui serpente dans la campagne jusqu'à Espalais. On y croise un couple de cyclistes chargés, probablement des Hollandais ou des Allemands. Ils ne s'arrêtent pas et nous ne pouvons pas discuter. Après Espalais, on traverse la Garonne sur le pont qui mène à Auvillar, puis on emprunte la route de Saint-Loup qui vient d'être refaite. Un vrai billard. Cette belle balade s'achève par la petite grimpette de notre village (8% tout de même) que Martine n'apprécie jamais.
Nous avons parcouru 39 km aujourd'hui soit 191 km depuis le départ.
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