Itinérance AFV n°4 - 06/2016
Mercredi 22 juin 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le fermier est venu vérifier que tout va bien. La brume qui a envahi les gorges du Lot laisse peu à peu la place au ciel bleu et à un soleil éclatant. La journée sera chaude. Après le briefing, nous prenons la route qui descend doucement au fond des gorges. Nous faisons un premier arrêt à la chapelle del Dol, une petite chapelle en pierres au bord du Lot dont juste le clocher émerge à la hauteur de la route. Un peu plus loin, on a l'impression qu'au détour d'un virage on va plonger dans la brume. En fait, il n'en est rien. C'est juste un reste de brume suspendu au-dessus du barrage EDF de Golinhac dont le déversoir est en service. Sans doute un phénomène thermique local lié à la baisse de température de l'air au droit de la chute d'eau. En tout cas, l'effet est surprenant et nous nous arrêtons de nouveau pour faire des photos des montagnes apparaissant en transparence à travers la brume, éclairées par le soleil matinal. La suite de la descente est très facile et nous tenons une belle allure. Nous arrivons à Entraygues-sur-Truyère où nous nous arrêtons pour une photo du pont sur le Lot. Nous rejoignons la place pour une pause courses et café. Une commerçante a donné à Francine un sachet de croquants que nous nous partageons.
Nous reprenons la route pour remonter le long de la Truyère jusqu'au pont et redescendre de l'autre côté. Nous faisons une pause au confluent où le château d'Entraygues-sur-Truyère trône fièrement au-dessus des eaux colorées par un ciel sans nuage. De ce côté on a une belle vue sur le château et la ville. Finalement, nous reprenons cette petite route qui longe la rive droite du Lot, quasiment toujours en descente. Un vrai plaisir après les rudes montées de la veille. Nous arrivons à Vieillevie bien trop tôt pour y déjeuner. Nous faisons une pause sous le château pour faire le plein d'eau au robinet municipal, puis nous continuons notre route sous le soleil brûlant. Finalement, nous nous arrêtons à Saint-Projet, au bord du Lot, où nous trouvons un vaste espace et des tables. Il y a déjà un peu de monde et un groupe de cyclistes arrive dispersé après que nous soyons installés. Nous terminons la pause par une sieste au ukulélé, ce qui devient une habitude. Finalement, nous reprenons la route qui continue à descendre le long du Lot sous le soleil de plus en plus chaud. Arrivés au carrefour de la route de Conques, je propose au groupe de rejoindre directement le camping, situé à six kilomètres seulement en aval et de visiter Conques sans notre chargement, ce qui est accepté à l'unanimité.
Finalement, arrivés au camping de Saint-Parthem, je propose qu'on reste l'après-midi à flâner et qu'on ne monte à Conques qu'après le repas. La piscine bien fraîche est la bienvenue par ces fortes chaleurs. Nous décidons de dîner rapidement au restaurant du camping et de partir après. Jean-Pierre, qui vient de déplorer un décès, a décidé d'abandonner la randonnée. Son épouse Brigitte, venue le chercher en voiture, dîne avec nous avant leur départ pour Grenoble. Finalement, nous reprenons la route avec les trikes à vide aux environs de huit heures. Sans chargement, on a l'impression de voler et il nous faut peu de temps pour couvrir les six kilomètres jusqu'au carrefour de la route de Conques. Il n'en faut guère plus pour atteindre, en remontant la basse vallée du Dourdou, le bas de la montée à Conques qui ne fait qu'un kilomètre. L'avantage du soir, c'est qu'il n'y a plus personne et nous avons la route pour nous. L'éclairage rasant donne aussi un peu plus de relief à nos photos. Après une visite rapide, nous dégustons des glaces, puis nous reprenons la route de retour alors que la nuit tombe. Nous finirons le trajet en nocturne, ce qui ajoute un peu de piment à l'aventure. Nous nous coucherons guère plus tard que d'habitude et chacun sera levé dès six heures le lendemain. Le compteur affiche un peu plus de 71 km pour la journée - mais une partie a été faite à vide - et environ 314 km depuis notre départ de la maison.
Jeudi 23 juin 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, nous ne sommes plus que neuf au départ. Le Hollandais, responsable du camping, vient assister au briefing. Nous donnons nos premiers coups de pédale sous un ciel d'un bleu profond, sans un nuage. Nous continuons la descente le long du Lot, à l'ombre de belles falaises. Nous passons sous le château de Gironde puis nous traversons Port-d'Agrès. Là, nous prenons en face la petite route qui longe le Lot jusqu'à Livinhac-le-Haut. Avant de rentrer dans le village, nous prenons à droite la belle côte qui mène à Montredon. C'est une jolie montée de cinq kilomètres qui éparpille le groupe. Nous prenons notre mal en patience et nous nous regroupons en haut. Une fois que chacun a récupéré, nous continuons sur le plateau avant de redescendre par la vallée du Donazac jusqu'au Lot. C'est une belle descente que nous apprécions. Au carrefour de la D840, nous faisons des groupes de trois pour les deux kilomètres et demi qui nous séparent de Capdenac-Gare. Cette route est très fréquentée et il y a pas mal de poids-lourds. Un peu avant d'arriver à Capdenac-Gare, un cycliste qui arrive en face traverse la route pour nous prévenir qu'il y a un bouchon juste après. En effet, avant d'arriver au rond-point face au pont, les voitures et les camions avancent au pas. Nous nous retrouvons tous ensemble mais nous n'avons pas beaucoup à attendre pour prendre à gauche sur le pont, puis tout de suite à droite le long du Lot, laissant la foule motorisée encombrer la route de Figeac. Passant devant l'aire de repos au bord du Lot, nous filons jusqu'au supermarché un peu plus loin afin de faire les courses.
Après les courses, nous revenons sur nos pas pour nous installer à l'ombre au bout de l'aire de repos, tout près du pont. Nous avons la chance d'être arrivés assez tôt pour avoir la meilleure table libre. Les autres ne sont pas aussi ombragées. Après le déjeuner et la séance rituelle de ukulélé, nous reprenons la route sous le soleil brûlant. Après Capdenac-Gare, nous avons encore une montée, mais pas trop longue. Assez cependant pour nous faire tirer la langue sous le soleil. Nous faisons une pause en haut dans un coin d'ombre au bord de la route. Après une jolie descente, nous retrouvons les bords du Lot et la route est un peu plus ombragée. Nous arrivons à Balagiuer-d'Olt où un lavoir au fil de l'eau attire notre convoitise. L'eau, qui descend de la colline, y est très fraîche et très agréable pour nous refroidir les pieds. André se déchaîne et l'histoire finit en bataille d'eau. Nous repartons pour traverser le Lot un peu plus loin. Juste après, nous passons sous le château de Larroque-Toirac, perché au creux de la falaise qui domine la vallée. Nous nous arrêtons faire des photos, mais le soleil brûlant et l'absence d'ombre ont vite fait de nous faire décamper. Nous poursuivons la route jusqu'à Montbrun, terme de notre périple du jour.
Nous arrivons au camping par l'entrée des artistes, à l'opposé de l'accès principal. Le gérant qui nous a vus arriver vient à notre rencontre. Nous choisissons chacun notre emplacement, mais tous sont déjà habités par les moustiques. L'accueil est chaleureux et le gérant nous offre un pack de bière qu'on met au congélateur avant de le déguster. Christine, Richard, Christian et Gilles ont décidé d'aller dîner au restaurant à Cajarc, sept kilomètres en aval. Nous restons au camping pour utiliser nos provisions. La visite de Cajarc est prévue demain. Pour ce soir, nous visitons le village de Montbrun et, sur les conseils du gérant du camping, nous empruntons le chemin qui monte au château à flanc de falaise. De là, on a une belle vue sur la vallée et sur les toits du village. Le château est privé et fermé, mais en montant un peu plus haut, sur un gros enrochement plat, on peut le voir un peu mieux. Avant de redescendre, nous apercevons en bas nos amis qui reviennent de Cajarc en trike. Nous terminons par la visite de la ville basse avec son joli lavoir et son passage sous la route avec le ruisseau qui alimente le lavoir. Nous rentrons au camping par les berges du Lot. Le compteur affiche environ 53 km pour la journée et près de 367 km depuis notre départ de la maison.