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Itinérance AFV n°13 - 06/2024

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Dimanche 23 juin 2024

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageHier soir, les voitures ont été remisées à la maison pour la semaine. Il est un peu plus de sept heures lorsque Martine et moi partons pour rejoindre les autres participants au camping Les Catalpas à Fumel. Nous arrivons en même temps que Jacky venu de Dordogne quelques kilomètres plus au nord. Nous retrouvons Françoise et Michel, venus de Belgique, Marie-Jo et Christian, venus du Puy-de-Dôme, Catherine de Bretagne et Jean-Pierre des bords du Bassin d'Arcachon. Après le traditionnel briefing, nous faisons nos adieux à Jeanine, l'épouse de Jacky qui rentre à la maison, et nous prenons la voie verte qui passe devant le camping, remontant le long du Lot. Tout le monde est en trike motorisé sauf Michel, qui roule sur deux roues avec son Wolf & Wolf, motorisé également. Jean-Pierre, Jacky, Michel et moi tirons chacun une remorque. Nous n'avons pas fait deux kilomètres que les ennuis commencent. Le moteur du vélo de Michel fait des siennes. Il broute de manière un peu aléatoire et la température moteur affiche -6°C. Finalement, les soubresauts se calment et nous pouvons repartir, même si tout n'est pas rentré dans l'ordre.

 


image d'un voyageA Soturac, nous quittons le Lot-et-Garonne pour le Lot et nous rejoignons la belle piste cyclable qui suit le tracé de l'ancienne voie ferrée qui menait à Cahors. Michel n'est pas dans son jour de chance. Au passage d'une barrière de la voie verte, la roue gauche de sa remorque accroche un poteau et il se retrouve à terre. Il n'a rien, mais la roue de la remorque est un peu voilée. Ca n'empêche pas de continuer, mais Michel peste contre ces obstacles qui ne servent qu'à gêner les usagers de la piste cyclable. Après Touzac, dont le pont est en réparation après le passage d'un poids-lourd hors gabarit, nous longeons la rivière en bas de la falaise. Après Duravel et une grande ligne droite qui coupe un méandre, la piste enjambe le Lot. C'est l'occasion d'un arrêt photo. Un peu plus loin, nous quittons la piste cyclable pour rejoindre la route qui nous amène bientôt à Puy-l'Evêque. Nous nous arrêtons sur le pont pour quelques photos du magnifique village suspendu au bord du Lot. Nous continuons jusqu'au supermarché pour quelques courses. Ensuite, nous repassons sur la rive gauche pour remonter le long du Lot.

 


image d'un voyageAprès Grézels, nous coupons la boucle du Lot en grimpant jusqu'à Lagardelle. Nous passons sous la falaise de Bélaye, longeant le Lot. Nous faisons une petite pause au-dessus du barrage de Floiras avec son écluse et sa passe à poissons, puis nous passons à côté du château qui mériterait une rénovation. Après Floiras, nous prenons à droite pour couper la boucle du Lot. Nous grimpons jusqu'à Léret, puis nous redescendons jusqu'au bord du Lot à Albas où une table nous est réservée à la guinguette. Il est 12h30 et nous avons bien rattrapé le temps perdu par les incidents du matin. Il fait chaud et nous apprécions l'ombre de la terrasse. Le menu est à la hauteur de nos attentes et nous repartons satisfaits et revigorés. Nous passons sur la rive droite par le pont à une voie. L'autre côté nous offre une belle vue sur le village perché au-dessus du Lot. Nous passons près du château d'Albas, puis nous rejoignons la route principale de la rive droite. Un peu plus loin, nous arrivons à Luzech où le Lot fait une boucle presque complète. Une usine hydraulique turbine les eaux grâce à deux conduites passant sous la falaise et reliant l'amont à l'aval de la boucle. La tour de l'Impernal, du nom de la colline qui protège la boucle, assurait la protection du village. La double rue principale s'appelle place du canal car il y avait autrefois un canal reliant l'entrée et la sortie de la boucle et servant de liaison commerciale.

 


image d'un voyageNous traversons Luzech puis reprenons la route de la rive droite pour nous arrêter près du pont en briques rouges qui passe sur la rivière. C'est le pont de l'ancienne voie ferrée, juste en aval du barrage qui régule la prise d'eau de la centrale hydraulique. Un tunnel permettait au train de traverser la colline avant de traverser la rivière sur le pont. La voie verte passera peut-être par là dans quelques années. Nous reprenons la route, après quelques photos, longeant la rive droite et passant sous le château de Caïx, propriété viticole du Prince du Danemark. Nous rejoignons Caillac, puis passons de l'autre côté du Lot à Douelle afin de rejoindre le camping, sommaire mais avec le nécessaire. Il faut aller régler à la guinguette qui se trouve de l'autre côté du pont de la voie ferrée. C'est l'occasion de se rafraîchir car il a fait bien chaud aujourd'hui au soleil, même si l'air a toujours été un peu frais pour la saison. En rentrant au camping, nous y trouvons deux cyclistes de 80 ans mordus de randonnée et installés ici en camping-car. Ils ont un tas d'anecdotes intéressantes à raconter. C'est un vrai plaisir. Aujourd'hui, nous avons parcouru près de 57 km pour seulement 317 m de dénivelé. La voie verte et sa piste cyclable, comme les bords du Lot ont largement contribué à rester au niveau du plancher des vaches.

 

Lundi 24 juin 2024

Le parcours


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Le récit


image d'un voyageNous quittons la camping après le briefing. Un arrêt à la boulangerie de Douelle, puis nous traversons le pont sur le Lot, reprenant la route par laquelle nous sommes arrivés hier. Nous faisons une première pause photo devant le château de Lagrézette. Entouré de vignes - c'est une propriété viticole - il est superbe avec un joli pigeonnier sur pilotis. Nous passons ensuite à la périphérie d'Espère, puis avant d'arriver à Calamane,dont on voit le viaduc courbe sur lequel passe la voie ferrée Paris-Toulouse, nous prenons à gauche la petite route qui monte bien raide en direction de Catus. Nous faisons une pause en haut de la côte. La suite est plutôt plate, puis nous descendons sur Catus, dans la vallée du ruisseau du Vert. Nous faisons un premier arrêt au supermarché avant de rejoindre la halle. Selon certains, Catus doit son nom à l'installation de Romains dès l'an 250. En effet, cattus "chat" en latin et langue romaine, selon la légende, aurait indiqué où se trouvait la source d'eau qui a permis l'expansion du village. Quoi qu'il en soit, les chats ornent les ouvertures de la halle. Il y en a même un avec un oiseau accroché à la queue. Il commence à faire chaud et nous allégeons la tenue avant de repartir.

 


image d'un voyageLa route monte jusqu'à Thédirac, puis de nouveau jusqu'à Lavercantière et finalement une belle descente nous amène au lac de Dégagnac où nous retrouvons Marc qui arrive du camping du lac de Groléjac, notre point de chute du jour. Nous avons aussi droit à un concert de grenouilles qui ont investi le bout du lac couvert de lentilles d'eau. Des tables nous accueillent pour le déjeuner. L'après-midi, nous continuons jusqu'à Salviac où nous passons devant le château pour nous arrêter au jardin médiéval. Après la visite, les accros du café sont déçus de trouver tous les estaminets fermés. C'est lundi, jour de fermeture. Nous repartons pour grimper encore une fois et redescendre dans la vallée du Céou, en quittant le Lot pour la Dordogne. La suite est bien raide pour quitter la vallée. Au niveau de la Braye avant Saint-Aubin-de-Nabirat, l'assistance du vélo de Michel coupe brusquement alors que la pente est aux environs de 14 % et Michel se retrouve au sol, le bras bien écorché par la chute. Pendant que Françoise assure le rôle d'infirmière, une cavalière passe à pied, tenant sa jument par la bride. Finalement, nous repartons alors que la pente s'adoucit après le hameau. Nous passons Saint-Aubin-de-Nabirat, puis Nabirat, et une petite descente nous amène au lac de Groléjac où nous nous installons au camping. Le compteur affiche 54 km pour 806 m de dénivelé et la batterie de mon trike est presque vide.

 

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