Itinérance AFV n°5 - 07/2016
Vendredi 29 juillet 2016
Le parcours
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Le récit
Encore un ciel limpide ce matin, mais il y a fort à parier que le fond de la vallée est dans la brume. Nous le constatons peu après le départ, en nous arrêtant sur la zone de lancement du vol libre, juste au-dessus de l'à-pic sur le Lot à 1,5 km du camping. Toute la vallée est dans le coton et seules les falaises dépassent au soleil, faisant miroiter leur belle couleur blanche avec une tache orangée. On ne voit pas le fond de la vallée, mais on entend distinctement le bruit de la chute d'eau du barrage sur le Lot, juste en-dessous. Un peu plus loin, nous faisons un nouvel arrêt au saut de la Mounine. On voit d'un peu plus près le rocher coloré et un panneau indique la légende de la guenon jetée à bas, déguisée en femme. Après une multitude de photos, nous repartons pour prendre à gauche la route de Villefranche-de-Rouergue qui monte doucement sur le causse. La montée est facile et à partir de Lacapelle-Balaguier, ça s'aplanit. Ensuite, après quelques ondulations, nous profitons d'une belle descente jusqu'à Toulonjac. Là, après un regroupement, nous prenons à gauche pour grimper vers Marmiesse. Les pentes sont courtes mais fortes, suivies de petites descentes. Nous passons au-dessus de la route de Rodez et nous longeons l'aérodrome, pour finalement nous arrêter au supermarché après une belle descente à l'entrée de Villefranche-de-Rouergue.
Après les courses, nous rejoignons la place centrale de Villefranche-de-Rouergue en passant par les petites rues pavées, bordées de maisons anciennes. Les jets d'eau sont en service et nous ajoutons de la couleur au lieu. Nous prenons le temps de visiter la Collégiale Notre-Dame dont le fronton décoré est protégé par une belle arche. A midi, les jets d'eau s'animent pour marquer l'heure à l'instar des cloches. Une brume s'élève entre les jets et Jacques en profite pour y prendre le frais. Les lampes au sol donnent l'heure, mais sont peu visibles dans le soleil. A la fin de l'animation, nous quittons la place sous l'oeil curieux des passants. Nous descendons jusqu'en bas de la ville par les petites rues pavées et nous reprenons notre parcours qui suit la vallée de l'Aveyron. Nous passons devant le stade et le camping où nous avons passé la nuit lors de l'itinérance du mois précédent. La route a été gravillonnée récemment et chaque passage de véhicule lève une poussière qui nous enveloppe. Voilà qui n'arrange sans doute pas l'état du pneu endommagé du trike d'Odile, mais il tient le coup.
Après la banlieue de Villefranche-de-Rouergue, nous retrouvons la verdure. La route est facile, suivant la pente de l'Aveyron. Nous passons Orlonhac, puis Floirac, sans ralentir. Pour finalement arriver à Monteils, où nous nous installons à l'ombre de l'aire de repos pour déjeuner. Nous trouvons de l'eau à l'aire de camping-cars juste à côté et nous sommes juste au bord de l'Assou qui rafraîchit un peu l'atmosphère. Une jeune randonneuse à pied, qui retourne chez elle à Najac, vient partager notre table. Après un petit tour pour voir le lavoir, nous reprenons la route qui monte d'abord doucement de l'autre côté de l'Assou. Nous passons en Tarn-et-Garonne en quittant le village. Nous quittons bientôt la vallée de l'Assou et la pente s'accentue nettement. La chaleur de l'après-midi est écrasante et nous souffrons dans la montée. A Castanet, nous atteignons le sommet de l'avant-dernière bosse du jour. Suit une petite descente, puis ça remonte de nouveau mais moins fort. Nous rejoignons la D84 puis après une jolie descente dans la forêt, nous arrivons au camping du lac de Parisot où l'eau fraîche de la piscine est appréciée. Nous allons ensuite au bar de l'autre côté du lac qui est nettement moins grand que celui du Tolerme. La soirée est calme car il n'y a pas grand monde dans le camping. Nous avons fait 48 km aujourd'hui.
Samedi 30 juillet 2016
Le parcours
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Le récit
Nous sommes réveillés à 5h20 par l'orage qui gronde au loin. Il tombe quelques gouttes éparses, mais ça ne dure pas. Finalement, l'orage s'éloigne vers le sud et nous sommes épargnés. On peut même plier les tentes à sec tellement la température est élevée. Nous quittons le camping sous un ciel couvert, mais à peine arrivés à Caylus, le ciel bleu reprend sa place et le soleil commence à chauffer. Nous nous arrêtons à l'entrée du village historique pour une petite visite et quelques courses. Il y a un marché fermier près de la halle en-dessous du village. Tout près de là où nous sommes arrêtés, une porte ancienne en bois massif dévoile un très bel escalier de pierre en colimaçon. Avant de repartir, je m'aperçoit qu'une pancarte indique que la route que nous devons prendre est barrée. Je vais y faire un tour avant d'y engager le groupe. Un mur du bord de la route est en cours de réfection, mais comme c'est samedi, le chantier est arrêté. Nous décidons de tenter de passer quand même. Nous quittons donc Caylus pour passer à côté de la barrière du chantier. A l'endroit des travaux, des tas de pierres occupent la route. Heureusement, nous trouvons un peu de place pour nous faufiler et nous passons sans encombre de l'autre côté.
Juste après le chantier, nous arrivons à Saint-Pierre-Livron. Nous décidons d'aller voir l'église Notre-Dame-de-Livron, qui est un lieu de pèlerinage. Outre l'église elle-même dont la construction est particulière, il y a un autel extérieur, une grotte et un chemin de croix dont les 14 chapelles se succèdent à flanc de coteau. Une source sort de dessous l'église. Après la visite, nous reprenons la route qui grimpe le long du terrain militaire. La pente est forte, mais nous sommes à l'ombre en grande partie. Nous faisons une pause au-dessus de l'église que nous venons de visiter, mais on ne voit pas grand-chose à cause des arbres. La route continue à monter jusqu'aux Espiémonts où nous pouvons voir un énorme pigeonnier. Nous prenons la D20 à droite, puis une belle descente nous conduit au fond de la vallée de la Lère. Suit une belle remontée où nous pouvons admirer le village de Puylaroque perché sur la colline à droite. Nous faisons une pause à l'ombre avant le carrefour de la D17. La suite est en descente jusqu'à Lapenche où nous nous arrêtons pour la pause méridienne. Une belle table en pierre avec des bancs assortis nous accueille. Après le déjeuner, nous reprenons la route sous le soleil brûlant du début de l'après-midi. Le parcours ondulé avec quelques bonnes côtes ne nous ménage pas. Nous passons par-dessus l'autoroute puis nous rejoignons la D820 que l'on traverse. Suit une côte bien raide qui nous mène à Montpezat-de-Quercy.
Après avoir attendu les derniers à l'entrée du village, nous rejoignons la Collégiale Saint-Martin où nous apprécions l'eau fraîche du robinet. La fraîcheur de l'intérieur de l'édifice contraste fort avec la chaleur extérieure. Nous repartons en grimpant vers le centre du village. Après une petite visite aux arcades de la place triangulaire et un coup d'oeil au point de vue, nous rejoignons le bar pour un rafraîchissement réconfortant. En sortant de la ville, nous grimpons jusqu'à la table d'orientation près de l'antenne qui domine les toits. Après une courte pause, nous reprenons la route qui descend jusqu'à l'église de Saux, nichée au fond des bois. L'arrivée se fait sur un chemin carrossable en légère pente. Après quelques photos de ce lieu étrange, nous reprenons le chemin pour rejoindre la route. Le reste est sans histoires. Encore quelques montées, le pigeonnier du Fraysse où nous faisons quelques photos et nous arrivons chez André où se termine cette aventure. J'ai parcouru près de 60 km aujourd'hui, soit 390 km depuis notre départ de dimanche dernier. Odile nous quitte avant le repas du soir pour réduire la distance de son trajet en voiture de demain. Nous finissons la soirée au restaurant où l'orage nous oblige à quitter la table que nous avions investie à l'extérieur afin de nous abriter de la pluie. Nicole et Jacques nous quittent après le repas. L'orage grondera encore toute la nuit pour se calmer au petit matin. Je rentrerai en trike sous un ciel couvert le lendemain matin, bouclant ainsi une belle balade de près de 530 km.