Moissac (82) - 9/2011
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Vendredi 23 septembre 2011
J'ai quitté la maison vers 16h30 en trike. Martine est partie un peu plus tard en voiture avec le matériel de camping. Nous nous retrouvons à l'entrée du camping de l'île du Bidounet, sur la rive gauche du Tarn, à Moissac. Le propriétaire du camping est là. Il nous fait un tarif spécial pour le regroupement de vélos couchés. Sympa.
Après les formalités, nous allons monter la tente. Peu après, arrivent Laurence et Didier. Ils s'installent sur l'emplacement voisin. Puis c'est André qui monte sa tente à côté. Viendront ensuite Lorenzo, qui vient de Toulouse en vélo avec une remorque bien chargée car il a aussi les affaires de Julien qui nous rejoint un peu plus tard. Un peu après, Gérard et Anne-Marie arrivent.
Nous prenons l'apéritif devant la caravane de Laurence et Didier. La soirée s'étire jusqu'à la nuit tombée. Puis, arrivent Guy et Marie-Laure. Nous devons descendre leurs vélos du toit du camping-car pour qu'il puisse passer sous le tunnel du moulin à l'entrée du camping. Finalement, le calme se fait. Il n'y a pas grand monde à part nous dans le camping. Nous allons prendre des forces pour pédaler demain.
J'ai parcouru 24 km pour rejoindre le camping.
Samedi 24 septembre 2011
Après le petit déjeuner, Martine part en voiture au boulot. Vers 9h30, je distribue les photocopies des cartes des parcours du jour. Jean-Pierre, arrivé de Loubéjac et Didier, qui vient de Toulouse, nous ont rejoint juste avant. Ils sont 5 à choisir le parcours long, baptisé parcours « Grappe ». Il y a Jean-Pierre, Lorenzo, Julien, Didier le Toulousain, Marie-Laure et Jean-Pierre. Ce dernier, qui connaît bien le coin, se charge du rôle de guide. Ils quittent le camping les premiers.
Après une photo de groupe, je donne le départ du parcours « Raisin ». Marcel, qui n'est venu que pour la journée, nous rejoint à l'entrée du camping. Nous quittons le camping en passant sous le tunnel du moulin, puis nous rejoignons la route nationale pour passer le pont Napoléon que nous quittons à droite à la sortie. Nous traversons la ville et prenons à travers la zone industrielle pour prendre la route de Laujol. Au début elle est un peu fréquentée et nous restons en file pour ne pas gêner la circulation. Un peu plus loin, nous prenons à droite la route de Castelnau-Montratier et il y a un peu moins de monde. Nous montons en pente douce depuis que nous avons quitté Moissac.
Avant d'entamer la partie la plus pentue, nous faisons une petite pause au bord d'un chemin. Nous entamons ensuite une longue montée en lacets. La pente n'est pas trop raide et ce n'est pas difficile. Notre file colorée agrémente le paysage. A Castelnau-Montratier, il n'y a pas grand monde. En peu de temps nous avons traversé le village et, après un parcours sur les crêtes, nous redescendons vers la vallée de la Barguelonne.
Une fois en bas, nous prenons à gauche pour suivre la vallée en descendant la rivière. Après un peu plus de 4 km, nous remontons vers la gauche pour rejoindre Sainte-Thècle. A partir de là, c'est plus de 5 km de montée un peu raide. Le peloton s'étire et, après une petite pause à mi-hauteur, nous nous retrouvons en haut pour faire les deux derniers kilomètres qui nous amènent au village. Nous arrivons sur la place devant le bar un peu avant l'équipe des cinq du parcours « Grappe ». Martine, qui a terminé son travail à midi, nous rejoint là. Elle a amené le vélo droit d'Amandine dans la voiture, car elle va reprendre possession de son trike pour l'après-midi.
Après avoir déjeuné sur la place et pris le café au bar, nous repartons sur la route. Marie-Laure a décidé de nous accompagner pour la suite sur le parcours « Raisin ». Nous suivons les crêtes sur des routes faiblement vallonnées et peu fréquentées. Le temps est un peu nuageux, mais il ne fait pas froid. A Gardès, nous bifurquons sur la gauche pour prendre une petite route qui descend en lacets. Nous passons sous un petit pont sur lequel passait autrefois une voie ferrée.
Avant le carrefour suivant, la route est en travaux. Ils vont refaire le revêtement qui était bien abîmé. Pour l'instant, nous roulons sur de la castine. Ce n'est pas très confortable et ceux qui ont des pneus fins souffrent. Ce n'était pas comme ça lorsque je suis passé là la fois précédente. On se console en se disant que la prochaine fois on aura une route neuve. Heureusement, ça ne dure pas et quelques centaines de mètres plus loin nous retrouvons une route correcte.
Nous descendons encore en suivant la vallée du ruisseau de la Madeleine jusqu'à la vallée de la Garonne. Là, nous nous regroupons pour prendre la nationale 113 sur quelques centaines de mètres jusqu'à la route qui, après le passage à niveau, nous mène à la voie verte du canal des deux mers où nous sommes passés ce matin. Nous reprenons la piste jusqu'à Moissac où le pont Napoléon nous fait franchir le Tarn et nous rejoignons le camping vers 15h00.
Cela nous laisse une bonne partie de l'après-midi pour flâner au camping et discuter entre nous. Un peu plus tard, le second groupe nous rejoint. Ils ont apprécié le parcours vallonné que je leur ai proposé. Jean-Pierre, qui n'est pas disponible demain, reprend la route de Loubéjac à vélo. Cela va lui faire une belle journée à pédaler. Didier le Girondin me conduit à Sainte-Thècle pour récupérer la voiture que Martine a laissé là-bas ce midi.
A la soirée, nous allons en ville à pied. Lorsque nous passons le pont Napoléon, il y a un joli coucher de soleil sur le Tarn. Sur la place de l'abbaye, nous faisons quelques photos près des sculptures de Toutain, puis nous allons au restaurant « La Part des Anges » où la soirée se termine dans la bonne humeur. Nous rentrons au camping à la nuit noire.
Nous avons fait 52 km depuis ce matin. Mon compteur affiche 76 km depuis hier.
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