Itinérance AFV n°12 - 06/2023
Jeudi 8 juin 2023
Le parcours
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Le récit
Comme la veille, le briefing se fait sous le soleil. Nous quittons Bagnac-sur-Célé par la nationale qui mène à Figeac. La route suit la rivière et c'est en pente tout le long. Elle est large avec peu de virages et nous circulons par trois pour ne pas trop gêner la circulation. Il y a quelques poids lourds et pas mal de voitures. En une heure, nous sommes à Figeac. Nous nous regroupons à l'entrée de la ville pour prendre les petites rues qui mènent à la place Champollion où nous rangeons les vélos face au musée. Il est tôt et il y a peu de monde. Nous allons à pied faire une visite à la place des écritures et dans les ruelles environnantes. La pierre de Rosette est l'attraction majeure de la ville, mais ce matin nous sommes les seuls touristes. Quelques cyclistes viennent discuter autour de nos vélos. Finalement nous repartons pour regagner les quais du Célé et continuer vers la sortie de la ville jusqu'au supermarché. Certains vont faire les courses pendant que les autres gardent les vélos. Pascal ramasse une mésange qui s'est assommée sur la verrière de l'entrée du magasin. Hélas, elle ne s'en remettra probablement pas. Après les courses, nous quittons la ville par la route qui suit la rive gauche du Célé que nous quittons juste avant Béduer alors qu'elle se met à monter. Avant de passer le pont pour prendre l'autre rive, nous faisons une pause. Le capteur de vitesse du trike de Marie-Jo fait encore des siennes. Nous nous mettons à deux avec Christian pour le resserrer comme il faut et le problème est résolu.
Passé le pont sur le Célé, nous prenons à gauche pour continuer la descente le long de la rivière. Nous nous arrêtons à l'église ruinée de Camboulit. Située dans le cimetière, elle possède une histoire et il reste encore quelques voûtes intéressantes. Nous prenons notre temps car le parcours du jour est facile. Nous reprenons la route pour continuer jusqu'à Corn où nous nous arrêtons pour déjeuner sous les arbres dans un petit chemin face à la mairie qu'un employé municipal vient tout juste de nettoyer. Le muret en pierre fait un siège acceptable. Yvan a repéré des tables à la sortie du village près de la base canoë-kayak et de la salle des fêtes, mais l'une est occupée, l'autre au soleil et elles sont près de la route. Finalement, nous décidons de rester là. Après déjeuner, nous reprenons la route alors que la température a bien monté. Nous passons sous le château de Roquefort, une grosse bâtisse au bord de la route, puis on peut voir entre les arbres en passant l'ancien prieuré d'Espagnac, de l'autre côté du Célé. Nous poursuivons jusqu'à Brengues où nous nous arrêtons au café « Coté falaise » où les boissons fraîches ont la préférence de la majorité d'entre-nous. Nous reprenons la route sous le soleil en direction de Marcilhac-sur-Célé, notre prochain arrêt. Avant d'arriver, nous sommes rejoints par Thomas, venu à notre rencontre en vélo droit électrique. Thomas, qui habite à Marcilhac-sur-Célé, possède un vélomobile et a déjà participé à certaines de nos rencontres. On s'était croisés la première fois par hasard sur le canal des deux mers, il y a quelques années, tous en voyage en tricycle couché.
Nous rejoignons ensemble Marcilhac-sur-Célé où nous nous arrêtons devant l'abbaye en ruine. Le groupe s'égaille, appareil photo en main. L'église attenante aux ruines est encore en état et opérationnelle. Elle possède de beaux décors, des vitraux et un orgue superbe. Sur un côté, nous sommes intrigués par une construction en bois sur quatre pieds. Il s'agit d'une chaire mobile. C'est la première fois que nous voyons un tel objet. En revenant près des vélos, je trouve Thomas en grande discussion avec Pascal. Peu à peu chacun revient des ses explorations et nous repartons alors que Thomas rejoint sa maison perchée en haut de la falaise au-dessus du village. En repartant, nous passons devant le moulin, au bord du Célé, qui est en service, puis nous rejoignons la route qui suit la rive droite. Nous passons devant le château de Géniez, qui trône au dessus de la rivière face à Sauliac-sur-Célé, puis un petit tunnel après le musée de l'insolite de Liauzu, avant de nous arrêter pour quelques photos face à la résurgence de la Pescalerie. Un kilomètre plus loin, nous arrivons au camping de Cabrerets. Christian et Marie-Jo continuent jusqu'au village où ils logent à l'hôtel. Mon compteur affiche près de 65 km pour seulement 94 m de dénivelé positif. Nous n'avons fait que descendre aujourd'hui.
Vendredi 9 juin 2023
Le parcours
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Le récit
La météo annonce de fortes pluies cet après-midi depuis plusieurs jours. Le briefing est prévu au village où nous rejoindrons Marie-Jo et Christian. Nous quittons le camping sus l’œil intéressé des autres campeurs, puis nous nous arrêtons à la source de la chèvre blanche, juste à côté, où je remplis ma gourde, puis, après être passés en-dessous du château des Anglais, une construction troglodyte similaire à celle de Bouziès, nous rejoignons le village alors que les forains sont en train de s'installer pour le marché. Une anomalie lors de l'enregistrement des traces GPS fait que la trace du jour est inutilisable pour au moins trois d'entre-nous. Heureusement, certains ont une trace correcte. Après le briefing, nous quittons la vallée du Célé pour remonter le long de la Sagne. C'est une petite route agréable et calme qui serpente dans la vallée en montant doucement. La pente s'accentue à l'approche de Sabadel-Lauzès. Nous traversons la route de Cahors puis gagnons le village où il y a du monde devant la mairie. La route monte encore jusqu'au croisement de la D10 qui mène à Lauzès et Cahors. Le ciel couvert ce matin s'est bien dégagé et on a du mal à croire ce que prévoit la météo pour cet après-midi. Une belle descente nous amène au fond de la vallée du Vers que nous traversons pour grimper de l'autre côté.
Je fais une petite pause photo au lavoir des Garroustes avant de continuer la montée. En haut, nous débouchons sur l'ancienne nationale 20 que nous prenons sur quelques dizaines de mètres avant de prendre à droite un chemin plein de gros cailloux qui longe l'autoroute. C'est une anomalie du tracé du parcours qui aurait dû nous faire continuer pour prendre plus loin une route à droite. Jacky est obligé de passer à pied car son trike n'est pas prévu pour un tel parcours. Heureusement que le parcours chaotique est en descente et qu'il n'est pas trop long. Nous retrouvons le bitume un peu plus loin en passant sous l'autoroute, puis nous rejoignons la route par laquelle nous aurions dû arriver. Nous traversons Ussel, puis nous descendons la vallée du Vert jusqu'à Gigouzac où nous sommes accueillis par les bancs sur la place pour déjeuner. Le ciel bleu du matin se cache derrière une couverture nuageuse qui ne menace pas encore. Nous reprenons la route qui continue à descendre le long du Vert alors qu'il est à peine plus de midi. Nous traversons Saint-Denis-de-Catus, passons sous le viaduc du chemin de fer, puis continuons jusqu'à Catus. C'est là que la pluie se met à tomber alors que le ciel s'est assombri subitement. Nous avons juste le temps d'enfiler les tenues de pluie en nous abritant sous les arbres.
Nous reprenons la route sous la pluie qui devient de plus en plus forte. C'est après avoir tourné à droite pour prendre la route de Montgesty à la sortie de Catus que la chaîne du trike de Marie-Jo s'est cassée. Pierre et Christian réparent pendant que Pascal maintient le trike incliné pour faciliter la manoeuvre. Pendant ce temps là, Martine fait la circulation des voitures. La température baisse franchement. Finalement, nous repartons sous la pluie toujours aussi forte. Nous passons Montgesty puis, à Maussac, où nous aurions dû bifurquer à gauche pour aller visiter les Arques, nous décidons de continuer tout droit afin d'arriver à Cazals au plus tôt, aucune éclaircie n'étant en vue. Nous traversons Gindou puis une belle descente nous amène à Cazals, toujours sous une forte pluie. Nous rejoignons le camping après un peu plus de 55 km et 643 m de montées. Marie-Jo et Christian, qui ont réservé un mobile-home, offrent une place à Pierre et nous négocions la location d'un autre mobile-home pour les six autres. Une fois tout le monde installé et les affaires mouillées étendues à l'abri sur la terrasse, la pluie s'arrête, le ciel se découvre et le soleil apparaît. C'est du beau temps prévu pour le lendemain.