Itinérance AFV n°5 - 07/2016
Mercredi 27 juillet 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le ciel est encore bleu uniforme, mais pendant qu'on démonte les tentes, on voit la brume qui couvre la vallée de la Dordogne. Heureusement, le soleil a vite fait de la faire fondre et nous partons sous un ciel limpide. Après un petit parcours au fond de la vallée, nous traversons la Dordogne puis nous prenons à droite vers Carennac. Après une petite montée, nous rejoignons le village où nous alignons les trikes au pied du château. Il est à peine neuf heures et l'église et le château sont fermés. Nous nous contentons d'admirer la rue pavée derrière le porche et le fronton de l'église. Des hirondelles ont accroché leur nid au-dessus du tympan. Après quelques photos, nous reprenons la route par laquelle nous sommes venus pour poursuivre notre trajet dans la vallée. Nous rejoignons Bretenoux où nous nous arrêtons pour faire les courses à l'épicerie locale. Nous repartons bientôt au milieu de la circulation qui s'intensifie. Nous traversons la Cère, puis rejoignons Biars-sur-Cère en quittant cette route très fréquentée. Nous longeons la rive droite de la Cère, passant près des jolies maisons à colombages du port de Biars-sur-Cère. Ensuite, la route monte progressivement au-dessus de la rivière. Après Mespoulet, nous nous regroupons avant de prendre la route à droite qui redescend jusqu'à Laval-de-Cère, au fond de la vallée. Là, nous faisons une petite pause sur la place du village pour les toilettes et le point d'eau.
Nous finissons la descente dans le village pour traverser la Cère et entamer la rude montée de 6 km jusqu'à Teyssieu. La pente est très forte, avec des passages supérieurs à 10 %, et le soleil chauffe. Au départ, nous profitons d'une belle vue sur le village de l'autre côté de la Cère. Dans les lacets, on peut voir nos amis qui souffrent en-dessous. Une partie du trajet est à l'ombre heureusement et, en arrivant en haut, un petit vent nous rafraîchit. J'arrive à Teyssieu avec Odile et Daniel. Nous repérons, à l'entrée du village, l'aire de jeux qui nous accueillera pour le pique-nique. Nous décidons d'aller voir la tour avant que les autres arrivent. Nous repérons les toilettes publiques et visitons le pied de la tour. Nous retournons nous installer à l'aire de jeux où nous sommes bientôt rejoints par les autres. Une table est disponible, mais elle est au soleil. Chacun choisit son coin, banc à l'ombre ou carré de pelouse. La balançoire sert de fil à linge. Après le repas, nous rejoignons le village pour une visite rapide du pied de la tour, puis nous reprenons la route sous la chaleur.
Après Teyssieu, nous avons encore une rude montée, mais plus courte celle-là. La suite est plus facile, mais toujours en montée, jusque avant Sousceyrac où une courte descente nous permet de souffler avant de reprendre la grimpette jusqu'au Pas des Aubiniés, où nous atteignons le point culminant du jour à 654 m. Là, nous faisons une longue pause en attendant les derniers et en leur laissant le temps de souffler. Nous terminons la journée par une petite descente jusqu'à Senaillac-Latronquière où nous rejoignons le camping du Tolerme, au bord du lac du même nom, après un peu plus de 56 km. Le camping est calme et agréable, et les prestations sont de bon niveau. On apprécie les boissons fraîches au bar. Après dîner, nous entamons un tour du lac avec André et Nadine. Il y a un parcours de santé avec des exercices réguliers tout le long. Le lac est plus grand qu'on l'imaginait, avec une grande presqu'île, et nous rentrons à la nuit tombée après une belle balade. On n'aura pas besoin de berceuse ce soir.
Jeudi 28 juillet 2016
Le parcours
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Le récit
Ce matin, le temps est couvert. Tous les sommets sont dans les nuages, et comme nous allons monter, on imagine ce qui nous attend. Nous quittons le camping sous l'objectif d'un couple en tenue de sport, venu assister à notre départ. Nous prenons la route de Latronquière que nous rejoignons après une petite montée de 4 km. Nous nous arrêtons à l'épicerie qui est déjà ouverte malgré l'heure matinale. La boulangerie voisine est dévalisée. Odile profite de l'arrêt pour montrer son inquiétude à la vue de l'état du pneu avant gauche de son trike. Il y a de quoi. Son Kojak est bien usé sur la bande de roulement, sur plus de 15 cm. En plus ce sont des pneus de 16 pouces difficiles à trouver. Comme nous passons à Figeac aujourd'hui, nous espérons y trouver ce qu'il faut. En attendant, nous recommandons à Odile de ménager son vélo en descente et dans les zones rugueuses et caillouteuses. Après les courses, nous reprenons la route. A peine quittons-nous Latronquière que la roue arrière du trike de Martine crève. Nous nous arrêtons au bord de la route pour réparer. Heureusement, Patrick a tout le nécessaire et nous repartons après remise en état. Nous montons encore un petit peu, juste assez pour nous retrouver dans les nuages où le froid est sensible, puis la pente s'inverse et nous entamons une très longue descente, entrecoupée de quelques courtes remontées, qui nous conduira jusque dans la vallée du Célé.
Nous nous arrêtons à Montet-Bouxal pour une pause au cours d'une petite remontée. Odile en profite pour interroger les locaux sur la présence d'un vélociste à Figeac. Il y en a deux. Elle les contacte par téléphone et il semblerait que l'un d'entre-eux ait la taille de pneus nécessaire pour résoudre son problème. Nous décidons de sécuriser son pneu pour éviter un éclatement qui pourrait être dangereux en descente. Le pneu est démonté, renforcé à l'intérieur par de l'adhésif armé, la chambre est emballée d'adhésif au niveau de la réparation pour éviter une pression trop forte sur le pneu à cet endroit, et l'ensemble est remonté. De l'extérieur, rien n'est changé et on ne sent pas la sur-épaisseur en roulant. Voilà qui devrait tenir jusqu'à ce qu'on remplace le tout. Nous reprenons la montée jusqu'à Rouqueyroux où nous prenons à gauche la route de Figeac. Il nous reste une belle descente qui attise la fougue de certains. Stéphane, les yeux rivés sur son GPS fonce en tête, suivi par quelques autres. Moins de 2 km plus loin, il faut prendre à droite, la route de Cardaillac alors que Figeac est indiqué en face. Heureusement, certains ne sont pas loin derrière et ceux qui ont filé par erreur entendent nos coups de trompe. Ils font demi-tour et reprennent le bon chemin. Stéphane est loin devant. Nous le retrouvons attablé au bar à Cardaillac où nous arrivons un peu avant midi.
Nous faisons une visite du village historique qui vaut le déplacement. L'une des deux tours est ouverte au public en accès libre. Nous montons l'escalier en colimaçon qui mène à une première salle où l'on peut découvrir les anciennes latrines, puis un second escalier aussi pentu que le premier mène au sommet de la tour d'où on découvre les toits de la ville, les autres tours et toute la campagne environnante. Une fois redescendus, nous suivons le parcours fléché qui nous mène par les petites rues à la découverte des maisons et des vieilles pierres. Au détour d'un chemin, un tronçon d'arbre creux abrite un chat dont la sieste n'est même pas troublée par le déclic des appareils photos. Après la visite de la ville, nous rejoignons la salle des fêtes où nous nous installons sur un muret pour le casse-croûte. Le soleil est de retour et nous cherchons l'ombre. Après le repas et la séance de ukulélé, nous reprenons la route qui bien vite redescend jusque dans la vallée du Célé, à l'entrée de Figeac. Nous nous détournons de l'itinéraire prévu pour rejoindre le premier vélociste. Il n'a pas la taille de pneu nécessaire à la réparation du trike d'Odile. Nous repartons vers le centre-ville où se trouve le second vélociste. Nous nous arrêtons sur la place près du pont sur le Célé. Le vélociste est de l'autre côté. Odile y va à pied, accompagnée de Daniel qui a pris soin de démonter la roue du trike afin d'essayer le pneu neuf. Là encore, c'est la déception. Le vélociste n'a pas le pneu à la bonne taille. Force nous est de remonter la roue en l'état. Odile en sera contrainte à être très prudente et à espérer que la réparation provisoire tiendra jusqu'au bout de la randonnée.
Finalement, nous rejoignons la place centrale de Figeac où nous nous garons dans une rue à l'ombre. Nous partons pour une visite à pied du centre-ville. La place des écritures et la pierre de Rosette de Champollion, les ruelles étroites où le soleil pénètre peu, quelques places envahies de touristes attablés au bar, nous en avons vite fait le tour et nous rejoignons nos montures pour terminer par une balade en ville en trike où la côte bien raide ne nous fait pas peur. Nous rejoignons l'itinéraire prévu et nous passons de l'autre côté du Célé pour nous arrêter devant le supermarché et le magasin bio pour quelques courses. Nous repartons en suivant la rive gauche du Célé sur une route inondée de soleil. Un peu plus loin, nous prenons à gauche la route de Faycelles qui monte doucement pour nous faire passer de la vallée du Célé à celle du Lot. Après Faycelles une belle descente vertigineuse nous conduit au fond de la vallée du Lot que nous suivons jusqu'à Saint-Pierre-Toirac. Là, nous traversons le Lot pour rejoindre Ambeyrac. Une fête se prépare et nous sommes invités à profiter du robinet et des toilettes de la salle des fêtes.
Après une pause pour admirer l'église, nous repartons en prenant à droite la route du moulin de Filhol. Odile, qui a mis un peu de temps à rejoindre son trike garé un peu plus bas, perd le groupe et fait un petit kilomètre supplémentaire avant d'être remise sur la bonne voie par les habitants du lieu qui nous ont vus passer. A partir de Camboulan, la route oblique à gauche pour monter sur le causse. La pente est très forte et avec la chaleur de cette fin de journée, on souffre. Heureusement, 2,5 km plus loin, nous arrivons en haut où nous nous installons au camping du Causse, un camping à la ferme où nous sommes très bien reçus. Il y a une piscine et une cuisine entièrement équipée, avec plaques de cuisson, plusieurs réfrigérateurs et congélateurs, une table et des chaises à disposition des campeurs. Le sol est dur sous les tentes, mais c'est le sol du causse et on n'y peut rien. Avec la distance supplémentaire pour chercher un pneu pour le trike d'Odile à Figeac, le compteur annonce plus de 61 km en fin de journée. Avec André, nous trouvons néanmoins le courage de faire une petite balade à pied jusqu'à la tombée de la nuit après dîner.