Castelnaud-La-Ch. (24) - 4/2024
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Jeudi 18 avril 2024
Le récit
Nous arrivons au camping Maisonneuve à Castelnaud-la-Chapelle en milieu d'après-midi. Nous y retrouvons Annie et Pascal, ainsi que l'autre Pascal (cody) qui sont des habitués de nos rencontres. Gérard et Catherine viennent eux-aussi tout juste d'arriver. Claude est installé au gîte du camping, de l'autre côté de la route. Il est venu en trike solaire motorisé. Les trois derniers participants ne nous rejoindront que demain matin. Après l'installation, nous allons faire un tour à pied au village avec Annie et Pascal. Nous grimpons par les petites rues jusqu'au château. D'en haut, on a une belle vue sur la vallée de la Dordogne et le château de Marqueyssac accroché à une colline de l'autre côté de la rivière. Les maisons du village sont superbes avec de belles pierres dorées typiques de la région. Les ruelles en pente sont bien entretenues et, en cette fin de journée, il n'y a plus de touristes. Nos retournons au camping, chassés par la fraîcheur du soir et le soleil qui se cache derrière la colline.
Vendredi 19 avril 2024
Le parcours
Voir le parcours sur Edp-Parcours
Le récit
Ce matin le ciel est tout bleu, mais l'herbe du camping est blanche de givre. Il a bien gelé dans ce fond de vallée orienté au nord et balayé par le vent. Deux montgolfières survolent le camping et mettent un peu d'animation dans le ciel uniforme. Nous nous regroupons à l'entrée du camping où nous retrouvons Jacky, qui vient de Beaumont-du-Périgord, Jean-Luc un Toulousain qui vient de Saint-Cernin-de-l'Herm où il est logé chez son fils, et Steve, un Canadien qui habite près de Sarlat. Jacky et Jean-Luc nous rejoindront chaque matin. Steve sera logé au gîte avec Claude jusqu'à la fin du séjour. Catherine ne roulera pas aujourd'hui et nous attendons Gérard qui a été retardé par un problème technique, pour finalement prendre le départ et suivre la route qui longe le Céou vers le sud. Nous sommes dix, tous en trike avec assistance électrique. Arrivés au carrefour au bout de la route, nous prenons à gauche pour grimper sur la colline. Le ton est affiché dès le départ : ça monte bien raide. Après une petite pause en haut, nous redescendons pour rejoindre Cénac.
Au carrefour des Quatre Routes, ça se gâte. La route est barrée. Une courte exploration nous montre que le problème est sérieux. Un éboulement a tout envahi. Nous faisons demi-tour et suivons la déviation. Un peu plus loin, nous prenons une petite route à droite dans l'espoir de passer sous le village pour remonter de l'autre côté. Peine perdue, à peu près en-dessous de la zone éboulée, là aussi la route est barrée. L'éboulement s'est prolongé jusque là et la route est invisible sur plusieurs centaines de mètres. Force nous est de faire demi-tour et de suivre la déviation qui nous fait passer de l'autre côté de la Dordogne et rejoindre le pont suivant à Vitrac. Là, nous retraversons la Dordogne en prenant la route qui remonte vers Domme. Finalement, on aura rallongé le parcours du jour d'environ six kilomètres. Nous entrons à Domme par la porte des Deux Tours, puis nous rejoignons, sous l'oeil intéressé des touristes, l'esplanade qui domine la vallée de la Dordogne. Après quelques photos et un petit tour dans les commerces locaux, nous reprenons la route pour ressortir par la porte des Deux Tours et descendre par une petite route plus pentue que celle par laquelle nous sommes arrivés. En bas, nous débusquons un superbe lièvre qui s'évade bien vite dans le champ à gauche. Finalement, nous rejoignons le pont de Vitrac pour passer sur la rive droite de la Dordogne.
Après une petite montée, nous redescendons sur Montfort avec une belle vue sur le château. Nous traversons le village puis nous faisons une pause au point de vue sur le cingle de Montfort, d'où on domine la rivière et sa vallée. Nous finissons ensuite la descente pour arriver à Carsac où nous nous arrêtons à l'aire de repos pour la pause méridienne. Il y a des tables à l'ombre et le vent est encore frais, mais c'est un coin bien agréable. Après déjeuner, nous montons au village pour une pause au café local. Nous reprenons ensuite la route et rejoignons la voie verte par une pente bien raide heureusement courte. C'est une ancienne voie ferrée qui reliait Souillac à Sarlat. Le revêtement est bien lisse et c'est bien ombragé avec des passages entre les rochers. Vu le temps, on aurait apprécié davantage de passages au soleil, mais nous étions quand même un peu abrités du vent froid. En approchant de Sarlat, nous croisons d'abord quelques vélos, puis des promeneurs. Finalement, nous retrouvons la ville en quittant la voie verte. Nous passons devant la gare en suivant des petites rues, puis, arrivés sur les avenues, une piste cyclable nous permet de rouler en sécurité.
Nous nous arrêtons dans la rue Montaigne au coeur de la vieille ville. Nous faisons une petite visite des abords de la cathédrale Saint-Sacerdos, la lanterne des morts, le cimetière Saint-Benoît et le jardin des Enfeus. Nous terminons par la visite de la cathédrale. En repartant, en bas de la rue Montaigne, nous passons devant la maison de La Boétie dont la belle façade arbore des superbes fenêtres à meneaux. Nous quittons le centre historique en traversant la place du Peyrou, puis nous retrouvons les avenues et leur piste cyclable pour quitter la ville derrière la gare en filant vers le sud. Nous traversons la zone résidentielle en grimpant, puis nous redescendons pour rejoindre la vallée de la Cuze que nous quittons sur la droite un peu plus loin. Après une belle montée, nous débouchons sur la route qui mène à La Roque Gageac et à la vallée de la Dordogne, qui se termine par une belle descente.
Nous faisons une pause à l'entrée du village pour immortaliser les maisons adossées au rocher surmontées du château de Tarde. Nous repartons par la route de la vallée jusqu'au pont sur la Dordogne qui nous mène au bas de Castelnau-la-Chapelle. Nous reprenons la voie verte jusqu'au camping où nous arrivons de bonne heure. Le compteur affiche 52 km pour une montée totale de 821 m. La soirée se termine au restaurant La Source que nous rejoignons à pied depuis le camping. La renommée du lieu n'est plus à faire et le nombre de convives ce vendredi soir ainsi que la qualité des mets proposés, tout autant que la qualité du camping confirment bien qu'il nous faudra revenir dans ce joli coin de Dordogne. C'est à la nuit tombée et sous un joli clair de lune que nous rejoignons notre lit après une soirée bien agréable où les discussions ont été très animées.
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