Itinérance AFV n°4 - 06/2016
Vendredi 24 juin 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le ciel est gris. Le gérant du camping assiste au briefing. Nous remontons sur la route pour continuer le long du Lot jusqu'à Cajarc. Nous nous arrêtons en ville pour faire quelques courses et dévaliser la boulangerie, sous les regards envieux des passants, puis nous faisons un petit tour de la ville en trike. Les petites ruelles valent le détour et nous faisons une photo collective sur la place de l'église. Nous quittons Cajarc par le nord pour grimper la colline afin de rejoindre la vallée du Célé. C'est cinq kilomètres de montée que nous avalons sans problème. Nous nous regroupons en haut. Je resserre un maillon de la chaîne du vélo de Martine qui accroche au passage du dérailleur. La réparation est provisoire en attendant le remplacement du maillon défaillant. Des randonneurs à pied s'arrêtent pour nous interroger, intrigués par nos vélos. Une fois tout le monde reposé, nous reprenons la route qui serpente sur le plateau avant de descendre doucement. Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour voir le dolmen de Saint-Chels. André, toujours aussi espiègle, s'assoit dessous pendant que les appareils-photo crépitent. Un peu plus loin, nous prenons à droite la route de Saint-Sulpice. C'est une belle descente qui est avalée à grande vitesse et qui nous mène au fond de la vallée du Célé. Arrivé en bas, André s'aperçoit qu'il a perdu une vis qui maintient le tube de chaîne de son trike. Heureusement, Gilles a une vis qui fait l'affaire et c'est vite réparé.
Nous prenons la route qui longe le Célé sur la rive droite. Nous arrivons bientôt à Marcilhac-sur-Célé où nous allons directement à l'abbaye. Nous rangeons les trikes à l'intérieur de l'enceinte et nous nous éparpillons pour une visite désorganisée. L'endroit est superbe, autant du côté de la partie ruinée, qui conserve de belles pierres et sculptures, qu'à l'intérieur où le décor est grandiose et les peintures murales anciennes exceptionnelles. L'environnement n'est pas non plus à négliger, notamment le passage étroit et bas qui donne accès à la rivière, juste en amont du moulin à farine. Après en avoir grandement profité, nous reprenons notre route le long du Célé. Elle a un aspect intime très agréable avec ses falaises d'un côté et son muret en pierres qui surplombe la rivière. Le parcours est grandement ombragé ce qui est un atout car le soleil a fait son retour. L'aire de repos où nous avions prévu de déjeuner, près de Sauliac-sur-Célé, est occupée. Il n'y a pas de place pour nous. Force nous est de continuer jusqu'à trouver un autre endroit. Finalement, nous trouvons un accès à la rivière utilisé par les canoéistes où nous avons un peu d'ombre pour déjeuner. Gilles en profite pour se baigner dans la rivière avant de déjeuner.
Après le repas et la séance inévitable de ukulélé, nous reprenons la route sous le soleil. Nous passons devant le musée de l'insolite puis sous le tunnel du Liauzu. Nous arrivons à Cabrerets où nous nous arrêtons au camping pour faire le plein d'eau. En traversant le village, nous passons au-dessous du château de Gontaud-Biron, puis nous rejoignons le confluent du Lot et du Célé à Conduché. Nous poursuivons en descendant le long du Lot. Juste après le confluent, à Bouziès, nous passons sous le château des Anglais, une forteresse bâtie dans la falaise qui autrefois abritait des bandits de grand chemin. Suit un très beau parcours avec de belles falaises qui surplombent la route et des petits tunnels. Finalement, nous arrivons à Vers où nous nous installons au camping municipal. Le compteur affiche environ 59 km pour la journée et près de 425 km depuis notre départ de la maison. Ce soir, certains vont en ville au restaurant pendant que d'autres vont juste boire une bière avant de revenir dîner au camping. Le temps lourd menace en soirée, rendant finalement vraie la prévision de Gilles lors du briefing de ce main « à Vers (dans le sud-ouest on prononce le s), il pleuvra à verse ». C'est tellement vrai que si ceux qui étaient au restaurant sont rentrés juste à temps avant le gros de l'orage, certains d'entre-nous se sont retrouvés peu après avec une tente flottant sur quelques centimètres d'eau tellement il a plu fort en peu de temps. Christian en a même été quitte pour demander un hébergement chez Christine et Richard. Certains n'ont pas beaucoup dormi cette nuit là, même si l'orage n'a pas duré.
Samedi 25 juin 2016
Le parcours
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Le récit
Nous profitons du briefing pour faire une photo du groupe au complet avant le départ. Le ciel est gris ce matin, mais ça ne menace pas. L'orage d'hier soir est oublié, sauf par ceux qui n'ont pas bien dormi. Nous quittons Vers en prenant le pont sur le Lot. La route grimpe le long de la falaise, nous élevant peu à peu au-dessus de la rivière. La route est très belle, avec la falaise d'un côté et l'aplomb de la rivière de l'autre. Nous passons entre les rochers, puis nous arrivons en haut. Nous nous arrêtons un peu plus loin où un point de vue surplombe la rivière et le pont métallique où passait autrefois la voie ferrée, aujourd'hui abandonnée à la végétation. Nous prenons le temps de faire des photos avant de reprendre la descente sur Arcambal où nous faisons une nouvelle pause. Nous dévalisons la boulangerie locale avant de repartir. Nous prenons la route de Cahors sur quelques kilomètres, avant de la quitter à droite pour passer dans une zone résidentielle où les routes sont plus tranquilles. Après une pause au supermarché pour faire les courses, nous rejoignons le centre-ville de Cahors où nous nous arrêtons sur une petite place sous le buste de Clément Marot. Après quelques photos, nous faisons un petit tour dans la ville. C'est jour de marché et il y a beaucoup de monde. Nous faisons le tour de la cathédrale où débute un concert de musique, puis nous visitons les jardins des simples de chaque côté de l'édifice et les ruelles avoisinantes aux jolies maisons à colombages.
Nous reprenons nos vélos pour suivre les quais et faire le tour de la ville. Après un arrêt pour admirer l'horloge à billes, merveille d'ingéniosité, nous rejoignons le pont Valentré. Nous nous arrêtons juste avant pour faire une photo d'ensemble. Un loueur de vélos fait l'essai du trike d'André pendant que nous traversons la route pour prendre nos photos. Nous repartons pour traverser le Lot sur le pont Valentré, sous l'oeil ébahi des quelques touristes qui visitent la ville. Nous passons juste en-dessous du diable de la légende qui orne l'angle d'une des arches du pont. Nous nous arrêtons de l'autre côté, sous la falaise, pour grimper par le chemin au-dessus du pont et faire de belles photos vues d'en-haut, face à la ville. Un groupe d'Italiens s'intéresse à nos vélos et nous questionne. Finalement, comme le temps passe et que nous n'allons pas tarder à avoir faim, nous reprenons la route pour refaire le tour de la ville, mais sur l'autre rive de la rivière. Nous faisons un bref arrêt devant la fontaine des Chartreux, puis nous poursuivons jusqu'au parking Saint-Georges où nous prenons la voie cyclable sur la berge. Nous rejoignons la route par laquelle nous sommes venus pour rejoindre Arcambal où nous devons déjeuner. Sur le parcours dans la zone résidentielle, Richard est victime d'une crevaison. Après réparation, nous rejoignons Arcambal où le déjeuner est le bienvenu.
Le parking sur lequel nous avons jeté notre dévolu se remplit peu à peu dès que nous avons fini de déjeuner. C'est sans doute la fête de l'école et nous n'avons pas d'autre choix que de déguerpir, d'autant qu'il est déjà tard. Nous décidons donc de lever le camp sans satisfaire à la traditionnelle séance de ukulélé. Nous prenons la route vers Cahors, passant sous le château du Bousquet, puis nous bifurquons à gauche pour prendre la route qui longe l'autoroute. Au moment de quitter cette route, Gilles a filé devant sans se soucier du parcours. Nous attendons qu'il revienne avant d'entamer la belle montée qui suit. C'est une route étroite et très pentue où ceux qui n'ont pas de moteur souffrent sous la chaleur. Nous nous regroupons en haut, juste avant Aujols. Richard a beaucoup galéré dans la côte. Il trouve que son trike n'avance pas. En regardant la ligne de chaîne, on s'aperçoit que le tube du brin tendu touche le cadre lors qu'il est sur le grand pignon. Il y a quelque chose d'anormal. Sans trouver de solution immédiate, nous rejoignons le village où la fête bat son plein. Tant pis pour nos photos du lavoir, il y a plein de monde et des forains juste devant. Nous faisons une petite pause et Richard réalise qu'en déplaçant l'élastomère de la suspension arrière de son trike il peut résoudre son problème de ligne de chaîne, ce qui est fait en quelques minutes.
Finalement, nous ne nous attardons pas près de l'immense lavoir qui occupe la place centrale dans le village. Nous prenons un petit chemin herbeux qui rejoint la route prévue. Nous nous arrêtons près du mur crénelé, face à l'église pour faire quelques photos supplémentaires avant de quitter le village par le haut. Nous rejoignons Laburgade où nous prenons le chemin des puits. C'est un bel alignement de puits en pierres, chacun situé sur une veine différente, qui autrefois alimentaient chaque famille en eau potable. Après quelques photos, nous reprenons la route en direction de Lalbenque. Le faux plat montant de la D10 ne nous empêche pas de mener un bon train. Juste avant d'arriver à Lalbenque, nous prenons une petite route à droite pour passer voir le dolmen de la Borie Rouge, situé sur une propriété privée face à une maison. Nous continuons notre route en passant devant le supermarché où nous avons fait les courses dimanche dernier, puis nous prenons à droite au rond-point. Un peu plus loin, nous prenons à gauche la D26 qui, via Fontanes, nous ramène tout droit chez André. Le compteur affiche environ 57 km pour la journée et près de 482 km depuis notre départ de la maison. Nous partons au restaurant en voiture, à quelques kilomètres de là, pour fêter dignement la fin de cette belle rencontre. Nous rentrons à la nuit, bien fourbus après une pleine semaine d'aventures.