Corbières - 06/2024
Lundi 17 juin 2024
Le parcours
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Le récit
Après avoir suivi les instruction d'un GPS fantaisiste, nous garons la voiture sur le parking ombragé à la sortie ouest de Padern. Retardés par un pneu découvert à plat sur mon vélo, il est plus de dix heures lorsque nous quittons le village. Nous passons sur le Verdouble pour remonter les gorges du Torgan sous un ciel immaculé et avec la chaleur qui monte. Nous apprécions les rares passages à l'ombre fournis par la végétation basse. Les gorges sont superbes avec des falaises des deux cotés et une végétation en-dessous de la route qui nous cache parfois le ruisseau qu'on entend à peine couler en bas. Les cigales se mettent à chanter avec la montée de température. Après les Forges, la route est inondable sur environ trois cent mètres. Avec le climat actuel, nous sommes largement au-dessus du niveau de l'eau. Nous passons sur la rive gauche du Torgan puis au carrefour juste après, nous prenons à droite vers Maisons, un petit village que nous traversons après une belle montée.
Nous continuons vers Davejean puis, après un petit arrêt où nous nous parfumons à l'odeur des genêts en fleurs, nous passons le col du Prat (447 m) qui n'est pas marqué sur place par la traditionnelle pancarte. Donc, pas de photo. A Davejean, nous prenons à gauche en direction de Laroque-de-Fa. Ca grimpe encore jusqu'au col Saint-Martin qui affiche 492 m, puis nous descendons sur Laroque-de-Fa. Nous rejoignons la route qui vient de Villerouge-Termenès que nous avons empruntée plusieurs fois lors de nos rassemblements à Lagrasse il y a quelques années. Après un petit arrêt à l'entrée de Laroque-de-Fa pour régler la position du capteur de vitesse du vélo de Martine, nous passons devant l'ancien aqueduc qui enjambe le Sou, puis nous quittons le village à gauche pour une petite route qui grimpe le long du ruisseau des Caminels. Nous nous arrêtons un peu plus loin après le second virage en épingle où un terre-plein sur la gauche de la route nous accueille pour déjeuner. Un cycliste solitaire grimpe en danseuse en nous souhaitant bon appétit.
Nous reprenons ensuite la montée pour arriver au col de la Cascagne (623 m), notre point culminant du jour. Nous descendons ensuite jusqu'à Massac où nous retrouvons la vallée du Torgan que nous remontons jusqu'au col de Cédeillan (594 m). Suit une belle descente dans la forêt jusqu'à Soulatgé pendant laquelle nous profitons plusieurs fois d'une belle vue sur le château de Peyrepertuse perché sur la montagne de l'autre côté de la vallée du Verdouble. Après Soulatgé, la route est plus large avec moins de pente. Nous passons en-dessous du château de Peyrepertuse et, en passant le col de Grès (404 m) près de Rouffiac-des-Corbières, nous contournons le Roc Rouge par le col de la Croix-Dessus (403 m) pour rejoindre Duilhac-sous-Peyrepertuse, un joli village niché au pied de sa colline qui possède une fontaine réputée alimentée par une source. La fin du parcours est toute en descente, passant devant Cucugnan sur un piton rocheux avec un joli moulin à vent, face au château de Quéribus et nous retrouvons Padern et son château après 56 km et 910 m de dénivelé.
Mardi 18 juin 2024
Le parcours
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Le récit
Il est neuf heures lorsque nous garons la voiture au parking de Saint-Paul-de-Fenouillet. Nous connaissons déjà plus de la moitié du parcours prévu car nous avons parcouru la partie nord du circuit lors du rassemblement de Rennes-les-Bains en 2019. Nous partons sous un ciel couvert alors que les nuages couvrent les sommets de la montagne. Passé la zone de vignobles, la pente s'accentue. Nous faisons une pause à l'entrée du parking en bas des gorges de Galamus. Après une collation, nous reprenons la route qui domine la vallée, puis nous pénétrons dans les gorges. Le spectacle est toujours aussi superbe. La route serpente entre les falaises qui parfois la sur-plombent. Au fond l'Agly paresse dans de multiples vasques, coulant de l'une à l'autre pour le plus grand bonheur des adeptes du canyoning dont on a vu un troupeau se préparer à descendre, sur le parking de l'entrée des gorges. Au fur et à mesure que nous pénétrons dans les gorges où serpente la route à flanc de falaise, le fond remonte progressivement puis nous rejoignons le parking nord à la sortie des gorges. Nous rejoignons Cubières-sur-Cinoble et nous prenons à gauche la route qui monte au col de Bancarel (496 m) qui est tout proche. La végétation change dès qu'on a quitté les gorges. Les arbres sont beaucoup plus grands et les variétés végétales méditerranéennes ont disparu. La température est aussi plus basse, notamment dans la forêt.
Après une petite pause au col de Bancarel, nous descendons dans la vallée de l'Agly pour attaquer la montée, beaucoup plus longue, au col du Linas (667 m). La montée dans la forêt est fraîche. Arrivés au col du Linas, une voiture dépose une randonneuse espagnole avec laquelle nous échangeons quelques mots. Elle va grimper au Pech de Bugarach qui, pour l'instant, est caché dans les nuages au-dessus du col. En repartant, nous dévalons une belle descente jusqu'à Bugarach, village rendu célèbre par les illuminés de l'an 2000 qui avaient prédit une fin du monde qui n'a pas eu lieu. Arrivés juste au-dessus du village, nous bifurquons vers le sud pour contourner le Pech de Bugarach. Nous choisissons un coin abrité du vent qui rafraîchit l'atmosphère, au bord de la route dans la forêt pour le pique-nique. Après le déjeuner, ça monte jusqu'à Parahou Grand, puis une belle descente nous conduit jusqu'au carrefour du col de Saint-Louis (706 m), juste avant le village du même nom. Nous rejoignons la route de Caudiès-de-Fenouillèdes et le col quelques mètres après le carrefour. Le col est aussi la limite départementale. Nous passons de l'Aude aux Pyrénées Orientales.
Après le col de Saint-Louis, la route est bien lisse et la belle descente avec des lacets assez larges est un vrai plaisir. Nous faisons une halte au niveau du château des Maures. Là, la route fait une boucle complète, passant d'abord sur un pont puis dessous pour descendre le relief impressionnant du lieu. Du château ne restent que quelques murs à l'architecture éclipsée par le pont et la boucle de la route. Après quelques photos, nous reprenons la descente vertigineuse (jusqu'à 14 %) avec un revêtement un peu moins lisse, mais dans une faille de la montagne époustouflante. Le paysage est fantastique avec en toile de fond les monts des Fenouillèdes et les toits de Caudiès-de-Fenouillèdes en bas dans la vallée. Après une belle descente, nous traversons Caudiès-de-Fenouillèdes et la Boulzane pour remonter de l'autre côté. Nous passons devant la chapelle Notre-Dame-de-Laval et son joli porche d'accès, puis entamons la rude montée dans les gorges de Saint-Jaumes, passant sous les ruines du Castel-Fizel et en vue de celles du château Saint-Pierre qui domine le village de Fenouillet.
Le paysage est superbe avec une végétation réduite typique des bords de la Méditerranée. Après Fenouillet, nous entamons la montée au col del Mas (551 m). Une borne en bord de route annonce 3,9 % à l'attention des cyclistes. Mon GPS m'indique 9 à 10 % tout le long de la montée. En haut, aucune pancarte n'indique le col. La descente qui suit nous conduit jusqu'au Vivier, un joli village niché entre les collines et surmonté d'un château en ruines. Nous prenons à gauche avant le village pour monter jusqu'à Saint-Martin-de-Fenouillet. Suit une belle descente où nous devons doubler un camion en train de balayer la route qui soulève une poussière d'enfer. La suite nous amène au-dessus de la vallée de l'Agly qui s'engouffre dans une faille de la montagne, la Clue de la Fou. Ce site est impressionnant avec la chaîne de montagne abruptement coupée sur une faible largeur pour laisser passer le fleuve et la route. Après une superbe descente, nous traversons la Clue de la Fou et nous rejoignons Saint-Paul-de-Fenouillet où s'achève notre aventure. Nous avons parcouru aujourd'hui 61 km avec 1020 m de dénivelé.