Itinérance AFV n°9 - 09/2020
Vendredi 25 septembre 2020
Le parcours
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Le récit
Ce matin, la température est bien basse. Moins de 10°C. Par contre, on peut plier les tentes sans pluie. Je règle le camping au préposé qui se pointe un peu avant 9h00 puis nous traversons le pont pour prendre la route de la vallée. C'est globalement descendant et nous rejoignons vite la D997 qui grimpe le long du ravin des Costes. Il se met à pleuvoir. Le groupe s'étire et nous attendons en haut pour nous regrouper avant de prendre à gauche la petite route des crêtes. Nous continuons en baissant la tête devant les trombes d'eau que nous déverse le ciel avec le vent de face. A Lacout, nous faisons une petite pause restauration à l'abri du vent devant l'entrée d'une maison, puis nous reprenons la route qui monte et descend en fonction des ondulations du terrain. Finalement, nous arrivons à Brandonnet où mes coéquipiers craquent pour une pause méridienne à la chaleur du restaurant local. Pour ma part, mon déjeuner étant déjà prêt, je me contente du chiche rayon de soleil apparu entre les nuages sur le banc abrité du vent par le mur de l'église. En attendant qu'ils terminent le déjeuner, je fait un petit tour dans le village. Il y a une superbe salle des fêtes avec des toilettes modernes et chauffées. Les maisons sont belles et l'école libère une flopée d'enfants dont certains, regroupés sous la houlette d'une jeune femme vont se restaurer là où mes amis sont au chaud. Nous repartons en même temps qu'eux, avec un ciel grisonnant mais sans pluie, sous l'acclamation des bambins qui regagnent leur école.
Avant d'arriver à Maleville, quatre chevaux roux sont intrigués par notre équipage. Après un moment d'observation, ils fuient sans trop se presser vers le fond de leur prairie. Après Maleville, nous traversons la route de Villefranche-de-Rouergue à Decazeville, puis nous passons une petite descente suivie d'une remontée pour passer un ruisseau. C'est là que je réalise que brusquement mon pneu avant gauche est à plat. Après démontage, je trouve un objet pointu métallique enfoncé dans le pneu. Après extraction au couteau de l'intrus et remplacement de la chambre à air, nous repartons pour passer sous la voie ferrée et rejoignons la bastide de Villeneuve. Nous entrons par la Tour porte Cardalhac en passant sous la herse et enfilons l'étroite ruelle pavée pour rejoindre la place des Conques. Avec au centre trois beaux arbres entourant une croix et de belles arcades, c'est un très beau coeur de village. Nous jetons un coup d'oeil à la Porte haute, autre entrée du centre historique, avant de rejoindre la place de l'église par une petite rue pavée. Les maisons en pierre font un bel ensemble. Après quelques photos et une visite de l'église, nous repartons en direction de Cajarc.
Nous passons face au château de Mayrinhagues, une belle bâtisse en pierre avec des tours en encorbellement et des fenêtres à meneaux, pour continuer la route facile sur le Causse. Après une pause au carrefour de la D24, nous attaquons, cinq kilomètres plus loin, la belle descente dans la vallée du Lot. Nous nous regroupons pour une pause photo à Salvagnac, juste sous le château. Après la crépitation des appareils, nous reprenons la route droite et plate pour traverser le pont métallique sur le Lot et rejoindre le camping. Le compteur affiche 56 km pour 716 m de dénivelé. La pluie ne nous épargnera pas avec une belle averse au moment du montage des tentes. Christian M acceptera l'invitation de Marie-Jo et Christian à venir partager leur mobile-home pour éviter de monter la tente sous la pluie. Avec Jean, nous décidons d'aller faire quelques courses en fin d'après-midi ce qui fait l'occasion de faire une petite visite à cette belle bastide. Nous retrouvons Marie-Jo dans la zone commerçante qui a eu la même idée que nous. Nous avons la chance de profiter d'une accalmie jusqu'à notre retour au camping alors que la pluie reprendra de plus belle en soirée et une bonne partie de la nuit.
Samedi 26 septembre 2020
Le parcours
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Le récit
La température est encore très basse ce matin, mais il ne pleut pas. Nous quittons le camping à 9h00 sous un ciel gris peu engageant. Nous rejoignons Andressac, au creux de la boucle du Lot, en passant au-dessus du camping, puis nous traversons la rivière pour longer la rive gauche. Après Gaillac, alors que nous prenons la route à droite, un panneau indique que la route est barrée. C'est samedi et nous tentons malgré tout notre chance car le chantier sera sans doute arrêté pour le week-end. Cinq kilomètres plus loin, c'est le pont sur le ruisseau de Calvignac qui est barré. Par contre, le chantier n'est pas encore commencé et nous pouvons passer entre les barrages. Ouf ! Un peu plus loin, nous avons le village de Calvignac en ligne de mire. Il est perché sur la colline dominant le Lot. Le parcours passait par le village, mais nous loupons la bifurcation. Finalement, nous décidons de continuer en suivant la boucle du Lot. C'est un peu plus long, mais c'est plat. Nous passons sous les falaises puis devant la centrale électrique avant de rejoindre le pied du château de Cénevières après être passés devant l'écluse qui permet le passage de la navigation fluviale.
Nous faisons une petite pause à l'écluse de St-Martin-Labouval, 500 m avant Crégols. Le nom des écluses est ici assez compliqué car pas forcément lié à la commune d'implantation. Après Crégols, nous quittons la vallée du Lot pour remonter le long du ruisseau du Bournac. Quatre kilomètres plus loin, près de la source, nous faisons une pause pour alléger la tenue avant la montée sur le Causse. La montée n'est pas très difficile et assez courte. La suite est facile avec quelques ondulations. Avant d'arriver à Concots, nous trouvons les deux Christian en travers de la route. Le VTX de Christian C a un problème de transmission. La chaîne est bloquée contre les rayons de la roue arrière. Nous nous rangeons un peu plus loin pour libérer la route et à plusieurs, avec beaucoup d'efforts, nous arrivons à débloquer la chaîne. Par contre, le dérailleur arrière est complètement déréglé et nous devons reprendre tous les réglages avant que ça fonctionne bien. Finalement nous rejoignons Concots qui est tout près et nous faisons la pause méridienne à l'abri du vent sous l'auvent du local des boulistes. La boulangerie juste en face est encore ouverte pour le plus grand bonheur de certains d'entre-nous.
Après déjeuner, nous reprenons la route alors que la pluie se met à tomber. Elle ne nous lâchera pas de l'après-midi et limitera nos étapes touristiques. Nous passons Cremps sans nous arrêter, puis nous rejoignons Laburgade où le chemin des puits est un incontournable. Un alignement d'une vingtaine de puits, chacun sur une veine différente, autrefois alimentait en eau les familles du village. Après quelques photos rapides, nous repartons par le chemin et rejoignons Aujols, deux kilomètres plus loin. Le mur en pierre, seul reste du château local, a servi de façade à la construction d'une maison. Un peu plus loin, l'étang du centre du village est entouré de plans inclinés en pierre en vis-à-vis par deux, ce qui est courant pour les lavoirs de la région. Il y a ainsi une vingtaine de doubles planches à laver. C'est le lavoir le plus grand du Causse. Chassés par la pluie persistante, nous prenons la petite route dans la forêt de chênes pubescents qui nous mène tout droit, finissant par une belle descente au centre d'Arcambal. Après une ultime photo devant le château du Bousquet, nous rejoignons le camping de Cahors par la route principale. Le compteur affiche plus de 59 km pour 739 m de dénivelé. Ainsi s'achève l'itinérance la plus mouillée de notre histoire où l'ambiance a remplacé le soleil qui nous a fait défaut.