Massif Central - 7/2011
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Lundi 11 juillet 2011
Saint-Loup (82) - Concots (46)
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Je quitte la maison en début de matinée et je passe à la boulangerie de Valence d'Agen prendre du pain. Je rejoins ensuite la vallée de la Barguelonne que je remonte en suivant une petite route pas très bien revêtue mais peu fréquentée. C'est un parcours que je connais bien et que je fais souvent. Cette route jusqu'à Lalbenque, nous l'avons déjà suivie lors de notre boucle réalisée en août l'année dernière.
Marie-Claire, elle, est partie hier après-midi de Pujols, près de Villeneuve-sur-Lot. Nous avons prévu de nous retrouver vers 10h00 juste en-dessous de Montesquieu. Quand j'arrive au point de rendez-vous, elle n'est pas là. Heureusement, je décide d'aller à sa rencontre et je la trouve quelques centaines de mètres plus loin. Elle m'attendait de l'autre côté de la Grande Barguelonne dont nous allons remonter la vallée.
Nous faisons la pause méridienne au bord de la route à l'ombre des arbres. Il n'y a pas de circulation. Le soleil commence à taper fort et on apprécie l'ombre. Nous repartons après avoir bien pris notre temps pour ne pas trop rouler en pleine chaleur car la route qui suit cette vallée très cultivée n'est pas très ombragée. La température montera jusqu'à 38°C et nous arrivons à Lalbenque accablés de soleil en fin d'après-midi. Le rafraîchissement du bar est le bienvenu.
Quand nous repartons, nous faisons d'abord une étape aux sanitaires municipaux afin de faire le plein d'eau. Avant Concots, nous trouvons un coin pour planter nos tentes un peu à l'écart de la route. Le rituel quotidien se met en place. Préparation du dîner et montage des tentes, puis douche chacun notre tour dans un coin abrité des regards. Quelques voitures passeront pendant la soirée, mais nous ne serons pas dérangés pendant la nuit.
Le parcours du jour était en montée lente et le compteur affiche 86 km à la fin de la journée.
Mardi 12 juillet 2011
Concots (46) - Figeac (46)
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On a entendu le chevreuil aboyer cette nuit. Après avoir démonté les tentes et pris notre petit déjeuner, nous reprenons cette route tranquille qui serpente dans la forêt de chênes verts. Le soleil est de la partie et il va encore faire chaud aujourd'hui. En fin de matinée, à l'issue d'une longue descente vers la vallée du Lot, nous arrivons à Saint-Cirq-Lapopie. Le village, perché au-dessus de la rivière, est très touristique et il y a plein de monde. Nos appareils photos crépitent. La pente de la route est tellement forte que, malgré les deux freins bloqués, mon trike à l'arrêt glisse. Il faut dire qu'avec la remorque, je n'ai pas lésiné sur le chargement. Nous grimpons jusqu'en haut du village et notre équipage fait sensation.
Fuyant les touristes, nous redescendons jusqu'au pont sur le Lot. Puis nous prenons vers Cabrerets pour remonter la vallée du Célé. La route est très agréable. Elle est ombragée et monte très doucement. Nous passons devant le Musée de l'Insolite niché contre la falaise. On s'arrête juste après, près d'un gué qui mène au centre de vacances de Liauzu. Nous prenons notre temps pour cette pause méridienne à l'ombre et près de l'eau. Le Célé est peu profond, mais il permet malgré tout de faire une bonne trempette qui est la bienvenue pour nous rafraîchir. Des touristes étrangers en canoë venus s'échouer sur le passage à gué apprécient un coup de pouce pour retourner à l'eau. Un papillon rare venu s'abreuver au bord de l'eau fait la vedette devant l'objectif de Marie-Claire. Des touristes Hollandais viennent passer l'après-midi au bord de l'eau avec leurs enfants. Voilà qui a vraiment un air de vacances.
Nous reprenons la route en milieu d'après-midi. Les kilomètres défilent facilement. Nous passons de jolis petits villages. Les ponts sur la rivière calme sont admirables de majesté. A Brengues, nous faisons une petite pause pour faire des photos de la rivière, du pont et du village. Peu après l'église en ruines de Camboulit et juste avant la D802 plus fréquentée, nous posons notre dévolu sur un champ en bordure du Drauzou, un affluent du Célé, en contrebas de la route. Nous ne sommes qu'à 5 km de Figeac.
Nous profitons de la rivière pour faire un peu de lessive qui a à peine le temps de sécher avant que l'orage ne gronde au loin. Nous allons nous coucher sans avoir vu une goutte de pluie, mais la nuit sera humide.
Nous avons parcouru 65 km aujourd'hui.
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