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Itinérance AFV n°2 - 6/2015

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Samedi 30 mai 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageJe quitte la maison sous un ciel couvert et il fait un peu frais ce matin. Mon objectif est d'arriver chez André en début d'après-midi. Je rejoins Valence d'Agen où je passe devant le premier lavoir circulaire afin de rejoindre la route de Goudourville. Arrivé à la route de Moissac, surprise. La route en face est fermée par un muret de 50 cm de haut. Je prends à droite puis une petite route parallèle à celle qui est fermée pour retomber sur mon itinéraire. En fait, une nouvelle route a été créée pour rejoindre le rond-point suivant. Je le saurai pour la prochaine fois. Je rejoins la route de Lalande où la circulation est très calme ce matin. A Lalande, je rejoins la petite route de la vallée de la Barguelonne. Le revêtement n'est pas formidable, mais il n'y a pas du tout de circulation. Je traverse Saint-Paul-d'Espis, désert, puis je passe devant un champ couvert de fleurs bleues. C'est du lin, une culture inhabituelle dans cette région dédiée aux maïs, blé, tournesol et autres colza. La route remonte lentement le long de la Barguelonne. Pour éviter le château de Montesquieu, il faut monter, puis redescendre. C'est assez court, mais la pente est bien raide. Un premier test avant le relief tourmenté du Lot qui nous attend pour les jours à venir.

 


image d'un voyageAprès Cazes-Mondenard, le château de Lauture se profile à l'horizon. J'ai choisi de le contourner par la droite, mais la route monte plus raide que de l'autre côté. Elle finit même avec une forte pente où je rôtis sous le soleil qui a fini par prendre la place des nuages. En montant le paysage change pour devenir plus aride et caractéristique du causse. Je m'arrête en haut pour déjeuner à l'ombre au bord de la route. La route jusqu'à Castelnau-Montratier est en crête, assez facile avec des petites bosses et dominant le paysage alentour. Je traverse Castelnau-Montratier puis je plonge dans la vallée de la Lupte. La remontée de l'autre côté est assez raide. Arrivé en haut, je prends la D49 qui suit les ondulations du causse et me conduit directement chez André. Une pancarte à l'effigie de l'association française de vélocouché indique l'entrée pour ceux qui arrivent ici pour la première fois. Mon compteur affiche près de 64 km. Je suis le premier arrivé, bientôt suivi par Serge et Janvier. Avant de dîner, nous visualisons les photos de mon voyage au Cap Nord, réalisé en 2010, puis le diaporama préparé par André relatant notre randonnée itinérante de l'année dernière. Finalement, Stéphane nous contacte par téléphone. Il est allé dîner au restaurant d'en face et n'arrive qu'à la nuit tombante. L'équipe est au complet.

 

Dimanche 31 mai 2015

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageCe matin, un beau ciel bleu nous accueille et le soleil ne tarde pas à réchauffer l'atmosphère. Georges, un ami d'André, cycliste lui aussi est venu assister à notre départ. Nous partons à 9h00 et rejoignons Fontanes où le petit commerce local est ouvert. Un peu plus loin, Janvier nous arrête pour nous montrer un bel exemplaire de l'orchis bouc, une orchidée à l'odeur de bouc très prononcée. Nous passons derrière l'aérodrome de Cahors, survolés par les parapentistes relâchés d'un avion. Après un joli parcours sur des petites routes bordées d'un mur en pierres, nous faisons une pause devant la grille du château de Hauteserre, un cru local réputé. A Peyrelevade, nous croisons un cycliste à VTT qui nous interroge sur nos vélos. A Saint-Cirice, nous prenons la route du mont Saint-Cyr. Le revêtement est très mauvais. On se demande pourquoi une route si touristique ne bénéficie pas de plus d'attention de la part des pouvoirs publics. Après un parcours fatigant, nous arrivons au bout, où nous sommes récompensés par la belle vue sur la ville de Cahors. Il y a quelques touristes. Après les photos d'usage et les commentaires d'André qui nous cite les éléments remarquables de la ville et des environs, nous décidons de déjeuner là. Il y a des tables à l'ombre et un point d'eau, et l'heure est assez avancée pour que nous n'attendions pas d'être redescendus dans la vallée du Lot comme c'était prévu.

 


image d'un voyageAprès déjeuner, nous reprenons la route cahoteuse jusqu'à Saint-Cirice, puis aux Ramonets, nous plongeons dans la combe du Tréboulou pour rejoindre la vallée du Lot à Arcambal. Nous passons devant le château du Bousquet puis sous la voie ferrée pour rejoindre les bords du Lot. Nous faisons quelques photos de Savanac, de l'autre côté, et de son église moyenâgeuse aux ouvertures très enjolivées. En repartant, après Galessie Bas, nous grimpons sur la falaise qui domine le Lot. La pente est assez raide et nos remorques chargées chauffent les mollets. La belle vue sur la vallée est notre récompense. Un joli passage entre les rochers fait le bonheur des photographes. Nous y croisons des étrangers en randonnée à vélo droit. Nous redescendons sur Béars et traversons le Lot pour rejoindre Vers. Là, nous attaquons la rude montée en lacets du Pech Picou. On a une jolie vue sur les toits du village. La pente frise les 12 % par endroit. Janvier et Serge, aidés par leur moteur électrique, filent devant. Stéphane est impressionnant. Il monte à 3,5 km/h sur son deux roues pratiquement sans dévier de sa trajectoire. Cela doit demander une concentration extrême. A un lacet où nous nous sommes arrêtés pour souffler un peu, André se joint à moi pour l'aider à démarrer en poussant son vélo.

 


image d'un voyageFinalement nous arrivons en haut et nous soufflons un peu sous l'ombre fraîche des arbres. Un peu plus loin, alors que ça monte encore mais moins fort, nous faisons une nouvelle pause devant une jolie gariotte. Finalement, nous arrivons au point le plus haut, Merlan. Nous sommes écrasés par la chaleur devenue accablante et nous nous arrêtons à l'ombre. Ensuite, après un petit trajet sur le causse, nous dévalons la vallée de la Sagne en direction de Cabrerets, notre étape du jour. Presque en bas, nous faisons une pause pour admirer le calvaire qui domine la Sagne. C'est peu entretenu et un peu envahi par la végétation, mais on peut y monter. Finalement, nous finissons la descente pour rejoindre les bords du Célé et le village de Cabrerets. Un petit tour pour vérifier les horaires d'ouverture de la boulangerie et admirer d'en bas le château de Gontaud-Biron qui domine le village, et nous continuons en remontant le Célé pour rejoindre le camping, juste à la sortie du village. Avant le camping, nous passons sous le château du Diable, une construction troglodyte incrustée dans la falaise qui a servi aux Anglais, puis aux brigands qui sont à l'origine de son nom. Nous nous installons au camping du Bout du Lieu et le gérant vient nous voir à la soirée pour régler les questions d'intendance. Nous avons le camping presque pour nous seuls. En bordure de rivière, il est très agréable et très propre. Nous avons parcouru 56 km aujourd'hui.

 

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