Massif Central - 7/2011
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Mercredi 13 juillet 2011
Figeac (46) - Fournoulès (15)
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Il a plu une bonne partie de la nuit et je me suis réveillé ce matin au son des gouttes sur la tente. Marie-Claire, qui avait planté la sienne sous un arbre n'a pratiquement pas eu d'eau pendant la nuit. Par contre, ce matin, l'arbre s'égoutte au-dessus d'elle. Finalement, la pluie s'est calmée un peu le temps qu'on déjeune et qu'on commence à plier les tentes. Mais à peine étions-nous partis qu'elle a repris. Il tombait même des cordes quand nous sommes arrivés à Figeac, 5 km plus loin. C'est complètement trempés que nous nous sommes réfugiés au premier bar rencontré, près du centre-ville. De l'intérieur, on voyait nos pauvres montures martelées par la pluie battante.
Après nous être réchauffés un peu, on a rangé et attaché les tricycles sur le trottoir, puis nous sommes partis faire un petit tour en ville sous la pluie incessante. Nous avons fait des courses au magasin bio de l'autre côté du Célé et nous sommes revenus trempés, encore une fois. Finalement, nous nous sommes réfugiés dans un petit restaurant où nous avons déjeuné. On en a profité pour faire sécher le linge à la laverie voisine et pour consulter nos messages sur internet. On a traîné là jusqu'en début d'après-midi et nous avons repris la route lorsque le temps s'est amélioré. Le soleil a même daigné pointer son nez, mais la température, elle, avait bien baissé.
Nous avons quitté la ville par une route assez fréquentée, mais très vite, nous retrouvons les petites routes et leur calme. Le soleil est bientôt retourné se cacher derrière un vilain voile gris, mais la température a fini par remonter un peu. Une petite pause pour photographier des chevaux et nous reprenons la route. Depuis que nous avons quitté Figeac, ça monte franchement. Nous quittons la vallée pour grimper sur les collines. Ensuite, ça redescend un peu puis ça remonte jusqu'à Montredon. Après quelques ondulations de terrain, on remonte encore. Fini les calmes vallées avec une pente toute en douceur. Le Massif Central nous montre de quoi il est capable. A nous d'être à la hauteur. On relève bien le défi, même si la moyenne s'en ressent un peu. Mais qu'importe, nous sommes en vacances et nous avons tout notre temps. Le paysage est bucolique avec beaucoup de prairies et quelques cultures sur le plateau. Il y a aussi pas mal d'arbres qui agrémentent le paysage.
A partir de Saint-Santin-de-Maurs, nous suivons la limite entre le Cantal, au Nord sur notre gauche, et l'Aveyron, au Sud et à droite. Pour rattraper un peu le temps passé à attendre l'accalmie à Figeac, nous roulons assez tard dans la soirée. Finalement, nous plantons les tentes après une longue montée, dans une grande prairie en bord de route, sur une colline qui domine le paysage de la commune de Fournoulès. Le vent, assez fort, tombera avec la nuit.
Nous n'avons parcouru que 34 km aujourd'hui, mais nous n'avons pratiquement pas roulé ce matin.
Jeudi 14 juillet 2011
Fournoulès (15) - Murols (12)
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Ce matin, surprise au lever, le fond de la vallée est sous les nuages et nous sommes au soleil. Le village, perché sur un monticule juste en-dessous de nous, émerge à peine, entouré de son bosquet d'arbres. Le temps de lever le camp et le fond de vallée se dégage lentement.
On reprend la route pour encore monter. Mais les pentes ne sont pas très fortes. Ici, les vaches sont beiges avec le museau noir entouré d'un anneau de pelage blanc et de belles cornes. C'est la caractéristiques des vaches de l'Aubrac. D'autres sont rousses très foncé, ou noires, avec de très belles cornes aussi. Encore des vaches de l'Aubrac. Certaines d'entre-elles ont une cloche qui sonorise le paysage.
Nous faisons halte à Cassaniouze pour acheter du pain. Le village est très agréable et la boulangère sympathique. Nous visitons l'église située sur la place du village et qui est bordée d'un joli jardin. Elle possède une belle crypte. Sur la place, un arbre porte de drôles de fruits. Ce sont des pancartes de bois avec d'un côté le nom d'un village voisin et de l'autre sa distance. C'est très original.
Nous poursuivons notre route. Il ne fait pas très chaud. Ici les maisons ont un toit de lauzes très lourd, avec une forte pente. On s'arrête pour déjeuner dans un chemin creux abrité du vent, à la sortie de Labesserette. Le soleil timide nous réchauffe un peu.
Nous repartons en milieu d'après-midi car nous nous sommes arrêtés tard aujourd'hui. 4 km après Ladinhac, nous entamons une superbe descente bien ombragée dans la vallée du Goul. La température, plutôt fraîche, combinée à notre vitesse, nous glace. Nous nous arrêtons au pont pour une petite pause photo. Ensuite, c'est 6 km de montée à plus de 5 % pour rejoindre le petit village de Murols perché au-dessus de la vallée du Batut. Le paysage est très joli et boisé. De temps en temps, nous sortons de la forêt et nous pouvons admirer la très belle vallée au-dessous de nous.
Il est déjà tard lorsque nous arrivons à Murols. Dans ce village, il y a des peintres et des sculpteurs. Un forgeron a restauré l'ancienne forge et produit des oeuvres artistiques. Comme il est déjà tard, nous ne nous arrêtons pas car il nous faut monter sur le plateau afin de trouver un endroit pour camper. Ici, c'est impossible à cause des pentes.
Nous montons encore 3 km puis, nous nous arrêtons demander de l'eau dans une ferme du petit hameau de Gamelou. Des gens très gentils nous donnent une eau de ville javellisée qui contraste fort avec les eaux de source que nous avions trouvées les jours précédents. C'est quelques centaines de mètres plus loin que nous nous installons dans un immense champ d'herbe récemment fauchée entièrement jaune. Nous montons les tentes un peu à l'écart de la route derrière un petit bois où nous verrons des chevreuils.
Nous avons parcouru 48 km aujourd'hui. Le relief était nettement plus torturé que les jours précédents et nous avons cumulé un dénivelé positif de 830 m.
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