Villefranche-du-P. (24) - 9/2018
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Lundi 3 septembre 2018
Le parcours
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Le récit
Encore quelques jours de soleil avant l'arrivée de la pluie. Avec la rentrée des classes aujourd'hui, la majorité des touristes est repartie. Nous décidons de profiter de ce répit pour une petite escapade en Périgord Noir, dans ce coin que nous affectionnons particulièrement pour ses belles forêts et ses paysages fantastiques. A 9h30, nous nous installons sur l'aire de camping-cars de Villefranche-du-Périgord et une demi-heure plus tard, nous donnons nos premiers coups de pédale. Le ciel sans nuage et le beau soleil nous promettent une belle journée. Nous descendons en-dessous du village puis nous prenons à gauche la petite route qui longe le Fossé de l'Abîme. Juste avant Martel nous faisons une pause pour nous découvrir. Le soleil commence à chauffer. Un peu plus loin, nous rejoignons la route de Cahors que nous traversons au niveau de la scierie en direction de Saint-Etienne-des-Landes. La route monte doucement dans la forêt. Nous passons devant le chemin qui mène au moulin à farine de châtaigne où nous avons fait une visite en groupe il y a quelques temps, puis nous émergeons de la forêt à Saint-Etienne-des-Landes, au sommet.
Nous prenons la route de Cazals, pour prendre peu après une petite route à droite qui serpente dans la forêt. A la Trapelle, nous prenons à gauche une belle descente sur Montcléra où nous arrivons deux kilomètres plus loin. Au carrefour de la route qui joint Fumel à Gourdon, nous avons une belle vue sur le château de Montcléra, l'occasion de refaire quelques photos car ce n'est pas la première fois qu'on passe ici. Nous repartons ensuite par la petite route en face de celle par laquelle nous sommes arrivés. En arrivant au Cluzel, nous prenons à droite pour un itinéraire bien agréable entre forêt et prairies. Deux kilomètres et demi plus loin, nous passons devant le chemin d'accès à la chapelle de Saint-André-des-Arques, où l'on peut voir des fresques restaurées. Par contre, il faut aller réclamer la clé à la mairie, ce qui n'est pas des plus simples car la chapelle est loin du village. Il faut faire un aller-retour et ça grimpe. Tant pis pour les fresques, nous rejoignons la D46 pour plonger dans la vallée du ruisseau de la Masse et, à la Mouline, prendre la route des Arques. Au bout d'un kilomètre de montée, nous arrivons au village qui est fort charmant avec des maisons bien restaurées. Nous faisons halte sur la place, devant la mairie et l'église.
Un banc en pierre nous accueille pour la pause méridienne. Juste derrière l'église se trouve le musée Zadkine. Il réunit des oeuvres majeures de l'artiste russe Ossip Zadkine : sculptures en taille directe, pierre et bois, bronzes, terres cuites, lithographies, tapisseries. Certaines oeuvres sont exposées à l'extérieur. Après le casse-croûte, nous repartons par la jolie rue principale, objet de quelques photos. Après avoir hésité à demander un café au restaurant qui ne fait pas bar, nous décidons de poursuivre notre route jusqu'à Lherm. La suite est très jolie, dans un paysage boisé typique du Lot, mais pas aride pour autant car on n'est pas loin de la verte Dordogne. Nous contournons l'énorme ferme de l'Esquirol entourée de prairies, puis nous replongeons dans la forêt. Une jolie descente le long du ruisseau de Lherm nous conduit jusqu'au village du même nom, perché sur un petit sommet. Nous rejoignons la place principale pour nous arrêter au « Bar à Trucs », un café associatif qui est fort bienvenu pour nous désaltérer et où il est d'usage de ramener son plateau après avoir consommé.
Après avoir réglé nos consommations, nous faisons un petit tour à pied dans le village. L'église est ouverte et deux chaises en barrent l'accès. Un panneau explique que c'est juste pour empêcher les animaux d'entrer et que les visiteurs sont les bienvenus. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lherm est classée monument historique depuis 1979 et date de la première moitié du XIIe siècle. Elle a été décorée d'un retable baroque vers la fin du XVIIe siècle. Près de l'entrée, est exposée une superbe cloche datée de 1597. Après la visite, nous reprenons la route pour rejoindre la vallée du ruisseau de la Masse et grimper das la forêt de l'autre côté. Nous rejoignons le village de Pomarède, puis Frayssinet-le-Gélat. Une belle montée, où nous sommes assaillis par les mouches, nous conduit jusqu'à la Thèze où nous rejoignons la route de Villefranche-du-Périgord. Nous sommes de retour peu après 16h00 après avoir parcouru une cinquantaine de kilomètres et environ 900 m de dénivelé.
Mardi 4 septembre 2018
Le parcours
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Le récit
Ce matin, comme nous sommes sur place, nous partons plus tôt. Le soleil pointe derrière les collines et aucun nuage ne vient obscurcir le ciel. Nous reprenons la route au sud du village, puis en direction de Loubéjac, à droite. Après une belle montée dans la forêt, nous redescendons dans la vallée du Sendroux, pour bientôt remonter de l'autre côté, toujours vers le sud. Après le point culminant, au Tournier, nous avons une petite descente avant de tourner à droite et de nous arrêter pour une petite pause. Il est temps d'alléger la tenue. Une borne affiche le kilomètre zéro. Nous sommes à la limite entre la Dordogne, que nous venons de quitter, et le Lot. Nous resterons à peine plus de deux cent mètres dans le Lot, pour passer tout de suite en Lot-et-Garonne. Nous reprenons la route pour un parcours entièrement en forêt et bien agréable. Avec la chaleur, les mouches se réveillent et viennent nous importuner. Après Lagrave, nous prenons la D440 qui joint Fumel à Sauveterre-la-Lémance. Il y a quelques véhicules, mais ce n'est pas très gênant. Avant d'arriver à Fumel, nous nous écartons du parcours prévu pour passer à Pouzatel, sur la gauche et revenir par la combe du Peyrie. Nous reprenons ensuite la D440 dans l'autre sens sur un peu plus d'un kilomètre pour rejoindre l'itinéraire prévu.
Une jolie route étroite dans la forêt nous redescend jusqu'à Vignerac où nous prenons à droite, toujours en descente, pour rejoindre la vallée de la Lémance. Nous traversons la route de Fumel à Sauveterre-la-Lémance, puis la rivière, puis la voie ferrée et continuons tout droit en direction de Salles. Un peu avant le village, nous prenons à droite la vallée de la Lède et rejoignons Gavaudun, moins de deux kilomètres plus loin. Nous nous arrêtons sous la halle, au pied du château qui domine le village, pour la pause casse-croûte alors que le restaurant local se remplit peu à peu. Après quelques photos des fortifications (la herse est toujours en place au-dessus du passage de la porte) et un déjeuner bien mérité, nous allons prendre un café puis reprenons la route qui monte derrière le château. Ca grimpe fort et il fait bien chaud. Nous arrivons bientôt à la Sauvetat-de-Blanquefort où nous prenons à droite après le village pour une belle descente dans la vallée de la Briolance.
En bas, après un kilomètre à remonter le long de la rivière, nous arrivons à Blanquefort-sur-Briolance où la terrasse du restaurant local est encore bien remplie. Nous passons sans nous arrêter, traversant le village pour prendre à droite puis à gauche en remontant la vallée du ruisseau de Canut. Le parcours est joli, en légère montée dans la forêt où les mouches ne nous laissent pas beaucoup de répit. Au niveau de Baillargal, la pente s'accentue et ça monte plus franchement. Après cette montée et un parcours vallonné en forêt, nous rejoignons le rond-point de la gare où un énorme panier à champignons trône au bord de la route. Les trois kilomètres restants jusqu'à Villefranche-du-Périgord sont franchis à grande vitesse sur une route très lisse le long de la Lémance et se termine en montée jusqu'au village. Il est 15h45 et nous avons parcouru près de 60 km pour un dénivelé de 946 m. Nous sommes un peu lassés des mouches qui nous ont harcelé dès que notre vitesse chutait dans les montées. Nous avions déjà constaté ce phénomène en fin d'été dans ces belles forêts du Périgord noir.
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