Itinérance AFV n°2 - 6/2015
Mercredi 3 juin 2015
Le parcours
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Le récit
Ce matin, nous avons décidé de partir dès 8h00 en raison de fortes chaleurs annoncées dans l'après-midi. L'objectif est de passer les plus grosses montées à la fraîche le matin. Juste avant notre départ, une autre montgolfière prend les airs juste derrière le camping. Après Mayrinhac-le-Francal, nous entamons une belle descente jusqu'à la D15 que nous prenons à gauche en descendant encore jusqu'à la route de Montvalent où là, ça monte franchement. Il faut prendre son mal en patience et, heureusement, il ne fait pas encore très chaud. Deux kilomètres plus loin, nous sommes en haut. Nous faisons une petite pause à la Croix Blanche, juste avant de prendre la D810. Sur la route qui vient de notre droite, se trouve le tronçon d'un énorme chêne. Pour le protéger, une toiture en bonne et due forme a été érigée par-dessus. Nous reprenons la route qui descend en pente douce jusqu'à la Dordogne. Après Montvalent, nous arrivons au pont de Gluges qui enjambe la rivière. Nous passons de l'autre côté puis nous montons un peu avant de prendre à gauche une petite route réservée aux riverains qui mène au village de Gluges.
Nous passons devant un joli petit château avant de rejoindre le village. Nous grimpons une petite côte bien raide, heureusement très courte, pour atteindre la placette devant l'église. De là, on domine la vallée de la Dordogne. Sur l'église, une panneau annonce qu'Edith Piaf a fait un don pour financer les vitraux et qu'elle a souhaité que cette information ne soit pas diffusée de son vivant, ce qui a été respecté par le curé local. Après le village, nous redescendons sous la falaise, en passant devant une jolie petite source. Le parcours qui suit est particulièrement agréable avec les falaises qui dominent et parfois surplombent la route, elle-même dominant la Dordogne réfléchissant le bleu sans nuage du ciel. Finalement, la route remonte pour rejoindre la D23. Avant le carrefour, nous devons nous arrêter pour laisser passer un camion qui vient en face. Il n'y a pas assez de place pour lui et un tricycle. Heureusement, il y a des zones de croisement. Nous continuons jusqu'à Creysse, puis vers Saint-Sozy où nous nous arrêtons pour faire des courses à l'épicerie.
Après Saint-Sozy, nous traversons la Dordogne puis la route longe la rivière. Nous trouvons une zone fermée d'une barrière qui doit servir à accueillir les canoéistes pour le pique-nique. Il y a des tables et c'est à l'ombre au bord de l'eau. L'endroit idéal, sauf qu'on a des invités surprise, les moustiques. Finalement, nous arriverons à faire bon ménage malgré quelques piqûres. Inutile de dire que nous ne traînons pas trop dans le coin et, après être remontés sur la route et avoir remis la barrière en place, nous poursuivons notre voyage. Après Lacave nous traversons l'Ouysse et entamons une belle montée jusqu'à Belcastel. Le vue sur le château est notre récompense. Janvier a trouvé une astuce pour se protéger du soleil brûlant de l'après-midi. Dans les montées, il déploie son parapluie qu'il tient d'une main. La vitesse du trike est suffisament lente pour que le parapluie ne bouge pas. Nous retraversons la Dordogne avant Pinsac. La chaleur est très forte. Nous nous arrêtons pour faire une photo du château de la Treyne, visible uniquement depuis le pont en raison de la végétation abondante. La suite est facile et nous arrivons au camping de Souillac où l'ombre est la bienvenue. Nous comptabilisons près de 47 km aujourd'hui et 212 km depuis le départ de chez André. A la soirée, nous allons, avec André, faire une petite balade à pied dans la ville.
Jeudi 4 juin 2015
Le parcours
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Le récit
Ce matin encore, nous partons à 8h00. La journée est annoncée encore plus chaude que la veille. André nous guide sur les bords de Dordogne le long du camping pour éviter la grosse circulation en ville. Nous débouchons sur la route à la sortie de Souillac. Après 3 km, nous quittons la route à Cazoulès pour prendre des petites ruelles qui conduisent à la voie verte. L'ancienne voie ferrée qui menait à Sarlat a été reconvertie en voie cyclable. La piste est très agréable et nous roulons bien jusqu'au tunnel précédant Calviac-en-Périgord. Il est éclairé en permanence et la traversée est facile. Au bout du village, la voie cyclable quitte le tracé de la voie ferrée pour emprunter des petites routes entre les champs et les vergers de noyers. Le retour sur la voie ferrée est un peu acrobatique. Il s'agit d'une montée très brusque sur le talus, avec une forte pente. Je cale juste avant d'arriver en haut, faute d'un développement assez court. André me donne un coup de poussette pour terminer la montée. A son tour, André réussit la manoeuvre du premier coup sans assistance. Les deux autres trikes montent sans problème grâce à leur moteur et nous devons aider Stéphane qui monte à pied mais à du mal à pousser son vélo et sa remorque bien chargés. Finalement, nous pouvons poursuivre notre route sur l'ancienne voie ferrée bien ombragée.
Un peu plus loin, nous faisons une halte pour admirer le petit village d'Aillac, dominé par le pont de la voie ferrée. Il y a là une tour ruinée qui servait sans doute à la défense du village autrefois. Des tables de pique-nique ont été installées et le coin est très ombragé. Après moult photos, nous reprenons la route et rejoignons Carsac où nous quittons la voie verte. Nous nous arrêtons en-dessous du centre pour aller faire nos courses au commerce local. On en profite pour faire le plein d'eau au robinet des toilettes municipales. La température monte sérieusement et promet une après-midi chaude. Nous quittons Carsac pour suivre l'extérieur du cingle de Montfort sur une superbe petite route. Nous profitons d'une belle vue sur le château en ligne de mire. A Vitrac, nous attaquons une longue et rude montée de près de 4 km. L'objectif est d'aller voir le dolmen de la Pierre du Diable. Nous sommes un peu déçus par ce caillou petit et érodé placé en bord de route qui n'est même pas signalé sur place. Notre route redescend ensuite dans la vallée en suivant la combe de Clary, un vrai toboggan. Nous débouchons au bord de la Dordogne, juste à la sortie de la Roque Gageac. Nous nous arrêtons juste après, à la Malartrie, pour déjeuner au bord de la rivière dans un espace aménagé pour l'accès à la plage.
Lorsque nous repartons, nous n'avons pas effectué plus de quelques centaines de mètres que j'entends un bruit métallique continu venant du trike de Serge juste devant moi. C'est le timon de sa remorque qui s'est cassé. Nous sommes sur une route assez passante et peu ombragée. Nous trouvons un peu d'ombre au bord de la route au-dessus du camping de la plage pour tenter une réparation. Serge, avec une ingéniosité sans faille et aidé de nos conseils réussit à bloquer le timon cassé en le fixant sur la remorque avec une chambre à air usagée. Sa réparation tiendra jusqu'à la fin du voyage. Finalement, en moins d'une demi-heure, le problème est résolu. Nous traversons de nouveau la Dordogne au pied de Castelnaud-la-Chapelle et de son château médiéval, puis nous rejoignons Cénac et le camping du Pech de Caumont où la montée bien raide en plein soleil nous achève. Nous y apprécions l'ombre et la piscine où nous sommes les seuls à nous baigner. Après une petite exploration de la carte, nous décidons de remettre la visite de Domme à demain matin. Nous avons parcouru 53 km environ aujourd'hui ce qui nous fait un total de 265 km depuis le départ de chez André.